Hachd al-Chaabi

Hachd al-Chaabi
Unités de mobilisation populaire
PMF
Idéologie Islamisme chiite (en majorité)
Nationalisme irakien (en partie)
Khomeinisme (en partie)
Sadrisme[1] (en partie)
Panislamisme (en partie)
Défense des intérêts des chrétiens assyro-chaldéens (en partie)[1]
Défense des intérêts des Kurdes Feyliéns (en partie)[1]
Défense des intérêts des Turkmènes d'Irak (en partie)[1]
Défense des intérêts des Yézidis (en partie)[1]
Antisionisme (en majorité)
Antiaméricanisme (en majorité)
Anti-LGBT (en majorité)[2]
Objectifs Instauration en Irak d'un gouvernement islamiste chiite fondé sur le Velayat-e faqih (en majorité)
Anéantissement de État islamique et des insurgés saddamistes
Protection des communautés chiites, chrétiennes et yézidies (en partie)
Fin à la présence des États-Unis en Irak.
Statut Actif
Site web al-hashed.net
Fondation
Date de formation
Pays d'origine Irak
Actions
Zone d'opération Irak
Période d'activité Depuis 2014
Organisation
Chefs principaux Faleh al-Fayadh
(président)
Abou Mehdi al-Mouhandis
(chef militaire, tué en 2020)
Abou Fadak al-Muhammadawi (chef d'état-major)
Hadi al-Ameri
(chef politique et militaire)
Qais al-Khazali
(chef militaire)
Akram al-Kaabi
(chef militaire)

Moqtada al-Sadr
(chef politique et militaire)
Shebl al-Zaidi
(Chef politique)
Abou Azrael
(Chef militaire)
Şehbaz Yılmaz Neccaroğlu
(Chef militaire)
Rayan al-Kildani
(chef militaire)
Khaled Ali
(chef militaire)
Membres 230 000[3]
Allégeance Drapeau de l'Irak Irak
Drapeau de l'Iran Iran (certains groupes)
Fait partie de Drapeau de l'Irak Forces armées irakiennes (depuis 2018)
Résistance islamique en Irak (certains groupes)
Axe de la résistance (international)
Composée de Organisation Badr
Kataeb Hezbollah
Asaïb Ahl al-Haq
Harakat Hezbollah al-Nujaba
Brigades de la paix
Brigades de l'imam Ali
Brigade de l'Esprit de Dieu Jésus Fils de Marie
Liwa Zulfikar
Harakat al-Abdal
Liwa al-Tafuf
Liwa Ali al-Akbar
Saraya al-Khorasani
Saraya Ashura
Saraya Ansar al-Aqeeda
Brigades turkmènes
Brigade de Babylone
Régiment Lalesh
Branche politique Alliance Fatah
Groupe relié Drapeau de l'Irak Armée irakienne
Drapeau de l'Iran Gardiens de la révolution islamique[4],[5]
Soutenu par Drapeau de l'Iran Iran
Drapeau de l'Irak Irak
Drapeau de la Syrie Syrie
Drapeau du Kurdistan irakien Peshmerga (uniquement contre l'EEIL)
Drapeau de la Russie Russie[6],[7]
Répression
Considéré comme terroriste par États-Unis (certains groupes seulement)
Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis (certains groupes seulement)
Drapeau du Japon Japon (certains groupes seulement)
Seconde guerre civile irakienne
Crise américano-iranienne de 2019-2020
Attaques contre des bases américaines en Irak et en Syrie (2023-présent)

Les Hachd al-Chaabi (PMF ; en arabe : الحشد الشعبي, « Unités de mobilisation populaire » ou « Forces de mobilisation populaire ») sont une coalition paramilitaire de milices en majorité chiites formée en 2014 pendant la seconde guerre civile irakienne. Parrainée par l'État irakien, elles sont composée de plusieurs dizaines de factions armées différentes, pour la plupart des groupes musulmans chiites, mais elles comprennent également des groupes de confession musulmane sunnite, chrétienne et yézidie[8],[9]. Les unités de mobilisation populaire en tant que groupe ont été créées en 2014 et ont combattu dans presque toutes les batailles majeures contre l'État islamique[10].

Certaines de ses milices qui sont alliées de l’Iran sont considérées comme des groupes terroristes par certains États, tandis que d’autres ont été accusées de promouvoir la violence[11]. Les factions paramilitaires khomeinistes des Hachd al-Chaabi ont été engagées dans des conflits politiques et idéologiques avec les factions pro-sistanistes et sadristes du Hachd al-Chaabi, et leur rivalité croissante a éclaté en affrontements violents[12],[13].

Symbole

Bien que les factions aient leurs propres drapeaux, un drapeau jaune ou blanc avec l'expression « Al-Hashd Al-Sha'bi » est également utilisé par les groupes coalisés avec le drapeau irakien[14].

Organisation

Fondation

Le , à Nadjaf, trois jours après la chute de Mossoul, l'ayatollah Ali al-Sistani appelle au djihad contre l'État islamique, entraînant l'arrivée de milliers de volontaires dans les rangs des milices chiites[15],[16].

Selon Allan Kaval et Louis Imbert, journaliste pour Le Monde : « Ces hommes, formés durant les années 2000 dans la lutte contre « l’occupant » américain, puis dans la guerre civile entre groupes sunnites et chiites, étaient jusque-là perçus par bien des Irakiens comme des criminels, des semeurs de trouble. Avec la bénédiction de l’ayatollah Ali Al-Sistani, qui ne les porte pourtant pas dans son cœur, ils se rachètent tout en acquérant d’un coup une légitimité nationale. Étroitement encadrés par des conseillers politiques et militaires iraniens dépêchés sur les fronts, ils vont alors étendre leur influence »[17].

Commandement

Le président des Hachad al-Chaabi est Faleh al-Fayadh, conseiller à la sécurité nationale ; mais le numéro 2, Abou Mehdi al-Mouhandis, le chef des Kataeb Hezbollah, est d'après l'AFP « le véritable homme fort du Hachd car, font valoir les experts, il est celui qui est le plus proche de l'Iran »[18]. Ce dernier est tué par une frappe aérienne ciblée américaine à proximité de l'aéroport international de Bagdad le [19]. Le commandant de la 12e brigade, Mushtaq Talib al-Saïdi, est quant à lui tué par une autre frappe ciblée américaine à Bagdad le [20], soit quatre ans plus tard à un jour près[21].

Effectifs

Début 2015, les effectifs des Hachd al-Chaabi sont estimés entre 60 000 et 90 000 hommes[22]. Fin 2016, elles revendiquent 142 000 combattants[23]. Fin 2017, le Parlement affirme avoir compté 110 000 combattants[18].En Juin 2023, on compte 230 000 combattants[24]

Composition

Les Hachd al-Chaabi regroupent 60 à 70 milices, si certaines d'entre-elles sont sunnites, chrétiennes, yézidies ou shabaks, la grande majorité sont des brigades chiites armées et financées par l'Iran et épaulées par des conseillers militaires iraniens[16],[25],[26],[23],[27],[28]. Au sein des Hachd al-Chaabi, les groupes sont rassemblés ou divisés en plusieurs brigades[29]. Certaines milices particulièrement importantes, comme l'Organisation Badr, sont présentes dans plusieurs brigades[29]. Le chercheur Morgan Lotz dresse la liste complète des différentes milices qui composent les Hachd al-Chaabi[30].

Liens avec le gouvernement irakien et l'armée irakienne

Le gouvernement irakien de Haïder al-Abadi souhaiterait dépolitiser ces milices en les intégrant dans une Garde nationale, mais le projet de loi correspondant, en , n'a pas été accepté par le Parlement[36].

Fin , une loi votée au Parlement reconnaît les Hachd al-Chaabi comme une composante des Forces armées irakiennes, placée sous l'autorité directe du Premier ministre[37]. Cependant cette intégration reste théorique[28]. Les tentatives des gouvernements irakiens pour placer les Hachd al-Chaabi sous l'autorité de l'État échouent[38]. En 2019, un budget de 2,17 milliards de dollars est alloué aux Hachd[38].

Le , dans un sermon lu en son nom à la mosquée de Kerbala, l'ayatollah Ali al-Sistani appelle à la dissolution des Hachd al-Chaabi et à l'intégration de leurs combattants au sein des services de sécurité de l’État irakien[39].

Lors des Élections législatives irakiennes de 2018, les milices se dotent d'une branche politique et se regroupent autour de l'Alliance Fatah[38].

La 80e brigade, principalement composée de Yézidis, est en revanche réputée proche du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui était intervenu en Irak en 2014 pour protéger cette population des persécutions de l’État islamique. La brigade est régulièrement ciblée par des attaques aériennes de l'armée turque[40].

Idéologie

La plupart sont des milices chiites sont pro-iraniennes, proches du guide de la Révolution Ali Khamenei, et leur objectif est l'instauration en Irak d'un gouvernement islamique chiite fondé sur le Velayat-e faqih[23]. Six groupes chiites en revanche, proches de l'ayatollah Ali al-Sistani, rejettent le Velayat-e faqih[23]. Enfin les Brigades de la paix, dirigées par Moqtada al-Sadr, tiennent une position nationaliste et cherchent à s'éloigner de l'influence iranienne[41].

Les milices présentes sont composées par les confessions religieuses et les groupes ethniques présents en Irak, en majorité des Arabes chiites et des arabo-persans, une minorité d'arabes sunnites tribaux, des assyriens catholiques, des turkmènes d'Irak et des kurdes. Elles sont reliées à la politique de défense de leurs intérêts ethniques et religieux.

Politique

En 2018, après la défaite de l'État islamique, les Hachd al-Chaabi aspirent à jouer un rôle politique en Irak[32]. Comme les milices ne peuvent pas présenter de candidats, beaucoup de leurs chefs démissionnent pour pouvoir participer aux élections[32]. Ils forment une coalition appelée « l'Alliance Fatah » et surnommée la coalition « des moudjahidines »[32]. Les Hachd al-Chaabi demeurent cependant divisés entre les « khameneistes », les « sistanistes » et les « sadristes »[32]. Contre l'avis de Moqtada al-Sadr, « l'Alliance du Fatah » apporte son soutien au Premier ministre Haïder al-Abadi[32]. Cependant l'alliance, formée le , ne dure que 24 heures ; al-Abadi décide finalement de concourir séparément aux législatives[42]. L'Iran soutiendrait pour sa part une candidature d'Hadi Al-Ameri, le chef de l'Organisation Badr[42].

Pertes

Environ 7 500 membres des Hachd al-Chaabi sont tués entre et lors de la seconde guerre civile irakienne[43]. En , Ahmed Al-Assadi, porte-parole des Hachd al-Chaabi, annonce que près de 8 000 miliciens ont été tués et 14 000 blessés au cours du conflit[28]. Cependant en , il hausse le bilan des pertes entre 2014 et 2017 à 9 000 morts et 23 000 blessés[38].

Réactions internationales

En 2016, le commandant de la CJTF-OIR, le lieutenant-général Stephen J. Townsend, a décrit les milices PMF comme des alliés « remarquablement disciplinés » depuis son arrivée. Il a ajouté que les Hachd al-Chaabi pourraient rendre l’Irak plus sûr – si elles devenaient une force semblable à une garde nationale, et non une «marionnette» de l'Iran[44].

Exactions et crimes de guerre

Les milices ont été accusées de nombreux crimes de guerre durant la seconde guerre civile irakienne — racket, enlèvements, meurtres, disparitions forcées, viols, pillages — visant principalement des civils sunnites dans les zones reconquises à l'État islamique[26]. Amnesty International a ainsi recueilli des témoignages décrivant des rafles et exécutions sommaires visant de jeunes hommes[45].

Le , 29 prostituées et deux hommes proxénètes sont massacrés dans le quartier de Zayouna, à Bagdad, probablement par des miliciens chiites[46],[47]. Le , des combattants des Hachd al-Chaabi massacrent au moins 68 civils sunnites dans une mosquée à Hamrine près de Bakouba, dans la province de Diyala[48],[49],[50],[51]. Le , 56 à 77 jeunes hommes sunnites sont fusillés par des miliciens dans le village de Barwana, également dans la province de Diyala[52],[53],[54]. Après la reprise de Tikrit à l'État islamique, des témoins indiquent des destructions d'habitations civiles pour les milices. À ce propos, le vice-président irakien Osama al-Nujaifi déclare que « C’est un message négatif, qui déforme le vrai sens de cette victoire, parce ce sont des actes de vengeance contre des civils »[55]. Les milices sont supposées agir en vengeance du massacre de Tikrit, durant lequel plus de mille prisonniers de guerre chiites ont été exécutés par l'État islamique. Selon Human Rights Watch, en les miliciens chiites exécutent au moins plusieurs dizaines de civils sunnites, ravagent des maisons et de mosquées, et commettent des enlèvements et des pillages dans les environs de Mouqdadiyah, dans la province de Diyala[56]. Lors de la bataille de Mossoul, les milices chiites ont également exercé de nombreuses vengeances à l'encontre de la population sunnite[57].

Membres notables

Bibliographie

Morgan Lotz, Comprendre les Gardiens de la Révolution islamique - Leurs engagements et leurs actions, L'Harmattan, , 274 p. (ISBN 978-2-343-25525-5)

Vidéographie


Liens externes

Notes et références

  1. a b c d et e « New vulnerabilities for Iraq's resilient Popular Mobilization Forces », (consulté le )
  2. « Militants use social media to lure, kill gay Iraqi men » [archive du ], (consulté le )
  3. « The Iraqi militias are copying their overmighty cousins in Iran », sur economist.com, (consulté le )
  4. « Archived copy » [archive du ] (consulté le )
  5. « 10 معلومات قد لا تعرفها عن قوات الباسيج الإيرانية » [archive du ],‎ (consulté le )
  6. « المالكي يكشف تفاصيل جديدة عن سقوط الموصل ويسمي دولتين "فتحت الخزين" - اوروك نيوز » [archive du ] (consulté le )
  7. « روسيا تجهز فصائل الحشد الشعبي باسلحة متطورة لمواجهة القوات التركية – ALJOURNAL NEWS – وكالة اخبار الجورنال », sur www.aljournal.com
  8. « Islamic State: The caliphate strikes back », The Economist,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  9. (en-US) « Who's Who: Quick Facts About Local and Sub-State Forces », sur www.gppi.net (consulté le )
  10. (en-US) Tamer El-Ghobashy et Mustafa Salim, « Top Iraqi Shiite cleric calls for scaling back militia influence, backing prime minister », Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne [archive du ], consulté le )
  11. Mustafa al-Khadhimi, « Iraqi volunteers' victories don't justify atrocities » [archive du ], sur Al-Monitor, (consulté le )
  12. Renad, Faleh Mansour, A Jabar, « The Popular Mobilization Forces and Iraq’s Future » [archive du ], sur Carnegie Middle East Center,
  13. Raffi, Tom Berg, Bateman, « Iraq: At least 23 dead amid fighting after Moqtada al-Sadr quits » [archive du ], sur BBC News,
  14. « الادارة المركزية – مديرية الاعلام » [archive du ], sur al-hashed.net (consulté le )
  15. Pierre-Jean Luizard, Le piège Daech, l'État islamique ou le retour de l'Histoire, La Découverte, , p. 182
  16. a et b  Louis Imbert, « Quel rôle tiennent les milices chiites dans la bataille de Mossoul ? », Le Monde,
  17. Allan Kaval et Louis Imbert, « Après le « califat » de l’EI en Irak et en Syrie, l’Iran, maître du jeu régional », Le Monde,
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  19. Hala Kodmani, « Abou Mehdi Al-Mouhandis, l'autre victime du raid contre Soleimani », Libération,
  20. (ar) « مقتل قائد لواء بالحشد الشعبي ومساعده وأحد مرافقيه في هجوم بطائرة مسيرة شرقي بغداد » [« Un commandant de brigade des Forces de mobilisation populaire, son assistant et un de ses compagnons ont été tués dans une attaque de drone à l'est de Bagdad »], Xinhua,‎ (consulté le )
  21. (ar) « مقتل قيادي وعنصر في فصيل موال لإيران بـ "قصف أمريكي" على مقر للحشد الشعبي في بغداد » [« Un chef et un membre d'une faction pro-iranienne ont été tués par un « bombardement américain » contre le quartier général des Forces de mobilisation populaire à Bagdad »], France 24,‎ (consulté le )
  22. Hélène Sallon, « En Irak, les milices chiites, fer de lance du gouvernement », Le Monde,
  23. a b c et d  Pierre Barbancey, « Les milices chiites d’Irak,un pouvoir dans le pouvoir », L'Humanité,
  24. (en) « The Iraqi militias are copying their overmighty cousins in Iran », The Economist,‎ (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le )
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  27. Allan Kaval, « Les milices chiites à l’assaut de la frontière entre l’Irak et la Syrie », Le Monde,
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  32. a b c d e f et g  Araz Muhamad Arash et Sylvain Mercadier, « Les milices, un enjeu capital de la reconstruction politique de l’Irak », Orient XXI,
  33. a et b (en) Aymenn Jawad Al-Tamimi, « Tribal Hashd in Ninawa: 'Bayariq al-Iraq' (Regiment 38) », sur Aymenn Jawad Al-Tamimi, (consulté le )
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  37. Louis Imbert, « En Irak, le combat des milices pour leur respectabilité », Le Monde,
  38. a b c et d  Hélène Sallon, « Après la mort du général Soleimani, les milices pro-iraniennes veulent parfaire leur mainmise sur l’Irak », Le Monde,
  39. Reuters, « Irak : les milices doivent être dissoutes, dit l'ayatollah Sistani », L’Orient-Le Jour,
  40. AFP, « Le bilan du raid aérien turc contre une clinique passe à 8 morts », sur L'Orient-Le Jour,
  41. Jean-Baptiste Assouad, « Les milices chiites irakiennes, ces autres acteurs de la lutte contre l’EI », L’Orient-Le Jour.,
  42. a et b  Georges Malbrunot, « En Irak, al-Abadi renonce à s'allier avec les milices chiites », Le Figaro,
  43. (ar) « شمول 7500 من شهداء الحشد بقانون التقاعد - شبكة الاعلام العراقي » [archive du ], sur Iraq News,‎
  44. Kimberly Dozier, « Top U.S. General: Two More Years to Beat ISIS », The Daily Beast,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  45. « Irak : des violences religieuses de plus en plus meurtrières », Amnesty International, (consulté le )
  46. Le Monde avec AFP et Reuters, « Attaque contre des maisons de prostitution à Bagdad »,
  47. « Massacre de prostituées en Irak : au moins 31 morts », Le Parisien,
  48. « Irak : 70 morts dans l'attaque d'une mosquée sunnite », Le Monde,
  49. L'Obs avec AFP, « Irak: 32 morts dans une attaque, Washington déterminé à agir contre l'État islamique »,
  50. France 24 avec AFP et Reuters, « Irak : près de 70 morts dans l'attaque d'une mosquée sunnite »,
  51. Le Monde avec AFP, « Irak : 70 morts dans l'attaque d'une mosquée sunnite »,
  52. « Irak : des violences religieuses de plus en plus meurtrières »(Archive.org • Wikiwix • Archive.isGoogle • Que faire ?), Amnesty International
  53. « Irak : Les milices ont commis de nombreux abus, voire des crimes de guerre », Human Rights Watch,
  54. OLJ et AFP, « Massacre présumé de sunnites en Irak, le gouvernement demande une enquête », L’Orient-Le Jour,
  55. « Un habitant de Tikrit : "Les milices chiites détruisent nos maisons" », France 24,
  56. Le Point avec AFP, « Irak : les attaques de milices pourraient devenir des crimes de guerre »,
  57. « État islamique : Reportage exclusif – Mossoul : l’odeur doucereuse des cadavres… », Le Courrier du Maghreb et de l'Orient, (consulté le )