Crise au Moyen-Orient (depuis 2023)

(Redirigé depuis Débordement de la guerre Israël-Hamas)
Crise au Moyen-Orient
Description de l'image Middle East (orthographic projection).svg.
Crédit image:
TownDown
licence CC BY-SA 3.0 🛈
Informations générales
Date Depuis le
(1 an, 7 mois et 24 jours)
Lieu Moyen-Orient : Israël et la bande de Gaza, Cisjordanie, Liban, Syrie, Irak, Jordanie, mer Rouge et Yémen, Iran
Issue

En cours

Belligérants
Drapeau de l'Iran Iran
Hamas
Hezbollah
Houthis
République arabe syrienne (jusqu'en 2024)
...autres alliés[note 3]
Drapeau d’Israël Israël
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
France
Drapeau de la Jordanie Jordanie
...autres soutiens[note 4]
Liban

Syrie (à partir de 2024)[note 1]


Autorité nationale palestinienne[note 2]
Forces en présence
20 000 à + 40 000[18]
20 000 à 100 000[19]
Drapeau d’Israël + 40 000[20]
Drapeau des États-Unis (en Israël) : 100[21]
80 000[22]
Pertes
Bande de Gaza :
+ 52 000 morts[note 5]
Liban :
+ 4 000 morts
Cisjordanie :
+ 900 morts
Syrie :
+ 415 morts
Yémen :
+ 500 morts
Iran :
5 morts
Israël :
+ 1 900 morts
États-Unis :
5 morts
Syrie :
+ 500 morts

Conflit israélo-arabe
Conflit par procuration Iran-Israël
Conflit israélo-palestinien
Conflit israélo-libanais

Batailles

Guerre à Gaza depuis 2023

Chronologie

Engagements militaires

Attaques et massacres

Débordement

Voir aussi

La crise au Moyen-Orient est une série de guerres et de conflits interdépendants, ainsi qu'une instabilité accrue au Moyen-Orient, débutée en 2023 après l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre[23]. Cette attaque terroriste survient après une période de tensions et de violences croissantes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Elle cause la mort d'environ 1 200 personnes en Israël et environ 250 autres sont prises en otages. Israël réagit en déclarant la guerre et en lançant une campagne de bombardements intensifs, puis en envahissant la bande de Gaza, dans le cadre de la guerre à Gaza, où plus de 52 000 Palestiniens ont péri depuis le début du conflit.

Peu après le début de la guerre de Gaza, plusieurs milices de l'Axe de la résistance soutenues par l'Iran rejoignent le conflit contre Israël. Au Liban, le Hezbollah tire des roquettes sur le nord d'Israël, déclenchant un conflit de quatorze mois qui s'est s'aggravé en octobre 2024 en une invasion israélienne du sud du Liban, avant de se conclure par un cessez-le-feu le 27 novembre. En mer Rouge, les Houthis basés au Yémen attaquent des navires en solidarité avec le Hamas, s'attirant les foudres de la communauté internationale, notamment par une série de frappes aériennes menées par les États-Unis et le Royaume-Uni contre des positions tenues par les Houthis.

À deux reprises au cours de la crise, l'Iran et Israël s'affrontent par conflit direct. Les deux pays échangent des attaques sur leurs territoires respectifs en avril et octobre 2024 ; à chaque fois, la défense israélienne est soutenue par une coalition multinationale. En novembre 2024, des groupes d'opposition syriens lancent une offensive qui ravive la guerre civile syrienne, aboutissant à la chute du régime Assad le 8 décembre et à la mise en place d'un gouvernement de transition à la place de l'ancien gouvernement baasiste. Le même jour, les forces israéliennes envahissent la Syrie, le gouvernement israélien déclarant nul et non avenu l'accord de désengagement de 1974 avec la Syrie.

Les conséquences diplomatiques et politiques de la crise sont considérables. L'ampleur des destructions à Gaza conduisent à l'isolement diplomatique d'Israël et à la suspension des négociations de normalisation entre Israël et l'Arabie saoudite. À l'inverse, la crise aurait considérablement affaibli la puissance et l'influence régionales de l'Iran et de ses alliés. Certains accusent Israël de génocide, notamment l'Afrique du Sud dans une affaire en cours devant la Cour internationale de justice ; celle-ci a émise des mandats d'arrêt contre des dirigeants d'Israël et du Hamas pour crimes de guerre.

Événements par théâtre

Israël et la bande de Gaza

Le 7 octobre 2023, le Hamas mène une attaque surprise contre Israël depuis la bande de Gaza, s'emparant de territoires dans le sud d'Israël et tuant environ 1 200 personnes[24],[25],[26]. De plus, environ 250 Israéliens et étrangers sont pris en otages et emmenés Gaza par le Hamas et d'autres groupes armés palestiniens[27]. L'attaque débute par un tir de barrage de plus de 4 000 roquettes et des incursions de parapentes vers Israël[28]. Les combattants du Hamas franchissent également la barrière entre Gaza et Israël et massacrent des civils dans plusieurs localités[29]. Cette journée est décrite par divers médias et hommes politiques, comme la plus sanglante de l'histoire d'Israël et la plus meurtrière pour les Juifs depuis la Shoah[30] En réponse, le gouvernement israélien déclare la guerre pour la première fois depuis la guerre du Kippour de 1973[31].

Après l'attaque du 7 octobre, Israël commence un bombardement et un blocus de la bande de Gaza[32]. L'opération s'intensifie le 13 octobre en raids temporaires dans le nord de la bande de Gaza[32], puis le 27 octobre débute une invasion à grande échelle de Gaza[33], avec comme objectifs la destruction totale du Hamas et la libération des otages[34]. La phase initiale de l'invasion a lieu dans le nord de la bande de Gaza, dont un siège de la ville de Gaza qui commence le 2 novembre[35]. Le Hamas et Israël conviennent d'une trêve de six jours, du 24 au 30 novembre 2023, au cours de laquelle des otages israéliens sont échangés contre des prisonniers palestiniens[36],[37]. Après l'expiration de la trêve en décembre, les troupes israéliennes atteignent la ville de Khan Younès dans le centre de Gaza[38]. Israël mène également une campagne de bombardement de la ville méridionale de Rafah en février[39], capture le poste-frontière de Rafah le 7 mai 2024 alors qu'une offensive dans et autour de la ville débute[40]. Les forces israéliennes pénètre dans Rafah le 14 mai[41]. En juillet, Tsahal lance une seconde bataille à Khan Younès[42]. Le 16 octobre 2024, l'armée israélienne élimine le chef du Hamas, Yahya Sinwar, atteignant ainsi un objectif majeur de l'invasion israélienne de Gaza[43].

La guerre déclenche cependant une crise humanitaire sans précédant dans la bande de Gaza[44], et provoque le déplacement forcé d'environ 1,9 million des 2,2 millions de gazouis d'avant-guerre[45]. Au moins 46 000 civils périssent à la suite du conflit[46]. Le 15 janvier 2025, Israël et le Hamas conviennent d'un cessez-le-feu[47]. Il entre en vigueur quatre jours plus tard, le Hamas conservant le contrôle de la bande de Gaza[48],[49]. Israël rompt le cessez-le-feu en reprenant les bombardements le 18 mars 2025[50].

Cisjordanie

Destroyed section of a street in front of two buildings
Destructions causées par Tsahal à Tulkarem en juillet 2024.

Les tensions et les violences entre les forces militaires israéliennes et les colons en Cisjordanie se sont intensifiées bien avant le début de la guerre de 2023. Selon l’ONU, 2022 est l’année la plus meurtrière jamais enregistrée pour les Palestiniens[51], cependant dépassée par l’année 2023 (du moins jusqu’en septembre), qui représente l’année la plus meurtrière de l’histoire pour les enfants de Cisjordanie[52].

Pendant la guerre de Gaza, les forces israéliennes mènent des incursions et des frappes aériennes quasi quotidiennes dans les communautés palestiniennes du territoire occupé par Israël en Cisjordanie , dont certaines conduisent à des affrontements avec les milices palestiniennes régionales[53],[54].

Dans les premières semaines après l'attaque du Hamas, Israël arrête 63 membres de l'organisation à Tulkarem[55], et vise une mosquée à Jénine, utilisé d'après Tsahal par le Hamas et le Jihad islamique palestinien (JIP)[54],[56],[57]. Simultanément, les attaques des colons israéliens se multiplient au cours du premier mois de la guerre[58], dans le cadre d'une augmentation générale de la violence des colons[59] qui provoque le déplacement plus de 1 500 Palestiniens pendant la guerre[60]. Le 28 août 2024, Israël lance une vaste opération militaire en Cisjordanie consistant en des raids, des frappes aériennes et le blocage des points d'entrée à Jénine et Tulkarem[61],[62],[63], marquant sa plus grande offensive sur le territoire depuis la Seconde Intifada[53]. Le 21 janvier 2025, Israël lance son premier raid majeur post-cessez-le-feu, ciblant Jénine, et annonce son intention de maintenir une présence militaire à long terme dans la ville, marquant ainsi un changement de stratégie[64].

De plus, des affrontements éclatent entre l'Autorité palestinienne (AP) et les groupes combattants qui lui sont opposés en Cisjordanie[65]. L'AP dispose d'une autorité administrative partielle dans la région[66],[67], et est dominée par le Fatah[68], dont les collaborations avec l'armée israélienne pour la sécurité[66],[69] sont critiquées par des groupes armés comme le Hamas et le JIP[65]. Les affrontements s'intensifient en juillet 2024 [70], et en octobre, l'AP commence une répression des insurgés à Tubas face à la campagne de déstabilisation de l'Iran, œuvrant dans l'ombre en faveur des milices locales[65],[71]. En décembre 2024, l'AP lance une seconde offensive à Jénine ciblant les brigades de Jénine[67],[66], un groupe de coordination des milices locales[68].

Liban

Une série d'affrontements frontaliers entre Israël et le Hezbollah libanais, le long de la frontière israélo-libanaise, débute le 8 octobre 2023[72],[73],[74], lorsque le Hezbollah attaque la région des fermes de Chebaa en soutien à l'attaque du Hamas contre Israël la veille. Israël riposte en attaquant les positions du Hezbollah dans le sud du Liban[75],[76]. Les escarmouches entre les deux parties se poursuivent ensuite dans le sud du Liban et le nord d'Israël, notamment sur le plateau du Golan occupé par Israël[77]. Le Hezbollah déclare initialement attaquer Israël jusqu'à ce que ce dernier mette fin à ses opérations à Gaza[78],[79]; ces attaques provoquent le déplacement de 96 000 Israéliens du nord d'Israël[80].

Le 2 janvier 2024, Israël mène une frappe aérienne dans la banlieue de Dahieh à Beyrouth, assassinant le chef adjoint du Hamas, Saleh al-Arouri[81]. Le Hezbollah riposte le 6 janvier en lançant des roquettes sur une base israélienne près du mont Méron[82],[83]. Deux jours plus tard, Israël élimine le commandant du Hezbollah accusé d'avoir perpétré cette attaque[84]. Le 27 juillet, 12 enfants sont tués sur le plateau du Golan lors d'une attaque dont Israël accuse le Hezbollah[85],[86],[87]. En réponse, Israël tue le commandant du Hezbollah, Fouad Chokr, à Beyrouth le 30 juillet[88].

En septembre 2024, une opération israélienne entraîne l'explosion simultanée de milliers de téléavertisseurs portables utilisés par le Hezbollah le 17 septembre[89] et de centaines de talkies-walkies le lendemain[90]. L'attaque, qui tue 42 personnes[91],[92], marque le début d'une campagne intensive contre le Hezbollah[93]. Dans les jours suivant, Israël poursuit ses attaques au Liban et mène des bombardements aériens massifs provoquant la mort de plus de 700 personnes[94], notamment le 20 septembre 2024, qui coûte la vie à Ibrahim Aqil, le commandant de la force Redwan du Hezbollah[95]. Le 27 septembre, Israël assassine Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, lors d'une attaque contre le quartier général du groupe à Beyrouth[96].

Le 30 septembre 2024, Israël lance une invasion du Sud-Liban[97]. Selon les autorités israéliennes, 63 000 Israéliens ont dû quitter la zone frontalière avec le Liban à cause des roquettes par le Hezbollah[98],[99],[100]. Le 15 octobre, plus de 25 % du Liban est sous le coup d'ordres d'évacuation israéliens[101]. Durant l'invasion, Israël capture et détruit plusieurs villages et villes du Sud-Liban, tout en poursuivant ses frappes aériennes à travers le pays[99]. Au cours du conflit, plus de 3 700 civils libanais sont tués et environ 1,3 million sont déplacées[102],[103],[104]. Le 27 novembre, Israël et le Hezbollah conviennent d'un cessez-le-feu de 60 jours destiné à mettre un terme durable au conflit[105],[106]. Bien qu'ayant échangé des attaques tout en s'accusant mutuellement de violer le cessez-le-feu, l'accord demeure largement respecté par les deux parties[104].

Yémen et la mer Rouge

Peu après le début de la guerre de Gaza en octobre 2023, les Houthis basés au Yémen commencent à cibler les navires marchands et bâtiments de guerre traversant la mer Rouge[107]. Le 31 octobre, le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, déclare que le groupe a lancé des missiles balistiques et des drones vers Israël, et qu'ils continueront de le faire « pour aider les Palestiniens à la victoire »[108]. Le groupe annonce cibler les navires liés à Israël, mais attaqua principalement sans distinction de nombreux navires ayant aucun lien avec le pays[109]. Le 19 novembre, le Galaxy Leader, un cargo affrété par une entreprise de logistique japonaise avec 25 personnes à bord, est détourné par les Houthis à l'aide d'un hélicoptère Mil Mi-17[110]. Le 18 février 2024, le MV Rubymar est touché par deux missiles antinavires alors qu'il transporte une cargaison d'engrais. Après avoir dérivé pendant des semaines, le navire sombre le 2 mars au large du Yémen des suites de l'attaque, devenant ainsi le premier navire coulé par une attaque des Houthis depuis le début de la crise en octobre 2023[111].

En mai 2024, les Houthis ont mené plus de 50 attaques[112]; selon Abdul-Malik al-Houthi, ses forces ont lancé 606 missiles balistiques et drones contre 107 navires affiliés à Israël et ses alliés à travers la mer Rouge, le détroit de Bab-el-Mandeb, le golfe d'Aden et l'océan Indien[113]. Pour éviter les attaques, de nombreux navires évitent le canal de Suez et la mer Rouge en contournant le cap de Bonne-Espérance à la pointe sud de l'Afrique, ce qui entraîne une augmentation des coûts de transport[114].

L'USS Carney fait feu sur des missiles Houthis visant Israël au-dessus de la mer Rouge le 19 octobre 2023.

La première confrontation a lieu le 19 octobre 2023, lorsque l'USS Carney abat plusieurs missiles se dirigeant vers le nord, au-dessus de la mer Rouge, en direction d'Israël[115]. En décembre, les États-Unis lancent l'opération Gardien de la prospérité, une coalition navale multinationale visant à combattre les attaques en mer Rouge[116]. La coalition comprend les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Australie, Bahreïn, le Canada, la France, l'Italie, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, les Seychelles et l'Espagne[117],[118]. En février 2024, l'Union européenne lance l'opération Aspide, comprenant la Grèce, l'Italie, la France, l'Allemagne, la Belgique et d'autres membres de l'UE ; contrairement à l'opération Gardien de la prospérité, Aspide est une coalition purement défensive[17]. Le 3 janvier 2024, les États-Unis et 12 autres pays lancent un ultimatum aux Houthis, les avertissant de cesser leurs attaques sous peine d'intervention militaire[118]. Le 12 janvier, les États-Unis et le Royaume-Uni mènent des frappes aériennes au Yémen contrôlé par les Houthis[119], à la suite d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies condamnant leurs attaques successives[120],[121]. Les frappes sont ordonnées par le président américain Joe Biden[122],[123]. Les deux pays ont lancé 452 attaques au Yémen en mai 2024[113].

Après une attaque de drone des Houthis en juillet 2024 près du bureau de l'ambassade des États-Unis à Tel Aviv[124], Israël riposte en attaquant des installations militaires et des dépôts pétroliers à Al-Hodeïda, au Yémen[125]. Tsahal attaque de nouveau le Yémen en septembre, au cours duquel six personnes sont tuées[126]. Après les attaques Houthis de décembre 2024, l'État hébreu lance deux vagues de frappes à Al-Hodeïda et à Sanaa, tuant au total 13 personnes[127]. Les attaques israéliennes au Yémen se poursuivent en 2025[128]. Le 15 mars, les États-Unis déclarent avoir lancé des frappes aériennes et navales sur des dizaines de cibles houthies, sur ordre du président Trump qui a ordonné une escalade de la campagne militaire contre le groupe[129]. Le 18 mars, les Houthis promettent une réponse à la suite des frappes israéliennes de mars 2025 sur Gaza[130]. Le 2 avril, les forces iraniennes se retirent du Yémen[131]. Le 17 avril, l'armée américaine annonce avoir frappé le port de carburant de Ras Issa dans l'ouest du Yémen[132],[133]. La frappe aurait tué au moins 80 personnes et blessé au moins 150 autres[134],[135]. Le 28 avril, les frappes américaines touchent un centre de détention de migrants africains dans le gouvernorat de Sa'dah, tuant au moins 68 personnes et en blessant 47 autres[136],[137]. Le 4 mai 2025, un missile balistique lancé par les Houthis frappe un terrain vague dans l'enceinte de l'aéroport international de Tel Aviv-David Ben Gourion, faisant 6 blessés légers, des dégâts très mineurs et causant un cratère d'impacte large et profond de plusieurs dizaines de mètres. De nombreuses compagnies aériennes occidentales annoncent suspendre leur vol vers Tel-Aviv après ce bombardement[138]. Les Houthis revendiquent avoir lancé un « missile balistique hypersonique »[139]. En représailles, l'armée israélienne mène le lendemain des frappes aériennes au Yémen en ciblant des infrastructures le long de la côte, notamment le port d'Al-Hodeïda et une usine de béton à Badschil[140].

Syrie

Premières attaques israéliennes

Entre le début de la guerre de Gaza en octobre 2023 et octobre 2024, Israël a lancé plus de 220 attaques contre la Syrie, par le biais de raids aériens et d'artillerie, tuant 296 personnes. Cependant, le gouvernement syrien, sous la présidence de Bachar al-Assad, reste largement à l'écart du conflit régional[141].

Au cours du premier mois de la guerre, Israël lance des attaques contre les aéroports syriens[142],[143] et dans le sud-ouest de la Syrie[144]. L'État hébreu poursuit ses frappes en Syrie en 2024, notamment à Damas[145] et à Alep[146]. En janvier, Israël élimine un général iranien de la force Al-Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et 12 autres personnes[147]. Le 1er avril, Tsahal bombarde l'annexe consulaire de l'ambassade d'Iran à Damas, où 16 personnes sont tués, dont Mohammad Reza Zahedi, commandant de la force Al-Qods en Syrie et au Liban[148],[149]. En septembre, Israël attaque et frappe Masyaf, tuant au moins 18 personnes[150], et en octobre, les frappes tuent 13 personnes à Damas[141] et 10 à al-Qousseir[151]. En novembre, 23 personnes sont tués en Syrie dans des frappes ciblant le Jihad islamique palestinien[152],[153],[154], et 92 autres combattants soutenus par l'Iran de divers groupes plus tard dans le mois dans les environs de Palmyre[155],[156].

Offensives de l'opposition et fin du régime d'Assad

Carte des avancées rebelles lors des offensives de l'opposition syrienne qui ont conduit à la chute du régime Assad le 8 décembre 2024.

Le 27 novembre 2024, une coalition de groupes d'opposition syriens lance une offensive surprise contre le gouvernement syrien dirigé par Bachar el-Assad dans le nord-ouest du pays[157]. Cette offensive intervient alors que des alliés clés du gouvernement Assad – la Russie, l'Iran et le Hezbollah – sont affaiblis par d'autres conflits[158],[159]. Menée par Hayat Tahrir al-Cham (HTS) et appuyée par des rebelles soutenus par la Turquie, cette offensive est la première depuis le cessez-le-feu de 2020, permettant une atténuation des principaux combats de la guerre civile syrienne, en cours depuis 2011[160].

Le 30 novembre, le HTS prend le contrôle de la majeure partie d'Alep[161], la Russie intervenant pour mener des frappes aériennes sur les positions rebelles[162]. Le 1er décembre, les rebelles prennent le contrôle de vastes territoires dans les gouvernorats de Hama, d'Idlib et d'Alep, et lancent une offensive sur la ville de Hama[157],[163]. Celle-ci tombe aux mains du HTS le 5 décembre[164] et, le 7 décembre, ils progressent vers le sud pour prendre la ville de Homs, séparant ainsi le gouvernement de Damas des côtes syriennes[165]. Pendant ce temps, la Chambre des opérations du Sud lance un assaut contre le gouvernement de Deraa et progresse dans la banlieue sud de Damas, tandis que l'Armée syrienne libre, ayant capturé Palmyre, approche de la capitale par l'est[166].

Damas tombe aux mains des rebelles au petit matin du 8 décembre, 11 jours après le début de l'offensive, et HTS proclame la fin du régime d'Assad alors que celui-ci fuit le pays pour Moscou[167],[168]. Ahmed al-Charaa, devient le dirigeant de facto de la Syrie[169] et établit un gouvernement de transition dirigé par Mohammed al-Bachir comme Premier ministre par intérim du pays jusqu'en mars 2025[170].

Invasion israélienne

Après la chute du régime d'Assad, Netanyahou déclare l'accord frontalier israélo-syrien de 1974 comment étant « effondré » et ordonne à l'armée israélienne de commencer une invasion de la zone tampon en Syrie le long des hauteurs du Golan[171]. Israël envahit le côté syrien du mont Hermon[172], occupe des villages frontaliers dans les parties contrôlées par la Syrie des hauteurs du Golan[173]. Damas et le sud de la Syrie sont bombardés, notamment des stocks d'armes et des bases aériennes abandonnées des forces armées arabes syriennes (FAAS)[174],[175]. Le 9 décembre, Tsahal mène plus de 100 frappes aériennes à travers la Syrie[176], y compris une frappe sur le port de Lattaquié[177]. Ces attaques, ayant détruit une grande partie des moyens navals et aériens de l'ancienne SAAF et de ses défenses aériennes[178],[179],[68], auraient été nécessaires pour empêcher les « extrémistes de s'emparer d'armes abandonnées »[180]. Al-Charaa condamne les actions d'Israël mais déclare que la Syrie n'entrera pas dans un nouveau conflit[68].

Irak et Jordanie

Attaques contre des bases militaires américaines

À partir du 17 octobre 2023 et en réponse au soutien des États-Unis à Israël dans la guerre entre Israël et le Hamas, les milices soutenues par l’Iran lancent une série coordonnée de plus de 130 attaques contre des bases et des actifs militaires américains en Syrie et en Irak[181],[182]. Ces attaques blessent des dizaines de militaires américains et trois perdent la vie le 28 janvier 2024. En réponse, les États-Unis lancent de multiples contre-attaques, entraînant la mort de plus de 30 combattants, dont un haut commandant du mouvement al-Nujaba, Mushtaq Talib al-Saïdi[183].

Attaques irakiennes contre Israël

Depuis novembre 2023, la Résistance islamique en Irak revendique la responsabilité d’attaques de drones et de missiles contre Israël en représailles à la guerre que le pays mène dans la bande de Gaza. Le groupe déclare maintenir les « frappes contre les bastions ennemis ». Celles-ci sont localisées à Eilat, sur la côte de la mer Morte[184],[185], sur le plateau du Golan occupé par Israël[186], sur le gisement de Karish[187], dans la baie de Haïfa[188], à Ashdod[189], à Kiryat Shmona[190] et à Tel-Aviv[191],[192].

Frappes de missiles iraniens au Kurdistan irakien et au Pakistan

Le 15 janvier 2024, l’Iran mènent une série de frappes aériennes et de drones en Irak et en Syrie, affirmant avoir ciblé le siège régional de l’agence de renseignement israélienne Mossad et plusieurs bastions de groupes terroristes en réponse aux attentats de Kerman le 3 janvier, dont l’État islamique a assumé la responsabilité[193],[194]. La ville d'Erbil, capitale de la région autonome du Kurdistan irakien, est la cible de 11 des 15 missiles tirés au total. Les quatre missiles restants sont dirigés vers le gouvernorat syrien d'Idlib, ciblant les zones contrôlées par l'opposition syrienne[195],[196]. À Erbil même, l’attaque iranienne tue quatre civils et en blesse 17 autres[197]. Les affirmations de l'Iran selon lesquelles les autorités auraient ciblé la présence israélienne au Kurdistan et les groupes terroristes en Syrie sont rejetées par le gouvernement irakien et le gouvernement autonome kurde, qui ont tous deux condamné l'attaque[198].

Le 16 janvier 2024, l’Iran mène des frappes au Pakistan visant Jaish ul-Adl , un groupe combattant islamique sunnite[199].

Iran

Crédit image:
licence CC BY-SA 3.0 🛈
Infographie des frappes iraniennes contre Israël d'avril 2024.

Dans la nuit du 13 et 14 avril 2024, à la suite de l'attaque israélienne contre le consulat iranien à Damas, le Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran lance plusieurs centaines de drones Shahed 136, ainsi que, plus tard dans la nuit, des missiles balistiques et de croisière emportant des charges conventionnelles (pour un total de près de 300 vecteurs)[200]. L'attaque est coordonnée avec les forces de mobilisation populaire d'Irak, le groupe libanais du Hezbollah et les Houthis du Yémen[201]. La plupart de ces vecteurs, lents (les drônes Shahed volant à 185 km/h seulement), mettent ainsi plusieurs heures à atteindre les espaces ciblés. 99% de ces vecteurs sont interceptés avant leur arrivée au sol, soit par les défenses anti-aériennes françaises ou américaines stationnées dans la région, soit par les défenses anti-aériennes israéliennes (notamment au sein de la composante Iron Dome).

Il s'agit de la première attaque directe de l'Iran contre Israël et du premier affrontement direct depuis le début du conflit par procuration Iran-Israël en 1985[202].

Israël mène des opérations militaires de représailles en Iran, en Irak et en Syrie le 19 avril 2024[203].

De nouvelles frappes iraniennes contre Israël sont menées le 1er octobre 2024 au moyen de missiles balistiques lancés en deux vagues[204],[205]. Des explosions sont entendues au-dessus de Tel-Aviv et de Jérusalem. L'armée israélienne confirme que plus de 180 missiles ont été tirés par l'Iran[206] et selon Beyrouth il s'agirait de plus de 400 engins balistiques[207]. Un Palestinien est tué et plusieurs autres sont blessés par des fragments de roquettes à Jéricho[208]. Cette attaque est lancée en réponse à l'assassinat par Israël du chef du Hamas Ismaël Haniyeh le 31 juillet 2024 à Téhéran et du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah lors du bombardement du siège du Hezbollah le 27 septembre. C'est la deuxième fois que l'Iran attaque ouvertement Israël depuis son propre territoire après la vague de bombardement du 13 avril 2024.

Programme nucléaire iranien

Après la lettre de Trump à l'Iran, la marine du CGRI saisit deux pétroliers saoudiens dans le golfe Persique[209]. En avril, selon le ministre des Affaires étrangères français, si l'Iran obtient l'arme nucléaire, une guerre sera quasiment inévitable[210]. D'après le président américain Trump, l'Iran souhaite des négociations directes[211].

« Les Iraniens sont prêts à la guerre, même si les États-Unis attaquent en premier », déclare en avril 2025 le général Hossein Salami[212].

Le 7 avril, le ministre des Affaires étrangères iranien annonce que l'Iran et les États-Unis entameront des négociations indirectes mais importantes à Oman[213].

Pertes

Cisjordanie

En Cisjordanie, les violences liées au conflit ont tué 742 Palestiniens[214] et en ont blessé au moins 5 768 à la mi-2024[215]. Plusieurs milliers de travailleurs gazaouis se trouvent en Israël au déclenchement du conflit. Au 16 octobre, certains d'entre eux sont détenus dans un « centre de détention » en Cisjordanie tandis que d'autres cherchent refuge dans les communautés palestiniennes de Cisjordanie[216]. Selon le ministre du Travail de l'Autorité palestinienne, 4 500 travailleurs sont portés disparus, tandis que le média israélien N12 rapporte que 4 000 Gazaouis se trouvent dans des centres de détention israéliens. Selon la Société des prisonniers palestiniens, les forces israéliennes ont arrêté plus de 1 450 Palestiniens de Cisjordanie depuis le 7 octobre[217]. Le 29 octobre, trente organisations israéliennes de défense des droits humains abordent la violence des colons en Cisjordanie, demandant à la communauté internationale « d'agir de toute urgence » pour y mettre fin[218]. Le 30 octobre, le gouvernement allemand appelle Israël à protéger les Palestiniens en Cisjordanie[219]. Le 31 octobre, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell « condamne fermement » les attaques de colons en Cisjordanie[220]. Linda Thomas-Greenfield déclare que les États-Unis sont « profondément préoccupés » tout en condamnant les meurtres de Palestiniens en Cisjordanie[221].

Liban

Selon le bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires, 76 000 Libanais ont été déplacés de leurs foyers. Au 8 janvier 2024, le ministère de la Santé publique du Liban fait état de 570 personnes blessées[222].

Le 13 octobre, une frappe d'artillerie israélienne tue Issam Abdallah , vidéaste de Reuters, et blesse six autres journalistes de Reuters, de l'Agence France-Presse et d'Al Jazeera[223]. Deux autres journalistes d'Al Mayadeen sont également tués. Au moins sept journalistes ont été blessés lors d'attaques menées par Tsahal.

Les bombardements israéliens au Liban en font au moins 1 110 morts[224] en majorité des civils[225] selon le ministère libanais de la Santé. Il y a 1,2 million de réfugiés supplémentaires au Liban en raison du conflit[226],[227]. Le bilan humain en un an, depuis le début des affrontements frontaliers entre Israël et le Hezbollah le 8 octobre 2023, est lui de plus de 2 000 morts à la date du [228], et de plus de 9 383 blessés[229].

Israël

Au moins 65 000 civils ont été déplacés lors d'une évacuation massive du nord d'Israël. Trois civils israéliens perdent la vie. Le 5 novembre, deux autres sont tués, notamment par une frappe de missiles antichar contre le kibboutz de Yiftah et de Kiryat Shmona[230]. Le 23 novembre, lors de l'attaque la plus meurtrière menée par le Hezbollah depuis le début des affrontements, des tirs de missiles antichar et de mortier du Hezbollah tuent un employé de la société Israel Electric effectuant des travaux de réparation et blessent 21 autres Israéliens, dont sept soldats de Tsahal et six collègues de la victime[231],[232].

Au total, 12 soldats de Tsahal, dont le commandant adjoint Alim Abdallah, et 6 civils ont été tués lors de frappes lancées depuis le Liban vers le nord d'Israël[233].

Mer Rouge et Yémen

Les frappes aériennes menées par les États-Unis au Yémen ont tué 10 rebelles Houthis et blessé 2 autres le 31 décembre 2023[234]. Cinq autres ont été tués et 6 autres blessés lors des attaques du 12 janvier 2024[235].

Deux Navy Seals américains sont déclarés morts après avoir été portés disparus lors d'une opération visant à saisir des armes iraniennes destinées aux Houthis au Yémen[236].

Notes et références

Notes
  1. La Syrie est actuellement gouvernée par un gouvernement de transition formé après la chute du régime d'Assad, allié à l'Iran, aux mains de divers rebelles anti-gouvernementaux en 2024[1]. Israël a envahi la région frontalière autour du plateau du Golan après la chute d'Assad et a mené des frappes aériennes contre l'équipement et les bases de l'ancien gouvernement[2]; bien que les dirigeants syriens de transition aient condamné l'invasion israélienne, ils ne se sont pas engagés dans un conflit direct avec Israël et ont plutôt fait pression pour des relations cordiales avec le pays[3]
  2. L'Autorité palestinienne, le gouvernement de l'État de Palestine basé en Cisjordanie, n'est pas un allié d'Israël, bien qu'elle coopère avec l'armée israélienne dans les zones contrôlées par les Palestiniens en Cisjordanie et qu'elle soit en conflit avec les milices palestiniennes locales opposées à Israël pendant la crise[4].
  3. L'Axe de la Résistance est une coalition informelle de milices du Moyen-Orient alignées sur l'Iran[5]. Aux côtés du Hamas, du Hezbollah, des Houthis et de la Syrie baasiste, les principaux participants au conflit comprennent le Jihad islamique palestinien[6] et la Résistance islamique en Irak[7], ainsi que de plus petits groupes combattants palestiniens de la Salle d'opérations conjointe[8] et plusieurs milices libanaises[9]. Les brigades Al-Ashtar basées à Bahreïn[10] et les Frères musulmans ont également engagé un conflit avec Israël pendant la crise[11]. La Russie a fourni une assistance militaire aux Houthis et a mené plusieurs frappes aériennes du côté de la Syrie baasiste lors des offensives de l'opposition syrienne de 2024[12],[13].
  4. Au cours du conflit, Israël a reçu une aide militaire de divers gouvernements étrangers[14]. Le pays a été aidé par les renseignements de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis dans sa défense contre les attaques iraniennes en 2024[15], et deux coalitions multinationales se sont alliées à Israël dans la crise de la mer Rouge : l'opération Prosperity Guardian dirigée par les États-Unis[16] et l'opération Aspides dirigée par l'Union européenne[17].
  5. Environ 64 000 personnes auraient été tuées, et plus de 14 000 personnes seraient mortes ou portées disparues.
Références
  1. (en-US) Euan Ward, « What We Know About Ahmed al-Shara, Syria's Interim President », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Simon Speakman Cordall et Justin Salhani, « Why is Israel attacking Syria? », sur Al Jazeera, (consulté le )
  3. (en) Hadeel Al-Shalchi, « New leaders in Damascus call for cordial Syria ties with a resistant Israel », NPR,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Mat Nashed, « Palestinian Authority's raid on Jenin appeals to Israeli, Western interests », sur Al Jazeera, (consulté le )
  5. (en) Fatima Al-Kassab, « What is the 'axis of resistance' of Iran-backed groups in the Middle East? », NPR,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en-US) Eve Sampson, « What Is Palestinian Islamic Jihad? », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Lior Ben-Ari et Yoav Zitun, « Iran-backed militias in Iraq claim struck Israel's Karish natural gas rig in Mediterranean », Ynetnews,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (en-GB) Abdelali Ragad, Richard Irvine-Brown, Benedict Garman et Sean Seddon, « How Hamas built a force to attack Israel on 7 October », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Nada Homsi, « 'We're with the resistance': Hezbollah allies the Fajr Forces join Lebanon-Israel front », sur The National, (consulté le )
  10. (en) « Bahraini resistance group claims drone attack on Israeli port », sur Islamic Republic News Agency, (consulté le )
  11. (en) Agence France-Presse, « Israel army kills two attackers who crossed from Jordan », sur France 24, (consulté le )
  12. Sean Matthews, « Exclusive: US intelligence suggests Russian military is advising Houthis inside Yemen », sur Middle East Eye, (consulté le )
  13. (en) Eyad Kourdi, Tim Lister, Sophie Tanno, Haley Britzky et Raja Razek, « Syrian and Russian jets step up strikes on rebels after opposition seizes much of Aleppo », sur CNN, (consulté le )
  14. (en-US) Terrence Guay, « Where do Israel and Hamas get their weapons? », sur The Conversation, (consulté le )
  15. (en) Matt Bradley, « An uneasy alliance of Arab states helped defend Israel from Iran. Their resolve may soon be tested. », sur NBC News, (consulté le )
  16. (en-GB) Dan Sabbagh, « US announces naval coalition to defend Red Sea shipping from Houthi attacks », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  17. a et b (en) Sunniva Rose, « EU's Aspides mission to the Red Sea will be based in Greece », sur The National, (consulté le )
  18. Samia Nakhoul, « How Hamas secretly built a 'mini-army' to fight Israel », Reuters,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  19. « What is Hezbollah and why is Israel attacking Lebanon? », BBC News,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  20. Robert A. Pape, « Israel's Failed Bombing Campaign in Gaza », Foreign Affairs,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  21. Helene Cooper, « U.S. To Deploy Missile Defense System and About 100 Troops to Israel », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  22. IISS, The Military Balance 2023, Routledge, , p. 338
  23. Kim Hjelmgaard, « Spiking West Bank violence adds another front to Israel's collection of conflicts » [archive du ], sur USA Today, (consulté le )
  24. « Israel's Dead: The Names of Those Killed in Hamas Attacks, Massacres and the Israel-Hamas War » [archive du ], sur Haaretz, (consulté le )
  25. « Israel retaliation kills 230 Palestinians after Hamas operation », Al Jazeera,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  26. Daniel Estrin, « In surprise deadly attacks, Israel says Palestinian militants infiltrated from Gaza », NPR,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  27. (en-GB) Harriet Sherwood, « Hamas says 250 people held hostage in Gaza », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne [archive du ], consulté le )
  28. (en) « Probe reveals 6,000 Gazans infiltrated Israel during October 7 massacre – report », The Jerusalem Post,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  29. « Doubling previous numbers, report says 6,000 Gazans – including 3,800 trained Hamas terrorists – broke into Israel on Oct. 7 », The Times of Israel,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  30. « Hamas's attack was the bloodiest in Israel's history », The Economist,‎ (ISSN 0013-0613, lire en ligne [archive du ] Accès payant, consulté le ) :

    « The most searing historical comparison predates Israel’s founding. Not all of Hamas’s victims were Israeli, and not all of the Israeli dead were Jewish. But under reasonable assumptions about the ethnic make-up of those killed in this and previous attacks, the last time before October 7th that this many Jews were murdered on a single day was during the Holocaust. »

  31. « Israel officially declares war for 1st time since 1973 as death toll mounts to 600 », The Times of India,‎ (ISSN 0971-8257, lire en ligne [archive du ], consulté le )
  32. a et b Lauren Leatherby, « A surprise attack by Hamas and Israel's response », The New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  33. James Mackenzie et Maayan Lubell, « Israel launches Gaza war's second phase with ground operation, Netanyahu says », Reuters,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  34. « Can Israel achieve its war goals in Gaza? », Financial Times,‎ (lire en ligne [archive du ] Accès payant)
  35. « IDF chief: Israeli forces have Gaza city surrounded », The Jerusalem Post,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  36. (en) « Pause ends and fighting resumes », NBC News,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  37. Dan Sabbagh et Jason Burke, « Israel launches strikes on Gaza as fighting resumes after truce expires », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne [archive du ], consulté le )
  38. (en-US) « IDF: Troops fighting in heart of Khan Younis in most intensive battles since ground op began », Times of Israel,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  39. (en) « Israeli strikes hit Rafah after Biden warns Netanyahu to have 'credible' plan to protect civilians », AP News,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  40. (en) « Israel seizes Gaza's vital Rafah crossing, but the US says it isn't the full invasion many fear », AP News,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  41. Nidal Al-Mughrabi, « Israeli tanks push into Gaza's Rafah, as battles rage in the north », Reuters,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  42. (en-US) Emanuel Fabian, « IDF orders evacuation of part of Gaza safe zone, says Hamas deeply embedded in area », Times of Israel,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  43. (en-GB) « How Israel killed enemy number one Yahya Sinwar », sur www.bbc.com, (consulté le )
  44. Ellen Ioanes, « Gaza's spiraling humanitarian crisis, explained » [archive du ], sur Vox, (consulté le )
  45. Gabrielle Tétrault-Farber, « UN rights chief warns of heightened risk of 'atrocity crimes' in Gaza », Reuters,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  46. (en-US) Agence France-Presse, « Health Ministry In Hamas-run Gaza Says 19 Killed In 24 Hours » [archive du ], sur Barron's, Dow Jones & Company, (consulté le )
  47. (en-US) Adam Rasgon, Patrick Kingsley, Aaron Boxerman, Ronen Bergman, Peter Baker et Isabel Kershner, « What We Know About the Israel-Hamas Cease-Fire Agreement », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  48. « Hamas' tight grip on Gaza complicates plan for lasting peace », sur Reuters,
  49. (en-US) Adam Rasgon et Iyad Abuheweila, « Hamas Takes Charge in Gaza After 15 Months of War », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  50. (en) Helen Regan et Abeer Salman, « Gaza truce shatters as Israel carries out wave of deadly strikes and says it has 'returned to fighting' », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le )
  51. « Protection of Civilians occupied Palestinian territory » [archive du ], UNOCHA (consulté le )
  52. « 2023 marks deadliest year on record for children in the occupied West Bank » [archive du ], ReliefWeb, Save the Children, (consulté le )
  53. a et b (en) « Israeli operation in occupied West Bank leaves at least 10 dead in largest raid in decades », NBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  54. a et b « Israel strikes militant compound under West Bank mosque, military says », Reuters,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  55. (en) Kareem Khadder, Abeer Salman, Eyad Kourdi et Jo Shelley, « Hamas spokesman among scores detained in occupied West Bank », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le )
  56. « Israel strikes mosque in occupied West Bank refugee camp », Al Jazeera,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  57. « Israel carries out air strike on West Bank city Jenin », BBC,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  58. Louisa Loveluck, « Settler violence is erasing Palestinian communities in the West Bank », The Washington Post,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  59. (en) Farah Najjar, Edna Mohamed et Joseph Stepansky, « Israel-Hamas war updates: Israel's Jabalia attacks may be 'war crimes' – UN », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  60. (en-GB) « Israeli settlements surge amidst Gaza war », Channel 4 News,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  61. (en-US) John Hudson, Loveday Morris, Frances Vinall, Claire Parker et Hazem Balousha, « Israel launches major operation in West Bank; Palestinian officials say 9 killed », The Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
  62. (en-US) Jacob Magid (Times of Israel Staff), « UN calls for end to IDF's West Bank raid; Israel: We have to thwart suicide bombings », The Times of Israel,‎ (lire en ligne, consulté le )
  63. (en) « Israel launches a big military operation in the West Bank and kills at least 10 Hamas militants », sur AP News, (consulté le )
  64. (en) « Katz: IDF to remain in Jenin even after operation », sur The Jerusalem Post | JPost.com, (consulté le )
  65. a b et c Ali Sawafta, « Palestinian Authority treads tightrope in West Bank crackdown on militants », Reuters,‎ (lire en ligne)
  66. a b et c (en) « Jenin Brigades commander killed as PA forces raid occupied West Bank camp », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  67. a et b Fadwa Hodali et Dan Williams, « Palestinian Authority Mounts Rare, Lethal Raids in West Bank », Bloomberg News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  68. a b c et d (en) « Israel intensifies Syria attacks, but HTS leader says doesn't want conflict », sur Al Jazeera, (consulté le )
  69. (en-US) Steven Erlanger et Sergey Ponomarev, « Palestinian Fighters in West Bank Seek to Emulate Hamas in Gaza », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  70. (ar) « اشتباكات بين مسلحين وأجهزة أمن السلطة الفلسطينية في الضفة الغربية .. بذور حرب أهلية؟ », sur Mount Carlo Doualiya,‎ (consulté le )
  71. (en) « IRAN UPDATE, OCTOBER 24, 2024 », sur Institute for the Study of War, (consulté le )
  72. Neri Zilber, « Israel's dilemma in confronting the threat from Hezbollah », sur Christian Science Monitor, (ISSN 0882-7729, consulté le )
  73. (en-GB) « Lebanon: Three journalists killed in Israeli air strike », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  74. « Tensions high in south Lebanon in anticipation of Hezbollah's next move », sur Arab News, (consulté le )
  75. (en) « Israel, Hezbollah exchange fire, raising regional tensions », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  76. (en) « Israel, Hezbollah exchange artillery, rocket fire », Reuters,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  77. (en) « Israel, Hezbollah exchange artillery, rocket fire », Reuters,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  78. « Mapping 11 months of Israel-Lebanon cross-border attacks », Al Jazeera,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  79. (en-US) Ben Hubbard, « A Battered and Diminished Hezbollah Accepts a Cease-Fire », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  80. Estelle Shirbon, « Dangerous stasis on Israel's northern border leaves evacuees in limbo », Reuters,‎ (lire en ligne)
  81. « Explosion hits southern Beirut, killing Hamas official Saleh al-Arouri », Middle East Eye,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  82. Jared Malsin et William Mauldin, « Hezbollah Fires Rocket Barrage Into Israel as Blinken Mounts New De-Escalation Push », The Wall Street Journal,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  83. « Israel Admits Hezbollah Strike Caused Extensive Damage to Strategic Airbase », Haaretz,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  84. « Hezbollah says Israel kills top commander amid fears of Gaza war escalation », Al Jazeera,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  85. « Israel says Hezbollah rocket kills 12 at the football ground, vows response », sur Reuters, (consulté le )
  86. (en) Umut Uras et Federica Marsi, « Hezbollah's denial of responsibility for rocket attack opens door for de-escalation », sur Al Jazeera, (consulté le ) : « Omar Baddar, a Middle East political analyst, says he believes the rocket attack on the Golan Heights was "almost certainly an accident", regardless of who was responsible for it. »
  87. (en-GB) « Golan Heights: Children dead in football pitch attack », sur BBC News, (consulté le )
  88. (en) « Hezbollah confirms top commander killed in Israeli strike on Beirut », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  89. (en-GB) « Hezbollah blames Israel after deadly pager explosions in Lebanon », sur www.bbc.com, (consulté le )
  90. (en) « Second wave of blasts hits Lebanon as Israel declares 'new phase' of war », sur Al Jazeera, (consulté le )
  91. (en-GB) William Christou, « 'We are isolated, tired, scared': pager attack leaves Lebanon in shock », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  92. (en-GB) « Ex-Israeli agents reveal how Hezbollah pager attacks were carried out », sur www.bbc.com, (consulté le )
  93. (en-US) Mark Mazzetti, Sheera Frenkel et Ronen Bergman, « Behind the Dismantling of Hezbollah: Decades of Israeli Intelligence », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  94. (en) Lyndal Rowlands, Alastair McCready, Stephen Quillen, Edna Mohamed, Usaid Siddiqui et Farah Najjar, « Israel attacks Lebanon updates: Unequivocal US support for Israel's wars – Israeli attacks kill 92 in Lebanon in one day: Health Ministry », sur Al Jazeera, (consulté le )
  95. (en) « Hezbollah commander killed in Israeli airstrike was top military official on US wanted list », sur AP News, (consulté le )
  96. (en) « Hezbollah confirms its leader Hassan Nasrallah was killed in an Israeli airstrike » [archive du ], sur AP News, (consulté le )
  97. LIBERATION, « Conflit au Proche-Orient : Israël mène ses premières opérations terrestres «limitées» au Liban, selon Washington », sur Libération (consulté le )
  98. Daniel Erstin, Kat Lonsdorf, Miguel Macias et Ruth Sherlock, « Israel begins ground offensive in Lebanon », sur NPR, (consulté le )
  99. a et b (en-US) « Mapping Israel's Invasion of Lebanon », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  100. (en-GB) Peter Beaumont, Andrew Roth et William Christou, « Israeli military says it is carrying out 'limited' ground operation targeting Hezbollah in Lebanon », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  101. (en) « U.N. refugee agency says 25% of Lebanon under Israeli evacuation orders », The Hindu,‎ (ISSN 0971-751X, lire en ligne, consulté le )
  102. (en) Justin Salhani, « Once upon a time in Dahiyeh: Israel's destruction of Lebanon's communities », sur Al Jazeera, (consulté le )
  103. (en) David Breenan, « Israel's offensive in Lebanon has displaced 1.2 million, prime minister says », sur ABC News, (consulté le )
  104. a et b (en-US) Abdi Latif Dahir, « A Month on, a Tenuous Cease-fire Holds in Lebanon », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  105. (en) « What to know about the ceasefire deal between Israel and Lebanon's Hezbollah », sur AP News, (consulté le )
  106. (en) Rob Picheta, Lou Robinson, Henrik Pettersson et Soph Warnes, « A visual guide to Israel and Hezbollah's ceasefire deal », sur CNN, (consulté le )
  107. (en) Jon Gambrell, « US Navy faces its most intense combat since World War II against Yemen's Iran-backed Houthi rebels », sur AP News, (consulté le )
  108. Maha El Dahan, « Yemen's Houthis enter Mideast fray, hardening spillover fears », Reuters,‎ (lire en ligne)
  109. (en-GB) Matthew Karnitschnig, « How China ended up financing the Houthis' Red Sea attacks », sur Politico Europe, (consulté le )
  110. Jon Gambrell, « Yemen rebels' helicopter-borne attack on ship raises risks in Red Sea », Associated Press,‎ (lire en ligne, consulté le )
  111. « Cargo ship Rubymar sinks in Red Sea after attack by Houthis » [archive du ], The National, (consulté le )
  112. (en) Jon Gambrell et Lolita C. Baldor, « Houthi rebels say at least 16 killed and 42 others wounded in joint US-British airstrikes in Yemen » [archive du ], sur Associated Press, (consulté le )
  113. a et b (en) Al-Batati Saeed, « Houthi leader vows 'fourth phase' of Red Sea ship attacks » [archive du ], sur Arab News, (consulté le )
  114. (en-GB) Richard Partington, « What is the Red Sea crisis, and what does it mean for global trade? », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  115. « US Navy destroyer in Red Sea shoots down cruise missiles potentially headed toward Israel: Pentagon », ABC News,‎ (lire en ligne)
  116. Dmitry Zhdannikov et Rachel Armstrong, « What is U.S.-led Red Sea coalition and which countries are backing it? », Reuters,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  117. (en) Maziar Motamedi, « Can the US-led maritime force stop Yemen's Houthi attacks during Gaza war? », sur Al Jazeera, (consulté le )
  118. a et b Zeke Miller et Amer Madhani, « US warns Houthis to cease attacks on Red Sea vessels or face potential military action », Associated Press,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  119. Eleanor Watson, « U.S. and U.K. striking Houthi targets in Yemen to retaliate for spate of attacks » [archive du ], sur CBS News, (consulté le )
  120. Lolita Baldor et Tara Copp, « US, British militaries launch massive retaliatory strike against Iranian-backed Houthis in Yemen » [archive du ], sur Associated Press,
  121. Jonathan Landay et Arshad Mohammed, « UN Security Council demands Houthis stop Red Sea attacks », Reuters,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  122. (en) Oren Liebermann, Haley Britzky, Natasha Bertrand, Alex Marquardt, MJ Lee et Jennifer Hansler, « US and UK carry out airstrikes against Iran-backed Houthis in Yemen » [archive du ], sur CNN, (consulté le )
  123. Alex Wickham et Courtney McBride, « UK's Sunak Authorizes Joint Military Strikes With US Against Houthis » [archive du ], sur Bloomberg News, (consulté le )
  124. (en) Paul Goldman et Chantal Da Silva, « Drone strike near U.S. Embassy office in Tel Aviv leaves one dead, Yemen's Houthi rebels claim attack », sur NBC News, (consulté le )
  125. (en) Andrew Raine, Thom Poole, Sophie Tanno, Eyad Kourdi, Adam Pourahmadi, Andrew Carey, Lauren Izso et Humayun Hira, « At least 6 killed, Houthis say, as Israeli airstrikes hit Yemen day after Tel Aviv drone attack », sur CNN, (consulté le )
  126. (en) Farah Najjar, Alastair McCready, Urooba Jamal, Edna Mohamed, Usaid Siddiqui et Tamila Varshalomidze, « Israel bombs Lebanon updates: Israel announces ground operation in Lebanon », sur Al Jazeera, (consulté le )
  127. (en-US) Isabel Kershner et Ismaeel Naar, « Israel Bombs Yemeni Airport and Ports After Houthi Missile Launches », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  128. (en-US) Emanuel Fabian, « IDF confirms airstrikes against Houthi targets in Yemen », sur The Times of Israel, (consulté le )
  129. (en-US) Eric Schmitt et Jonathan Swan, « U.S. Launches Broad Attack on Militant Sites in Yemen », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  130. Agence France Presse, « Yemen's Houthis condemn Israel strikes on Gaza, vow escalation », sur Al Arabiya,
  131. « Report: Iran pulling forces out of Yemen amid intensive US airstrikes on Houthis », sur The Times of Israel
  132. « US military strikes Yemen's Ras Isa fuel port », sur Reuters,
  133. « US launches new strikes on Yemen », sur Al Jazeera,
  134. « US strike on Yemen fuel port kills at least 74, Houthis say », sur Reuters,
  135. « US air strikes kill 80, injure 150 in Yemen », sur Al Jazeera,
  136. « Death toll rises in US attack on Yemeni detention centre: Report », sur Al Jazeera,
  137. « Houthi rebels say alleged US airstrike that hit Yemen prison holding African migrants kills 68 », sur Associated Press,
  138. « Israël promet des représailles contre les Houthis après un tir de missile depuis le Yémen », sur France 24, (consulté le )
  139. « Yemen’s Houthi rebels claim missile attack on Israel’s Ben Gurion airport », sur Al Jazeera,
  140. « IDF says Air Force struck Houthi infrastructure in Yemen, including Hodeidah port, concrete factory », sur The Times of Israel,
  141. a et b « Israel's attacks on Syria explained » [archive du ], sur Al Jazeera, (consulté le )
  142. « Israeli attack on Syrian Aleppo airport puts it out of service » [archive du ], sur Reuters, (consulté le )
  143. « Israeli air strikes kill two workers at Syria's Damascus airport, official says » [archive du ], sur Reuters, (consulté le )
  144. « Syria says 8 soldiers killed in Israeli strikes » [archive du ], sur The Times of Israel (consulté le )
  145. « State media say an Israeli strike kills 2 in a Damascus residential area. Another kills 2 in Lebanon », sur AP News, (consulté le )
  146. « More than 40 people killed in Israeli strikes on Syria's Aleppo: Reports », sur Al Jazeera, (consulté le )
  147. (ar) « بينهم 5 إيرانيين.. ارتفاع عدد القتلى بـ الاستهداف الإسرائيلي على مبنى بحي المزة إلى 13 » [« Including 5 Iranians.. The death toll due to the Israeli targeting of a building in the Mezzeh neighborhood rose to 13 »], Syrian Observatory for Human Rights,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  148. (en-GB) « Iran accuses Israel of killing generals in Syria strike », BBC,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  149. « Death toll update Woman and her son among 16 people killed in Israeli raid on building attached to Iranian embassy » [archive du ], sur The Syrian Observatory For Human Rights, (consulté le )
  150. (en-US) Matthew Mpoke Bigg et Ephrat Livni, « Syria develops missiles and other weapons in the city that was hit, experts and Israeli officials have said. », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  151. (en) Maziar Motamedi, « Israel strikes Syrian town near Lebanon border: State media », sur Al Jazeera, (consulté le ) : « An “Israeli aggression” hit a number of residential buildings in the area of Qusayr in the southern countryside of Homs province, in central Syria, the country's news agency (SANA) reports. The attack caused “material damage” to the industrial zone of Qusayr and some of the city's residential neighbourhoods, according to the state media. »
  152. « Israel says it hits military sites in Damascus, Syrian media says 15 killed », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  153. « Lebanese Official Says Israeli Strikes Killed at Least 12 Emergency Workers », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  154. « Including seven civilians: 23 people killed in Israeli airstrikes on Qudsiya and Al-Mazzah neighbourhood », sur SOHR,
  155. « Israeli strikes on Syria's Palmyra kill 36, state media say », BBC News,‎ (lire en ligne)
  156. « Highest death toll ever in Israeli attacks in Syria 92 people, mostly Syrians, killed in airstrikes on Palmyra », Syrian Observatory for Human Rights,‎ (lire en ligne, consulté le )
  157. a et b Raja Abdulrahim, « Why Did Syria's Civil War Reignite? », sur The New York Times, (consulté le )
  158. (en) Mostafa Salem, « Syria's rebels exploit weaknesses in Iran's proxies to launch surprise offensive », sur CNN, (consulté le )
  159. Raja Abdulrahim, « Syria's Rebels Struck When Assad's Allies Were Weakened and Distracted » [archive du ], sur The New York Times, (consulté le )
  160. Suleiman Al-Khalidi, « Syrian rebels sweep into Aleppo, Russia conducts strikes in support of Assad » [archive du ], sur Reuters, (consulté le )
  161. (en) « Aleppo: Rebels 'take control' of airport as thousands of fighters seize most of Syria's second-biggest city » [archive du ], sur Sky News, (consulté le )
  162. (en-GB) « More Russian strikes as Syrian rebels advance after taking Aleppo » [archive du ], sur www.bbc.com, (consulté le )
  163. (en) « Syrian rebels closing in on city of Hama - report » [archive du ], sur The Jerusalem Post | JPost.com, (consulté le )
  164. « Syrian rebels capture second major city as army withdraws from Hama », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le )
  165. (en) « Syrian army quits Homs, cutting Assad off from coast », sur Reuters,
  166. « Revolution Forces Advance Toward Damascus as Assad Regime Crumbles », Levant24,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  167. (en) Victoria Beaule, Rashid Haddou, Morgan Winsor, Martha Raddatz, Jack Moore, Kirit Radia, David Brennan et Patrick Reevell, « Syria's Assad resigns and leaves the country after stunning rebel blitz, Russia says », sur ABC News, (consulté le )
  168. « Syria's Assad and his family are in Moscow after Russia granted them asylum, say Russian news agencies », sur reuters.com, (consulté le )
  169. Hatem Maher, « Syria's de facto leader not interested in new conflicts despite Israeli attacks » [archive du ], sur Reuters,
  170. (en) « Mohamed al-Bashir appointed caretaker Syrian PM for transitional government until March », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  171. « Israel's Netanyahu declares end of Syria border agreement, orders military to seize buffer zone » [archive du ], sur The New Arab, (consulté le )
  172. (en) « IDF takes over Syrian Hermon, strikes Syrian chemical weapons factory » [archive du ], sur The Jerusalem Post | JPost.com, (consulté le )
  173. (en) « Israel grabs buffer zone in Syria's Golan, tells villagers to stay home » [archive du ], sur Al Jazeera, (consulté le )
  174. « Suspected Israeli strikes hit a part of Damascus, two security sources say », sur Reuters,
  175. (en-US) Emanuel Fabian, « Israeli strikes in Syria target weaponry it fears could be acquired by hostile forces », sur www.timesofisrael.com, (consulté le )
  176. (en-GB) « Syria latest: Israel carries out dozens of air strikes across Syria – reports », sur BBC News, (consulté le )
  177. (en) « Israel reportedly strikes Syria's Latakia port, targeting Assad regime's naval assets », sur The Times of Israel, (consulté le )
  178. (en-GB) « Israel attacks Syrian air bases, destroying dozens of aircraft, say Syrian sources », sur Abc, (consulté le )
  179. (en) « Syria latest: Rebel fighters ordered to leave cities - as leader to name Assad officials wanted for torture », sur Sky News, (consulté le )
  180. (en-US) Agence France Presse, « Blinken Says Israel Seeking To Ensure Syria Army Equipment Doesn't Fall Into 'Wrong Hands' », sur www.barrons.com, (consulté le )
  181. « Iran says strikes on US troops are due to its support for Israel, presence in region », Times of Israel,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  182. Eleanor Watson, « Houthis vow to keep attacking ships in Red Sea after U.S., U.K. strikes target their weapons in Yemen », CBS News,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  183. « U.S. strike kills militia leader blamed for Iraq attacks - U.S. official », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  184. (en) « Iran-Backed 'Islamic Resistance In Iraq' Claims Attack Against Israeli Target On Dead Sea Coastline », sur MEMRI (consulté le )
  185. (en-US) « Iraqi militia attempts Eilat drone attack, was intercepted over Jordan », sur The Jerusalem Post, (consulté le )
  186. « Suspected explosive-laden drone crashes in Golan; Iraqi militia claims responsibility », sur The Times of Israel, (consulté le )
  187. « Iran-backed militias in Iraq claim to have targeted Israeli gas rig in Mediterranean », sur The Times of Israel, (consulté le )
  188. (en) « Iraqi Shiite factions attack Haifa with a strategic missile », sur Shafaq News (consulté le )
  189. (en) Kieron Monks, « Iraqi militias claim drone strike on Israel's biggest port as attacks ramp up », sur inews.co.uk, (consulté le )
  190. (en-US) « Iraqi Islamic resistance attack on Kiryat Shmona airport », sur webangah, (consulté le )
  191. (en) « Chaos in Tel Aviv: Iraqi resistance strikes Israel's main airport with drone », sur The Times of India (consulté le )
  192. (en) « Iraqi terror group claims to target Ben-Gurion Airport in alleged drone strike », sur I24news, (consulté le )
  193. « General Gives Details of IRGC Missile Attacks on Mossad, Daesh Targets » [archive du ], Tasnim News Agency, (consulté le )
  194. Hafezi et Azhari, « Iran's Guards attack Israel's 'espionage centers' in Iraq, state media says » [archive du ], Reuters,
  195. Somayeh Malekian et Kevin Shalvey, « US condemns Iran for missile strikes in Iraq and Syria », ABC News,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  196. Katy, « Explosions reported near US Consulate in Iraq; Iran claims responsibility » [archive du ], ABC News, (consulté le )
  197. Julian Bechocha, « IRGC claims deadly ballistic missile strikes on Erbil », Rudaw,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  198. « Iran's attack on Erbil triggers Iraqi anger, widespread condemnation », The Arab Weekly,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  199. (en-GB) Julian Borger, « Iran strikes 'militant bases' in Pakistan in latest Middle East flashpoint », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  200. « L’Iran lance l’opération « Promesse honnête », une « vaste attaque » de drones et de missiles contre Israël », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  201. « EN DIRECT - L'Iran a lancé «plus de 100 drones» et des missiles en direction d'Israël, les Houthis impliqués », sur Le Figaro, (consulté le )
  202. (en-GB) Bethan McKernan, Emma Graham-Harrison, Julian Borger et Peter Beaumont, « Iran launches hundreds of drones and cruise missiles at Israel in unprecedented attack », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne [archive du ], consulté le )
  203. « Satellite imagery shows that a precision attack damaged an air defense system at an Iranian base. », The New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  204. (en) « Second wave of missiles seen above Jerusalem as Israel says Iran has launched attack – Middle East crisis live », sur The Guardian,
  205. (en) « Live Updates: Iran Launches Over 100 Ballistic Missiles at Israel », sur The New York Times,
  206. (en) « Lebanon war live updates: Iran attacks Israel as Middle East conflict intensifies », sur Hindustan Times,
  207. « Tirs iraniens en Israël: Washington veut «coordonner» la réponse israélienne », sur l'Opinion, (consulté le )
  208. « "Israel military says Iran missile attack over, citizens can leave shelters". 2024. »
  209. « Iran Reports Stopping Two Foreign Tankers for Oil Smuggling »
  210. « Military Confrontation 'Almost Inevitable' In Absence Of Iran Deal »
  211. « Trump Says He Thinks Iran Is Game for Direct Nuclear Talks », Bloomberg,‎ (lire en ligne)
  212. « IRGC chief: Iran ready for war but won't start one »
  213. « Oman May Host Iran-US Talks: Spokesman », Tasnim News Agency,‎ (lire en ligne)
  214. https://alencontre.org/moyenorient/palestine/cisjordanie-colonisation-israel-approuve-la-plus-grande-confiscation-de-terres-depuis-trente-ans.html
  215. (en) Stephen Quillen, Mersiha Gadzo et Maziar Motamedi, « Israel’s war on Gaza updates : First time aid enters Gaza via Beit Hanoon », sur aje.io, Al Jazeera, (consulté le ).
  216. (en) « For Gazan workers stranded in Israel, being apart from family is agony », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  217. Federica Marsi et Ylenia Gostoli, « Israel secretly detaining thousands of missing Gaza workers: Rights groups », Al Jazeera,‎ (lire en ligne [archive du ])
  218. « Israeli rights organisations urge end to settler violence », Al Jazeera,‎ (lire en ligne [archive du ])
  219. « Germany calls on Israel to protect Palestinians in West Bank », Al Jazeera,‎ (lire en ligne [archive du ])
  220. « EU's Borrell condemns Israeli settler attacks in occupied West Bank », Al Jazeera,‎ (lire en ligne [archive du ])
  221. « US ambassador to UN 'deeply concerned' over West Bank violence », Al Jazeera,‎ (lire en ligne [archive du ])
  222. (en) « Lebanon: Flash Update #8 - Escalation of hostilities in south Lebanon, 3 January 2024 - Lebanon » [archive du ], ReliefWeb, (consulté le )
  223. (en) « Israeli strike in southern Lebanon kills journalist, wounds several » [archive du ], Al Jazeera, (consulté le )
  224. « En direct, guerre au Proche-Orient : le premier ministre libanais appelle à « faire pression sur Israël » pour un cessez-le-feu ; la rentrée scolaire au Liban reportée », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  225. « Israël mène d'intenses frappes sur plusieurs régions du Liban et appelle les habitants à évacuer », sur RFI, (consulté le ).
  226. « Israël prolonge les avertissements d'évacuation dans le sud du Liban », sur euronews, (consulté le ).
  227. « DIRECT. Guerre au Proche-Orient : trois hôpitaux hors service au Liban, après des frappes de l'armée israélienne », sur Franceinfo, (consulté le ).
  228. « Offensive israélienne au Liban : les ONG se substituent à un "État failli" pour aider les déplacés », sur France 24, (consulté le )
  229. « En direct : les frappes israéliennes ont fait au moins 1 974 morts au Liban, selon le ministère de la Santé », sur France 24, (consulté le ).
  230. (en-US) « Escalation in the north: Israeli civilian killed by Hezbollah, rockets hit Kiryat Shmona » [archive du ], All Israel News, (consulté le )
  231. (en-US) « IDF hits targets in Lebanon after 21 Israelis wounded by Hezbollah » [archive du ], The Jerusalem Post, (consulté le )
  232. (en-US) « Israel Power Company Says Worker Killed By Strike From Lebanon », www.barrons.com (consulté le )
  233. « Authorities name 557 soldiers, 60 police officers killed in Gaza war | The Times of Israel » [archive du ], The Times of Israel (consulté le )
  234. « US strikes on Houthis in Red Sea killed 10 rebels: Yemen port sources | The Times of Israel » [archive du ], The Times of Israel (consulté le )
  235. « US and Britain strike Yemen in reprisal for Houthi attacks on shipping », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  236. (en-GB) « Two US Navy Seals declared dead after raid to seize Iranian weapons bound for Houthis », The Guardian,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )