Étienne Cassin de la Noue
Conseiller de préfecture | |
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Maire de Tours | |
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Ambroise Gidoin () | |
Trésorier général de France Généralité de Tours | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 51 ans) Tours |
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Activité | |
Parentèle |
Urbain-Élie Cassin () (oncle) |
Propriétaire de |
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Étienne-Marie Cassin, sieur de La Noue, né le et mort à Tours le , est un homme politique français, président-trésorier au bureau des finances de la généralité de Tours, maire de Tours (1800-1801), et conseiller de préfecture (1801).
Biographie
Famille
Issu d'une ancienne famille angevine, Étienne-Marie Cassin naît le . Il est fils d'Étienne Cassin, sieur de La Noue et trésorier général de France garde-scel au bureau des finances de la généralité de Tours, et de Marie Abraham, et neveu du chanoine Urbain-Élie Cassin (1714-1783), personnage mystique de la cathédrale d'Angers.
Il épouse sa cousine, Adélaïde Prégent du Breuil, fille de Jean-Baptiste Prégent du Breuil, conseiller du roi, correcteur en la Chambre des comptes de Bretagne, et d'Elisabeth Marguerite Abraham. Ils sont les parents de :
- Alphonse, baron de Cassin, capitaine de cavalerie au régiment de la Garde royale, époux de Stéphanie Fournier de Boisayrault d'Oyron
- Raoul de Cassin de Kainlis, officier de cavalerie, gendre de Florimond Mac-Curtain de Kainlis
- Amédée de Cassin, officier aux chasseurs de la Garde royale, gendre de Florimond Mac-Curtain de Kainlis
Sa veuve est une amie des Balzac. Condisciples du jeune Honoré Balzac au collège oratorien de Vendôme, les trois fils Cassin (Alphonse, Raoul et Amédée) resteront des proches de l'écrivain.
Parcours et fonctions politiques
En 1774, il est président-trésorier général de France au bureau des finances de la généralité de Tours, à tout juste 25 ans. Il conserve l'office jusqu'en 1790.
Bien qu'il vote avec la noblesse en 1789 en sa qualité d'écuyer, il reçoit le un certificat de civisme à titre de "citoyen dévoué pour la Révolution". Il appartient par ailleurs à la loge des "Amis Réunis" de Tours.
Malgré un arrêté du Premier Consul Bonaparte () qui nomme le banquier Henri-Jacques Goüin-Moisant maire de Tours, ce dernier se désiste en faveur d'Étienne-Marie Cassin, qui assure cette fonction du au .
Il termine sa carrière conseiller de préfecture, quelques semaines avant sa mort, survenue à Tours le .
Blason
D'azur, à trois bandes d'or[1]
Références
- Armorial général de la Touraine ; précédé d'une notice sur les ordonnances, édits, déclarations et règlements relatifs aux armoiries avant 1789. Tome 18 / par J.-X. Carré de Busserolle... ; publié par la "Société archéologique de Touraine", Carré de Busserolle, Jacques-Xavier (1823-1904), p. 224.
- « Mémoires de la Société archéologique de Touraine: Série in-80 », 1866
- « rouillac.com/da-FR-8-375-0-gri… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Loisirs/Patrimoine-tourisme/n/Contenus/Articles/2015/03/27/Encheres-record-de-livres-et-de-lettres-2272508
- François-Constant Uzureau, Un mystique à la veille de la Révolution, Urbain-Elie Cassin, chanoine d'Angers, (1714-1783), Angers, Siraudeau, , 55 p.
- Moïse Le Yaouanc, « De Cassin de Kainlis à Louis Lambert », L’Année balzacienne, Paris, Garnier Frères, 1965, p. 83-92
- Rang-Ri Park-Barjot, La Société de construction des Batignolles: Des origines à la Première Guerre mondiale (1846-1914), Presses Paris Sorbonne, 2005