1762 en littérature

Cet article présente les faits marquants de l'année 1762 en littérature.

• 18 juin : à Genève, les syndics et le Petit Conseil condamnent le Contrat social et l'Émile de Jean-Jacques Rousseau, comme livres impies, scandaleux, blasphématoire et calomieux envers la religion^[1].
• Juin : The North Briton, hebdomadaire de John Wilkes (1727-1797).
• La Gazette, le premier hebdomadaire français (1631) est racheté par Choiseul, qui en fait la Gazette de France.
• Fondation en Suisse d’une Société helvétique pour la liberté et la tolérance.
• Installation du cabinet des Chartes dans la bibliothèque royale à Paris.
• Retour en France de l'orientaliste français Abraham Hyacinthe Anquetil-Duperron (1731-1805). Parti à la recherche des zoroastriens réfugiés en Inde, il en rapporte l’Avesta et cinquante Upanishads. Il traduit en français et publie l’Avesta en 1771, quatre Upanishads en 1776 puis traduit les cinquante Upanishads en latin en 1802 sous le titre de Oupnekhat.

• Publication à Londres de Description historique de la Guinée, de Antoine Bénézet, huguenot français émigré en Amérique, qui y enquête sur le commerce des esclaves et ses effets.

• Le philosophe et écrivain français Jean-Jacques Rousseau publie Du Contrat social, traité politique.

• Le Citoyen du monde, roman épistolaire d’Oliver Goldsmith.
• Émile ou De l'éducation , roman de Jean-Jacques Rousseau. L’Émile est condamné par l’archevêque de Paris Beaumont et Rousseau est contraint à l’exil (Suisse, Prusse, Grande-Bretagne).
• Longsword, Earl of Salisbury : An Historical Romance, roman de Thomas Leland, précurseur du roman gothique.

• 16 novembre ou 23 novembre : John Boyle, 5^e comte de Cork et 5^e comte d'Orrery, écrivain irlandais (° en 1707)
• William Moraley, écrivain américain (° en 1698)

• 1762 en philosophie

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