Corruption en Russie

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Indice de perception de la corruption en 2021[1].
  • Score supérieur à 79
  • Score entre 70 et 79
  • Score entre 60 et 69
  • Score entre 50 et 59
  • Score entre 40 et 49
  • Score entre 30 et 39
  • Score entre 20 et 29
  • Score inférieur à 20
  • Données indisponibles

La Russie souffre d'une très large corruption. En 2021, le pays est classé 139e sur 180 pays selon l'indice de perception de la corruption de Transparency International à égalité avec le Mali, le Libéria et l'Angola[1]. D'après plusieurs experts, le marché de la corruption dans le pays a dépassé les 240 milliards de dollars américains en 2006[2].

D'après un sondage mené en 2010, 15 % des Russes ont admis avoir payé un pot de vin au cours des 12 derniers mois[3].

D'après l'ancien conseiller de Boris Eltsine, Georgy Satarov, le montant global des pots de vin dans l'économie russe durant la dernière décennie a monté en flèche, passant de 33 milliards à plus de 400 milliards de dollars par an dans le gouvernement de Vladimir Poutine[4].

L'ancien président Dmitri Medvedev lance en 2009 une campagne anti-corruption dans le pays, mais qui n'aura que peu d'effets[5],[6].

Notes et références

  1. a et b « Indices de perception de la corruption », sur Transparency International France (consulté le )
  2. (ru) Александр Буксман, « Ни дать, ни взять Генпрокуратура начала новое наступление на коррумпированных чиновников », sur Rg.ru,‎ (consulté le )
  3. (ru) « http://www.levada.ru/press/2010051201.html », sur levada.ru (consulté le )
  4. (en) Vladislav L. Inozemtsev, « Neo-Feudalism Explained », sur The American Interest (consulté le )
  5. (en) Nikolaus von Twickel ()., « Medvedev Redefines Anti-Corruption Drive », the moscow times,‎ (lire en ligne)
  6. Tania Rakhmanova, Au cœur du pouvoir russe : 10. 2008-2011 : la Russie corrompue du « président » Dmitri Medvedev, La Découverte, , 344 p. (ISBN 9782707183255, lire en ligne)