Le Paris-Nice 2023 est la 81e édition de cette course cycliste sur route masculine. La compétition a lieu du au en France. La course fait partie de l'UCI World Tour 2023, le calendrier le plus important du cyclisme sur route.
Le vainqueur et le deuxième de la dernière Grande BoucleJonas Vingegaard (Jumbo-Visma) et Tadej Pogačar (UAE Emirates) sont les deux grandissimes favoris de la Course au soleil à laquelle ils participent pour la première fois. Le Danois vient de remporter les trois étapes du Gran Camiño alors que le Slovène a dominé quelques jours plus tôt le Tour d’Andalousie en y gagnant trois des cinq étapes. Derrière ce tandem, les Français David Gaudu (Groupama-FDJ) et Romain Bardet (Team DSM), le Britannique Simon Yates (Team Jayco AlUla), l'Américain Matteo Jorgenson (Movistar) et le Colombien Daniel Martínez (Ineos Grenadiers) peuvent viser le podium.
Le Français Paul Ourselin (TotalEnergies) et le Danois Jonas Gregaard Wilsly (Uno X) sont les premiers échappés de ce Paris-Nice. Après avoir compté plus de quatre minutes d'avance sur le peloton, le duo est repris à une trentaine de kilomètres du terme. Dans les derniers kilomètres, Neilson Powless s'isole un temps à l'avant de la course puis Tadej Pogačar accélère à la faveur d'une courte côte où il engrange six secondes de bonification. Après une dernière tentative de Pierre Latour (TotalEnergies), le peloton se présente compact à l'arrivée où un sprint royal est lancé. Le champion de Belgique Tim Merlier (Soudal Quick-Step) s'impose d'une longueur.
Déjà membre de l'échappée de la veille, le Danois Jonas Gregaard Wilsly (Uno X) fait la première partie de l'étape seul en tête avant d'être repris par le peloton à 54 kilomètres de l'arrivée. Lors du sprint intermédiaire situé à 13 km du terme, Tadej Pogačar passe en tête et obtient 6 secondes de bonification. Juste avant le passage sous la flamme rouge, une chute intervient dans les premières lignes du peloton et perturbe ainsi la préparation du sprint pour plusieurs coureurs. Le Danois Mads Pedersen (Trek Segafredo) franchit la ligne d'arrivée en vainqueur, devançant le jeune Néerlandais Olav Kooij (Jumbo-Visma) d'un quart de roue. Pedersen s'empare du maillot jaune.
Une grande partie de l'étape est menée par une échappée de sept hommes comprenant le porteur du maillot à pois Jonas Gregaard Wilsly qui consolide sa tunique. Le Norvégien Anders Skaarseth est le dernier de ces fuyards à être repris à 15,5 km de l'arrivée. Lors de la montée finale vers La Loge des Gardes, la première attaque est lancée par Jonas Vingegaard à 4,3 km du sommet mais Tadej Pogačar réussit à prendre la roue du Danois. Le duo qui ne roule pas est repris par le groupe de chasse. À 3,6 km du terme, David Gaudu attaque et s'isole en tête. Un kilomètre plus loin, Pogačar contre-attaque et revient rapidement sur le Français. L'écart entre les deux coureurs et leurs poursuivants dont Vingegaard se creuse. Pogačar s'impose devant Gaudu et s'empare du maillot jaune.
L’étape est annulée à cause du vent violent ayant provoqué des chutes d'arbres[3].
7e étape
Après une tentative avortée de Chris Harper, Tadej Pogačar passe à l'attaque et laisse sur place le groupe des favoris, avant de se voir rejoindre par David Gaudu et Jonas Vingegaard. À 2,5 km de l'arrivée, lors de la montée vers le Col de la Couillole, le Français place alors une double attaque dont la seconde décramponne le dernier vainqueur du Tour de France. Revenu au train avant l'emballage final, le Danois tente de surprendre ses compagnons d'échappée au sprint, mais c'est Pogačar qui s'impose devant Gaudu et Vingegaard, et accroît son avance au général de quelques secondes.
Au cours de l'étape, certains coureurs tentent de former des échappées, c'est ainsi que deux d'entre eux se retrouvent en tête, Alexander Kristoff et Jonas Gregaard Wilsly, ce dernier étant le porteur du maillot du Meilleur grimpeur. Afin de consolider son avance, le Danois marque des points, au sommet de la côte de Levens (6,2 km à 4,9%). Il se lance alors dans une aventure solitaire. Dans la descente, il est rejoint par quelques coureurs dont Kévin Vauquelin et David de la Cruz. Malgré un faible écart avec le peloton Gregaard Wilsly passe en tête au sommet de la côte de Châteauneuf (5,4 km à 4,6%) et de celui de Berre-les-Alpes (6,3 km à 6%). Le peloton revient ensuite sur les échappés. À la faveur d'un temps mort, un groupe de cinq coureurs se forme qui est rejoint par un sixième Wout Poels. Ce dernier s'isole dans la côte de Peille (6,5 km à 7%) et prend une minute d'avance au sommet. Le Néerlandais se fait ensuite reprendre à 26 km du terme. Dans la montée du col d'Eze (6 km à 7,6%), Simon Yates, place une première attaque, Tadej Pogačar contre à 18 km de l'arrivée, il laisse sur place ses adversaires et s'envole en tête de la course. Le Slovène se présente seul à l'entrée de la promenade des Anglais, il passe la ligne d'arrivée avec 33 secondes d'avance sur Jonas Vingegaard et David Gaudu. Il s'offre ainsi une troisième victoire d'étape et remporte l'épreuve[4].