Hières-sur-Amby
Hières-sur-Amby | |
![]() Hières-sur-Amby vu du sol. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Arrondissement de La Tour-du-Pin |
Canton | Charvieu-Chavagneux |
Intercommunalité | Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné |
Maire Mandat |
Patrick Chollier 2014-2020 |
Code postal | 38118 |
Code commune | 38190 |
Démographie | |
Population municipale |
1 219 hab. (2016 ![]() |
Densité | 140 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 47′ 54″ nord, 5° 17′ 41″ est |
Altitude | 220 m Min. 193 m Max. 429 m |
Superficie | 8,73 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.hieressuramby.fr |
Hières-sur-Amby est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Les habitants sont des Hiérois et Hiéroises.
Sommaire
Géographie
La commune se trouve à la jonction de deux unités morphologiques distinctes : l'Isle Crémieu et la plaine de l'Est Lyonnais, 150 m en contrebas. Le soulèvement alpin du tertiaire a contribué à l'exhaussement et au basculement du plateau de l'Isle Crémieu, essentiellement formé de calcaires secondaire. La faille occidentale est soulignée par les falaises que contourne le Rhône. La plaine, profonde dépression entre les socles anciens du massif central et des Alpes, peu à peu comblée de dépôts secondaires puis tertiaires, a été finalement modelée par les avancées et reculées glaciaires du quaternaire, dont la dernière phase finalisera les grandes lignes du relief actuel. La commune de Hières s'est ainsi développée sur un reliquat morainique au pied des falaises culminant aux alentours de 213 m.
Sites géologiques remarquables
« Les carrières et les belvédères du plateau de Larina », sont un site géologique remarquable de 7,31 hectares sur les communes de Annoisin-Chatelans et Hières-sur-Amby. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[1].
Voies de communication et transports
Histoire
L'oppidum de Larina devait appartenir aux Allobroges[2]. Conquis par Rome au IIe siècle, ce territoire appartient à la Gaule narbonnaise. Après la chute de l'Empire romain, durant le haut Moyen Âge, la région connaît un épisode burgonde dont l'habitat de hauteur et la nécropole de Larina sont en partie contemporains. Puis Mérovingiens et Carolingiens se succèdent, dans un cadre de vie à caractère largement rural. Durant le Bas Moyen Âge, à partir du Xe siècle, la hiérarchisation des pouvoirs se renforce et la féodalité s'installe.
Le nom de la paroisse de Hières apparaît pour la première fois en 1291 dans un acte de vente. Vers 1300, ceux de Marignieu et de Saint-Étienne sont également mentionnés. Plus tard, les hameaux de Bourcieu et la maison forte de Hières cristallisent d'autres habitats. L'église de Marignieu cesse d'exister au XVIIe siècle, remplacée par celle de La Brosse sur La Balme. L'église de Saint-Étienne est ruinée au XVIIIe siècle et les offices sont transférés sur Hières. Le château de Hières est sur un promontoire à la sortie du Val d'Amby au nord du bourg. Le bâtiment fut brûlé sous la Révolution, l'édifice actuel reflètent des reconstructions contemporaines.
Jusqu'au milieu du XIXe s., les ressources locales furent basées sur l'agriculture et le commerce sur le Rhône, comme en témoignent les ports du Noyer ou de la Bruine. Deux moulins se trouvaient à proximité: le moulin de la Bruine (ou moulin Violet) et le moulin d'Avaux. Des moulins appartenant à Pierre d'Optevoz étaient déjà mentionnés au XIIIe siècle à Avaux ; les moulins actuels fonctionnèrent jusqu'en 1926 avant d'être rachetés par la Société de la Soie de Paris.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[5].
En 2016, la commune comptait 1 219 habitants[Note 1], en augmentation de 3,74 % par rapport à 2011 (Isère : +3,1 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le site archéologique de Larina : la portion du site typique d'éperon barré, au lieu-dit le Dozier, est classé au titre des Monuments Historiques par arrêté du 12 avril 1983. Le site est de propriété de la commune[8] : les objets retrouvés à Larina remontent le temps, depuis l'age du bronze jusqu'au Moyen Âge, et ont été récoltés dans la Musée-Maison du Patrimoine. Le site de Larina est aussi classé espace naturel sensible[9],[10].

La Ferme de la Balmetière (rue de la Poste) : les bâtiments couverts en lauzes datent du XVIIIe siècle, tandis que le bâtiment couvert en tuile plate date de la seconde moitié du XIXe siècle. Elle présente un cour et un four à pain. La ferme fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 22 décembre 1995[11].
Patrimoine culturel
- La Maison du patrimoine, musée de France
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
- Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
- F. Perrin, Un dépôt d'objets gaulois à Larina, DARA,1990.
- https://www.lectura.plus/Presse/show/?id=73LPDCHAMBER-19341007-P-0005.PDF&query=GINET
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Notice no PA00117206, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Site Archéologique de Larina », sur http://www.isere-tourisme.com (consulté le 22 juillet 2014).
- Découvrez les ENS de l'Isère, www.isere.fr, p. 20 (consulté le 22 juillet 2014)
- « Ferme de la Balmetière », notice no PA00135642, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
Liens externes
- Hières-sur-Amby sur le site de l'Institut géographique national
- Site officiel