Le Vintrou
Le Vintrou | |||||
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![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn | ||||
Arrondissement | Castres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Thoré Montagne Noire | ||||
Maire Mandat |
Gérard Cauquil 2020-2026 |
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Code postal | 81240 | ||||
Code commune | 81321 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
85 hab. (2017 ![]() |
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Densité | 7,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 31′ 32″ nord, 2° 27′ 47″ est | ||||
Altitude | 575 m Min. 396 m Max. 742 m |
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Superficie | 11,38 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mazamet-2 Vallée du Thoré | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Le Site officiel | ||||
Le Vintrou est une commune française située dans le département du Tarn en région Occitanie.
Géographie
Localisation
Commune située dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc sur l'Arn et le lac des Saints-Peyres
Communes limitrophes
Le Rialet | Lasfaillades | |
Pont-de-Larn | ![]() |
Anglès (par un quadripoint) |
Saint-Amans-Valtoret |
Au sud-ouest, la commune de Bout-du-Pont-de-Larn n'est qu'à 150 mètres du territoire communal[1].
Toponymie
Histoire
La commune du Vintrou, située dans le Parc naturel régional du Haut-Languedoc a une superficie de 1 138 hectares et une population de 85 habitants au dernier recensement. L'altitude moyenne est de 575 mètres. La rivière l'Arn a permis la construction du barrage des Saints-Peyres en 1930 en vue de la production d'électricité.
Actuellement, cette retenue représente à la fois un potentiel d'énergie important et un lieu de villégiature (tourisme, pêche, promenade).
Il y a soixante-dix ans, il n'y avait en Montagne Noire que deux lacs historiques (barrage des Cammazes et Saint-Ferréol, alimentés par le Sor et le Lampy) pour l'alimentation du canal du Midi. En 1930, l'oubli de la nature était réparé aux environs immédiats de Mazamet avec le lac des Montagnès, encadré du pic de Montaud et la chaîne de Nore. C'est à 15 kilomètres que le lac des Saints-Peyres s'étend sur plus de 200 hectares.
Cette bourgade a abrité deux cents personnes depuis ses origines qui remontent, peu avant l'an mille, jusqu'au milieu du XXe siècle. Une explosion démographique cependant, qui a fait doubler le nombre des habitants entre 1930 et 1935 : c'était lors de l'épopée de la construction du barrage des Saints-Peyres.
Longtemps, la commune a été située dans l'évêché de Castres à la limite avec celui de Saint-Pons. En effet, une voie antique traversait l'Arn à la limite ouest et elle permettait aux gens du Sud Aveyron de se rendre dans le pays bas audois pour y faire des affaires.
Cet axe rejoignait la via Domitia. Une situation géographique qui a favorisé l'installation d'un seigneur : « Il avait implanté un pont fortifié pour prélever de l'argent aux voyageurs. Jusqu'en 1800, on se rendait à dos de mulet au Vintrou!» raconte Jean Benoit, le responsable du centre de recherche sur le patrimoine et la mémoire.
Un diacre cathare en 1300
Comme toute la région, l'endroit a été marqué par les luttes religieuses. En 1300, on y recense un diacre cathare, Arnaud Bosc. Vers 1740, il y a eu des réunions du désert, en particulier au « Trou du Grand » et pendant la Réforme. Autour de 1790, des prêtres réfractaires y ont trouvé refuge.
Pendant longtemps, les paysans ont cultivé les terres du Vintrou faisant usage de vieux outils et l'élevage dominait. De 1850 à 1950, les industriels mazamétains s'intéressent au territoire communal. Ces lainiers, comme Gaston Cormouls Houles, passionné d'agriculture, achètent des domaines fermiers qu'ils développent dans les parties les plus accessibles. Bientôt, ils investissent dans les plantations. C'est une évolution générale qui transforme le paysage en zone boisée.
Le barrage construit, la centrale hydroélectrique est mise en service. Douze familles compléteront ainsi la population. Des agents de l'EDF qui resteront le plus longtemps possible et qui alimenteront en effectif l'école communale. Ses portes sont désormais fermées ! L'association des Amis du Vintrou y abrite une exposition « Outils et savoir-faire de nos anciens ».
De nos jours l'ancien presbytère de l'église a été rénové en gîte communal, classé gîte de France[2].
Héraldique
Son blasonnement est : De gueules à la bordure d'argent.
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Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[4]. En 2017, la commune comptait 85 habitants[Note 1], en augmentation de 6,25 % par rapport à 2012 (Tarn : +2,36 %, France hors Mayotte : +2,36 %). |
Économie
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Site de la mairie du Vintrou consulté le 12/09/08
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.