Abdul-Malik al-Houthi
Abou Jibril ابو جبريل | |
Abou Jibril. | |
Fonctions | |
---|---|
Guide de la Révolution (de facto) (chef de l'État) | |
En fonction depuis le (10 ans, 6 mois et 24 jours) |
|
Élection | 21 septembre 2014 |
Président | Saleh Ali al-Sammad Mehdi Hussein al-Machat |
Biographie | |
Nom de naissance | Abdul-Malik Badreddine al-Hassani al-Houthi |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sa'dah (Yémen du Nord) |
Nationalité | Yéménite |
Parti politique | Ansar Allah |
Père | Badreddine al-Houthi |
Fratrie | Hussein al-Houthi Yahia al-Houthi Mohammed Ibrahim Abdulkhalik Abdel-Karim |
Enfants | Jibril al-Houthi |
Profession | Religieux zaydite Révolutionnaire Chef militaire |
Religion | Islam chiite zaydite |
|
|
![]() Crédit image: licence CC BY-SA 4.0 🛈 |
|
Guide de la révolution | |
Abdul-Malik Badreddine al-Houthi (en arabe : عبدالملك بدرالدين الحوثي, ʻAbd al-Malik Badr al-Dīn al-Ḥūthī), né le 22 mai 1979, également nommé Abou Jibril, est le dirigeant des Houthis lors de l'insurrection houthiste au Yémen et le chef de la révolution yéménite.
Biographie
Al-Houthi est né à Saada, au Yémen du nord, dans la tribu Houthi en 1982. Certaines sources affirment qu'il est né le 22 mai 1979[1]. Il suit la branche Zaidiyyah de l'Islam chiite. Son père, Badreddine, était un érudit religieux de la secte Zaidi de la minorité yéménite. Abdul-Malik était le plus jeune de ses huit frères[2]. Son frère aîné, Hussein, était politiquement actif et membre du parlement du Yémen, en plus d'être un critique éminent de l'ancien président du Yémen, Ali Abdallah Saleh. Hussein a fondé le mouvement Houthi pour promouvoir la pensée Zaïdite, s'élever contre les oppresseurs au pouvoir au Yémen et fournir des services éducatifs et sociaux. Après la mort de Hussein, Abdul-Malik lui succède en prenant le contrôle du mouvement.
Il a étudié le chiisme à Qom[3].
En décembre 2009, il a été annoncé tué par un raid de l'aviation royale saoudienne[4] et le , les autorités yéménites confirment sa mort[5], mais cela a été démenti par des vidéos le montrant en vie diffusées par son mouvement[6]. Ses trois frères sont Yahia Badreddine al-Houthi, Abdul-Karim al-Houthi et Hussein Badreddine al-Houthi, qui sont aussi des chefs de l'insurrection[7].
À partir de 2016, il porte le titre de « guide de la Révolution »[8].
Abdul-Malik al-Houthi s'est exprimé à la suite de l’assassinat du président Ali Abdallah Saleh, en rendant hommage aux dirigeants du Congrès général du peuple qui se sont alignés avec les Houthis[9].
Il est désigné comme « terroriste » par les États-Unis sous l’administration Trump en janvier 2021[10]. L'administration Biden annule la désignation en mars 2021[11].
Références
- ↑ « Yemen's Abd-al-Malik al-Houthi », BBC (consulté le )
- ↑ « Abdel-Malek al-Houthi: from shadow rebel leader to kingmaker », Middle East Eye, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ La-Croix.com, « Au Yémen, une rébellion soudée autour d’un chef charismatique », sur La Croix (consulté le )
- ↑ « Saba Net - Yemen news agency » (consulté le )
- ↑ Reuters Editorial, « Yemen says Houthi rebel leader may be dead », sur U.S. (consulté le )
- ↑ (fr) Yémen : le chef rebelle chiite zaïdite apparaît sur vidéo, dément sa mort, AFP, 22 janvier 2010
- ↑ « Yemen Post » (consulté le )
- ↑ « Al-Houthi: Yémen ne pose pas de menace pour l'environnement arabe, islamique et international » (consulté le )
- ↑ « Saleh tué: les premières vengeances », presstv.com, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Yémen : Washington va désigner les rebelles houthistes comme un groupe terroriste », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- ↑ « Revocation of the Designations of Ansarallah, Abdul Malik al-Houthi, Abd al-Khaliq Badr al-Din al-Houthi, and Abdullah Yahya al Hakim (and Their Respective Aliases) as Specially Designated Global Terrorists », sur federalregister.gov,