Haltérophilie handisport

Haltérophilie handisport
Para-haltérophilie
Force athlétique handisport
Picto
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Fédération internationale Comité international paralympique (IPC)
Sport paralympique depuis 1964 : weightlifting
1984 : powerlifting
Autres appellations Développé couché handisport
Para-powerlifting
Para-dynamophilie
Image illustrative de l’article Haltérophilie handisport
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La mexicaine Catalina Diaz Vilchis, médaillée de bronze (86 kg) aux Jeux de 2016 à Rio.

L'haltérophilie handisport est le sport dérivé de l'haltérophilie ou de la force athlétique adapté à l'handisport. Il s'effectue sous forme d'un développé couché. C'est un sport paralympique depuis 1964.

Au niveau international, c'est directement le Comité international paralympique (IPC) qui est la fédération de référence[1].
En France, la Fédération française handisport (FFH) a reçu délégation le du ministère des Sports pour organiser la pratique de l'haltérophilie handisport[2].

Terminologie

Le nom du sport n'est pas fixé et peut faire également référence à deux mouvements présents aux Jeux paralympiques : celui d'haltérophilie ou weightlifting (para-weightlifting), sport paralympique entre 1964 et 1992, et celui de la force athlétique ou powerlifting (para-powerlifting), sport paralympique depuis 1984. Ces deux mouvements qui s'effectuent tous deux allongés sur un banc ont cohabité aux Jeux entre 1984 et 1992. Le seul mouvement aujourd'hui utilisé est celui du développé couché, une des disciplines de la force athlétique.

Le terme utilisé internationalement est celui de « para-powerlifting »[3]. C'est aussi le terme utilisé sur le site français des Jeux de 2024[4]. La Fédération française handisport utilise le terme de « développé couché »[5]. Le terme haltérophilie (ainsi que « développé couché ») est utilisé par la Ligue handisport francophone[6]. Le terme dynamophilie est utilisé au Canada[7].

Règles

L’haltérophilie respecte les règles établies par la comité international paralympique, qui tient compte du handicap des sportifs.

Les athlètes sont allongés sur un banc. Ce banc diffère du banc valide. Le banc handisport est plus long et plus large que le banc valide. Pour des raisons médicales ou de sécurité, les athlètes peuvent plier les jambes ou être attachés. Les assistants(appelé pareur) de l’athlète placent la barre à hauteur de ses bras tendus. L'athlète a deux minutes pour s'installer sur le banc et exécuter le mouvement. L’athlète doit descendre la barre au niveau de la poitrine, marquer un temps d'arrêt, puis la pousser vers le haut jusqu’à extension complète des bras. La barre doit être montée droite, un bras ne doit pas monter plus vite que l'autre. L’athlète a le droit à trois essais.

L’athlète soulève l’ensemble constitué par une barre avec des bloqueurs (ou bague de serrage) qui pèse 25 kg et par des disques de poids variable.Chaque disque a sa couleur : noir : 50 kg ; rouge : 25 kg ; bleu : 20 kg ; jaune : 15 kg ; vert : 10 kg ; blanc : 5 kg ; rouge : 2,5 kg ; bleu : 2 kg ; jaune : 1,5 kg ; vert : 1 kg ; blanc : 0,5 kg ; métal : 0,25 kg (uniquement pour les records)[8].

Les disques sont ajoutés en augmentant le poids d’un multiple de 2,5 kg.

Classification

En haltérophilie handisport, les athlètes sont regroupés en catégories de poids et non selon leur handicap. Les sportifs qui pratiquent l’haltérophilie handisport sont par exemple paralysés, amputés d’un ou deux membres inférieurs, atteints d’infirmité motrice cérébrale, de séquelles de polio ou ont un membre inférieur raccourci mais doivent être capables de tendre leurs bras. Les déficients visuels et les sourds ainsi que les personnes de petites tailles y ont accès également.

Les catégories de poids sont[9] :

Catégories de poids en force athlétique handisport (développé couché)
Catégories
Hommes 49 kg 54 kg 59 kg 65 kg 72 kg 80 kg 88 kg 97 kg 107 kg > 107 kg
Femmes 41 kg 45 kg 50 kg 55 kg 61 kg 67 kg 73 kg 79 kg 86 kg > 86 kg

Compétition

La force athlétique est sport paralympique depuis Jeux paralympiques 1964 à Tokyo. La compétition est ouverte aux femmes depuis les Jeux de 2000 à Sydney.

Les compétitions nationales et internationales sont régies par le Comité international paralympique[10] :

Chronologie des compétitions
Année Compétition
Année 1
  • Championnats du monde de para powerlifting junior et sénior
  • Coupes du monde de para powerlifting
  • Jeux asiatiques de la jeunesse
  • Jeux panaméricains de la jeunesse
  • Compétitions nationales
Année 2
  • Championnats régionaux de para powerlifting
  • Coupes du monde de para powerlifting
  • Jeux asiatiques
  • Jeux du Commonwealth
  • Compétitions nationales
Année 3
  • Championnats du monde de para powerlifting junior et sénior
  • Coupes du monde de para powerlifting
  • Jeux panaméricains
  • Compétitions nationales
Année 4

En France, au niveau national, il y a chaque saison une coupe de France, un championnat de France d'hiver et un championnat de France open.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) World Para Powerlifting Technical Rules and Regulations [« Règles et règlements techniques »], IPC, , 83 p. (lire en ligne) [PDF]
  • (en) World Para Powerlifting Classification Rules and Regulations [« Règles de classification et règlements »], IPC, , 60 p. (lire en ligne) [PDF]
  • Le guide handisport 2019, FFH, , 185 p. (lire en ligne) [PDF]
  • Développé couché - Musculation handisport, FFH, , 30 p. (lire en ligne) [PDF]
  • Sports praticables par les personnes déficientes visuelles, FFH, 9 p. (lire en ligne) [PDF]
  • (en) Para-Powerlifting Information Sheet, Comité paralympique australien, , 2 p. (lire en ligne) [PDF]

Articles connexes

Liens externes