Agnes Alpers
Députée au Bundestag 18e législature du Bundestag | |
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Birgit Menz (en) | |
Députée au Bundestag 17e législature du Bundestag | |
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Agnes Alpers est une pédagogue allemande, une femme politique et ancienne députée du Bundestag, née le à Oerel.
Biographie
Agnes Alpers étudie la pédagogie à l'université libre de Berlin à partir de 1980 et obtient son diplôme en 1986. Elle travaille ensuite dans le domaine de l'enfance et de la jeunesse[1].
Elle fonde une association scolaire et dirige le premier Bremer Karneval à Brême[1].
Avant de se lancer dans la politique à plein temps, elle fut dernièrement directrice de la KiTa Rütlistraße à Berlin-Neukölln[1].
Elle est mariée et a deux enfants[2].
Après un discours au Bundestag le , Alpers s'est effondrée et a dû être réanimée sur place[3]. Un accident vasculaire cérébral due à une rupture d'anévrisme est diagnostiquée et Alpers est placée dans un coma artificiel. Fin juillet, elle sort de ce coma artificiel[4]. En septembre 2013, elle est transférée dans une clinique de Brême[5]. Depuis mi-février 2015 — après la fin de sa longue rééducation médicale — elle vit dans un service médico-social[6].
Carrière politique
Agnes Alpers était membre du Parti socialiste unifié de Berlin-Ouest [7].
Au cours de la 17e législature du Bürgerschaft de Brême (2007-2009), Alpers représente le groupe parlementaire Die Linke au sein de la députation municipale pour l'éducation[8],[9].
En , elle est élue députée au Bundestag allemand sur la liste du Land de Brême. Elle y est membre titulaire de la commission de l'éducation, de la recherche et de l'évaluation des conséquences techniques et membre suppléante de la commission des pétitions [10].
En , Agnes Alpers demande la fin de la guerre d'Afghanistan[11],[12].
En 2012, elle soutient un projet de loi intergroupe présenté par un groupe de plus de 50 députés du Bundestag. Celle-ci prévoyait, en ce qui concerne la circoncision de garçons mineurs pour des motifs religieux, d'exiger que la circoncision ne puisse être pratiquée qu'à partir de l'âge de la majorité religieuse (14 ans)[13].
Malgré son accident vasculaire cérébral, Alpers est restée en première position sur la liste du Land de Brême et est réélue au Bundestag lors des élections fédérales de 2013. Le , elle démissionne de son mandat pour des raisons de santé. C'est Birgit Menz qui lui succède[14],[1].
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Agnes Alpers » (voir la liste des auteurs).
Références
- « Profil von Agnes Alpers » [archive du ], bundestag.de, Deutscher Bundestag (consulté le )
- ↑ « Das ist Agnes Alpers », Weser Kurier, (consulté le )
- ↑ « Notarzt-Einsatz im Bundestag: Linken-Abgeordnete bricht zusammen », Frankfurter Rundschau, (consulté le )
- ↑ mel, « Agnes Alpers geht es besser », Weser Kurier, (consulté le )
- ↑ Matthias Sander, « Agnes Alpers zurück in Bremen », Weser Kurier, (consulté le )
- ↑ « Rückzug aus dem Bundestag », agnes-alpers.de, Agnes Alpers, (consulté le )
- ↑ « Agnes Alpers – Profil/Biografie » [archive du ], linksfraktion.de, Fraktion Die Linke im Bundestag (consulté le )
- ↑ « Handbuch der 17. Legislaturperiode der Bremischen Bürgerschaft » [archive du ] [PDF] 4.5 MB, bremische-buergerschaft.de, Bremische Bürgerschaft (consulté le )
- ↑ « Agnes Alpers (DIE LINKE) – Ausschussmitgliedschaften », Abgeordnetenwatch (consulté le )
- ↑ « Nein-Stimmen bei Abstimmung zur Verlängerung Afghanistaneinsatz (ISAF) » [archive du ], Abgeordnetenwatch (consulté le )
- ↑ Matthias Koch, « Soldaten bleiben in Afghanistan » [Zeitungsscan 773 KB], Bremer Anzeiger, Agnes Alpers, (consulté le )
- ↑ « Drucksache 17/11430 – Entwurf eines Gesetzes über den Umfang der Personensorge und die Rechte des männlichen Kindes bei einer Beschneidung » [PDF] 214 KB, bundestag.de, Deutscher Bundestag, (consulté le )
- ↑ « Pressemitteilung: Birgit Menz ist neue Abgeordnete im Bundestag für die Fraktion DIE LINKE » [archive du ], sur linksfraktion.de, Fraktion DIE LINKE. im Bundestag, (consulté le )
Voir aussi
Liens externes