Le plateau où se situent le bourg et les divers hameaux de Charette est constitué de calcaires jurassiques et des moraines qui constituent en grande partie la surface du secteur géologique de l’île Crémieu[1] avec, en outre, la présence d'une couverture rocheuse et de cavités propres à un relief karstique[2].
La partie nord-ouest du département de l'Isère est formée de plaines à l'ambiance tempérée. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent aisément.
Les étés sont chauds et plutôt secs, mais ils connaissent de nombreuses périodes orageuses. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur de L'Isle Crémieu, en légère surélévation de la vallée du Rhône située plus au nord, présente des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides. Le plateau de Crémieu reçoit les perturbations atlantiques en légère avance de phase par rapport au sud du département. Concrètement cela veut dire que le redoux, par vent d'ouest, aura quelques heures d'avance sur les vallées alpines.
Hydrographie
Le ruisseau du Furon, modeste affluent du Rhône traverse le territoire communal.
Voies de communication
Le territoire communal est situé hors des grands axes de communication. Elle est cependant traversé par la RD52 qui relie Bouvesse-Quirieu (pont sur le rhône) à Crémieu par Optevoz.
Urbanisme
Morphologie urbaine
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Hameaux lieux-dits et écarts
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Risques naturels
Risques sismiques
La totalité du territoire de la commune de Charette est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[3].
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Toponymie
Selon le toponymiste Ernest Nègre, le nom est attestée sous les formes Chaarata au XIIe siècle, Chareta au XIVe siècle et serait issu du mot latin cataracta signifiant chute d'eau ou barrage[5].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7].
En 2017, la commune comptait 459 habitants[Note 1], en diminution de 2,13 % par rapport à 2012 (Isère : +2,75 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Évolution de la population [ modifier ]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
457
411
470
467
491
485
502
563
571
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
544
553
559
531
538
501
433
411
386
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
404
401
363
319
287
249
266
255
220
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2009
2014
213
194
189
197
232
281
343
436
469
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
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Médias
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
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Économie
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Le château du Vernay a été édifié au XIXe siècle pour la famille de Ruolz-Montchal a été remanié sous Napoléon III. Le comte Hilaire de Chardonnet] y a mené de célèbres expériences scientifiques ayant conduit à l'invention du fil de soie artificiel, dit aussi viscose. Laissé dans un état d'abandon au XXe siècle, il a été en partie démoli en 2018. Le chanteur Pierre Perret, de passage dans la région, voulait faire l'acquisition de ce château mais au vu du nombre de travaux à réaliser, il abandonna le projet.
La maison forte d'Écottier
Cette maison forte fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 3 avril 1992[10]. La maison forte d'Écottier datant de 1413, située à 1,5 km du village, sur la route de Lyon, ayant abrité plusieurs seigneurs célèbres[Qui ?]. Au XIXe siècle, acquise par le comte de Virieu, elle devient une ferme. Elle abrite depuis peu le poney club d’Ecottier.
Autres monuments
La chapelle de la Craz, située à la limite des bois, existant déjà en 1613.
La maison forte de Chassignon avec ses fenêtres à meneaux et son pigeonnier.
L'église paroissiale de Charette, construite à l'initiative du comte Hilaire de Chardonnet, alors maire de la commune. Les tableaux qui y sont présentés ont été offerts par la comtesse.
Photos de divers monuments de Charette
Carte postale du château du Vernay vers 1900.
Château du Vernay en 2016.
Château du Vernay en 2018.
Plaque commémorative à la mairie de Charette rappelant les expériences conduites au château du Vernay et ayant mené à l'invention de la soie artificielle.
le ZNIEFF continentale de type 1 Mares de Craquenot[12],[13]
Héraldique
Charette (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
Notes et références
Notes
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.