Benoît Saint Denis
Benoît Saint-Denis
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Benoît Saint-Denis en 2022 | |
Fiche d’identité | |
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Nom complet | Benoît Saint-Denis |
Surnom | God of War BSD |
Nationalité | ![]() |
Naissance | Nîmes (France) |
Style | Judo, boxe, jiu-jitsu brésilien |
Équipe | Woirin MMA |
Taille | 1,80 m (5′ 11″) |
Allonge | 185 cm |
Catégorie | Poids légers |
Palmarès en MMA | |
Combats | 15 |
Victoires | 13 |
Défaites | 1 |
Sans décision | 1 |
Titres obtenus | Champion des poids mi-moyens au SFC (2019) |
Benoît Saint-Denis, né le à Nîmes, est un combattant professionnel français d'arts martiaux mixtes (MMA) et un ancien militaire des forces spéciales.
Il combat dans la catégorie des poids légers au sein de l'Ultimate Fighting Championship (UFC), la principale organisation mondiale de MMA. En , il atteint la 11e place du classement des prétendants au titre de champion de sa catégorie.
Il est aussi le premier Français à avoir combattu pour l'UFC en France.
Biographie
Jeunesse
Benoît Saint-Denis naît le à Nîmes d'un père militaire pratiquant le judo et d'une mère professeur[1]. Il est l'ainé d'une fratrie de cinq garçons[2]. Au gré des mutations de son père, il passe sa petite enfance dans sa ville de naissance, son enfance à Müllheim, Rambouillet, puis Münster en Allemagne, et son adolescence à Lille[3]. Il pratique le scoutisme et le judo en Allemagne et en France, de 8 à 16 ans, et il obtient la ceinture noire[4]. Il essaie également le football et le rugby en club[5]. Mais ses principales sources d’inspiration résident dans la littérature épique, l’histoire de la chevalerie et les récits de la vie militaire de son grand-père maternel [6],[4].
Vie professionnelle
À 18 ans, détenteur d’un baccalauréat général scientifique, Saint-Denis réussit les tests de recrutement et s'engage dans les forces spéciales au 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Bayonne[4]. Il suit un an de formation. Puis, pendant quatre ans, il enchaîne les missions et combat contre des groupes terroristes au Sahel avec la force Sabre. Il est décoré de la médaille de reconnaissance de la nation le et de la croix du combattant douze jours plus tard. Il est également détaché temporairement auprès des forces spéciales australiennes[7] à l'automne 2017. Il quitte l'armée de Terre le [8],[9] pour devenir combattant professionnel d'arts martiaux mixtes.
Parcours en arts martiaux mixtes
Débuts amateurs et professionnels (2018-2021)
En 2018, alors qu'il est encore militaire à Bayonne, Benoît Saint-Denis débute la boxe avec Stéphane Susperregui et le jiu-jitsu brésilien (JJB) avec Christophe Savoca[10]. Puis il s'essaie au MMA et gagne le tournoi amateur Invictus le à Saint-Sébastien en Espagne[4]. Il se passionne pour ce sport permettant d’exprimer pleinement son potentiel sans l’entrave d’un kimono ou de règles d’arbitrage trop contraignantes[10]. Il poursuit ses entraînements de jiu-jitsu brésilien avec Christophe Savoca et gagne le championnat de France 2019 dans la catégorie des ceintures bleues[11].
Savoca l’encourage à participer à une séance de détection organisée par Daniel Woirin[12], un entraîneur français réputé pour avoir gagné trois ceintures à l'Ultimate Fighting Championship (UFC) et deux au Strikeforce avec notamment Anderson Silva, Dan Henderson et Lyoto Machida[13]. À cette occasion, Saint-Denis se fait remarquer parmi soixante combattants et Daniel Woirin l’invite à rejoindre son équipe, alors qu'il est le seul combattant amateur de la soirée[4]. Terminant son contrat avec l'armée, Saint-Denis décide de se lancer dans une carrière de combattant professionnel de MMA[14],[15]. Il se donne deux ans pour intégrer l’UFC, première organisation mondiale. Deux ans, c’est le temps dont il dispose avec ses économies pour se consacrer pleinement au MMA et espérer percer[16].
Il s’entoure du manager français Guillaume Peltier qui le fait successivement combattre dans la catégorie des poids moyens (−84 kg), mi-moyens (−80 kg) et super-légers (−74 kg) dans cinq organisations dont la Brave Combat Federation , une organisation de renommée mondiale. Avec Daniel Woirin, Saint-Denis affûte ses armes et obtient huit victoires avant limite de temps, dont six en onze mois contre des adversaires mieux classés que lui, puis deux pendant la pandémie de Covid-19[17].
Ultimate Fighting Championship (depuis 2021)
Premier contrat UFC ( à )
Invaincu et détenteur de huit victoires avant limite de temps, Saint-Denis est repéré par la principale organisation mondiale de MMA : l'Ultimate Fighting Championship (UFC)[18]). Il signe début un contrat de quatre combats[19].
Le premier combat s'effectue sur court préavis et dans une catégorie supérieure à celle que le combattant espérait. Il oppose Saint-Denis au poids mi-moyens brésilien Elizeu Zaleski dos Santos lors de l'UFC 267 du aux Émirats arabes unis. Après trois rounds, Saint-Denis s'incline par décision unanime. Ce combat est marqué par deux polémiques. D'abord, l'arbitre Vyacheslav Kiselev, est suspendu par l'UFC pour n’avoir pas arrêté le combat alors que Benoît Saint-Denis était fortement malmené dans le deuxième round, le mettant potentiellement en danger[20],[21]. Le grand public découvre un combattant français courageux et résilient[22]. Et cinq mois plus tard, dos Santos échoue à un test mené par l’agence américaine antidopage[23],[24]. Cette information rendue publique en ne change pas le résultat du combat de Saint-Denis, malgré les réclamations de son équipe[25],[26].
Le , pour son deuxième combat dans l'organisation américaine, il descend dans la catégorie des poids légers et affronte l'Allemand Niklas Stolze à Las Vegas. Benoît Saint-Denis l'emporte par soumission au deuxième round[27].
Saint-Denis doit ensuite affronter l'Américain Christos Giagos au palais omnisports de Paris-Bercy le , à l'occasion du premier événement de l'UFC organisé en France : l'UFC Fight Night : Gane vs. Tuivasa[28]. Cependant, l'Américain déclare forfait début août à la suite d'un accident domestique[29] et il est remplacé par Gabriel Miranda, combattant brésilien de 32 ans débutant dans l’organisation[30],[31]. Saint-Denis s’illustre par une grande diversité d’attaques, incluant plusieurs coups de coude retournés[32], et s'impose face au Brésilien par KO technique en début de deuxième round. L'UFC lui octroie la prime de performance de la soirée[33],[34].
Le , Saint-Denis doit affronter l’Américain Joseph Solecki lors de l'UFC Fight Night 219[35], mais le Français déclare forfait à la suite d'une blessure à la cheville à l’entraînement[36]. À son rétablissement, Saint-Denis doit combattre le contre l’Américain Vinc Pichel lors de l'UFC Fight Night : Sean Strickland vs Abus Magomedov à l'UFC Apex de Las Vegas[14],[37]. Toutefois, il affronte le Brésilien Ismael Bonfim à la suite du forfait de Pichel[38]. Alors que le Brésilien est invaincu depuis neuf ans et largement favori[39], il est soumis dès le premier round par Saint-Denis qui remporte son troisième combat d'affilée avant limite de temps à l'UFC[40],[41]. Dans ce combat, Saint-Denis neutralise la boxe de son adversaire par des coups de pieds répétés au bras droit avant de le soumettre[42]. Cette stratégie mise au point avec Daniel Woirin s’avère payante et la victoire met en lumière le potentiel de Benoît Saint-Denis. Elle lance sa carrière à l'UFC, alors que son premier contrat s'achève[43].
Deuxième contrat UFC (depuis )
Fort de trois victoires avant limite de temps, Saint-Denis signe un deuxième contrat avec l’UFC le [44] et doit affronter un combattant plus prestigieux, le Brésilien Thiago Moisés , numéro 17 mondial de la catégorie[45],[46]. Le combat est programmé pour le retour de l’UFC au palais omnisports de Paris-Bercy le , à l'occasion de l'UFC Fight Night : Gane vs Spivak[47]. L'affrontement, spectaculaire, vaut aux deux combattants de remporter la prime du combat de la soirée[48] et la distinction de combat du mois[49]. Saint-Denis s'impose par KO technique au deuxième round[50],[51]. Cette victoire illustre les progrès en boxe de Saint-Denis et sa capacité à frapper des coudes, debout comme au sol, mais aussi à défendre face à un jiu-jitero réputé qui tente en vain deux clés de cheville[52].
Cette dernière victoire lui permet d'affronter l’Américain Matt Frevola, classé numéro 14 de la catégorie par l’UFC, le au Madison Square Garden de New-York à l’occasion de l’UFC 295[53]. Ce New-Yorkais est lancé sur une série de trois victoires consécutives par KO au premier round[54]. Cependant, Benoît Saint-Denis s'impose une nouvelle fois, en mettant KO son adversaire au bout de quatre-vingt dix secondes sur un high-kick du pied gauche suivi de coups de poings au sol[55]. Cette troisième victoire en cinq mois lui permet d'entrer dans le top 15 de sa catégorie[56], à la 11e place des prétendants au titre[57], et d'être récompensé du bonus de performance de la soirée[58].
Style et préparation
Style de combat
Saint-Denis se distingue par un mental fort et une approche très guerrière des combats de MMA[59]. Il apprécie l'opposition[60] et, déterminé à monter dans le classement au plus vite, il enchaine les combats[61] et ne refuse aucun adversaire[12]. Une fois dans l’octogone, il exerce une pression constante sur son adversaire et ce, dès le début et jusqu’à l'étourdir ou le soumettre, au mépris des coups adverses[62],[63]. Dans l’octogone, cela se matérialise par un taux de cent pour cent de finalisation des treize adversaires vaincus et une résilience qui a impressionné lors de son combat perdu[9].
Techniquement, Saint-Denis est un combattant complet, même s’il finalise la plupart du temps au sol[39]. Le Brave CF lui décerne le prix de la plus belle soumission de l’année 2020 à la suite d'une rare clé de genou[64]. Il signe également la plus belle performance de la soirée UFC à Paris le [65] et à New-York le 11 novembre 2023[58].
Saint-Denis opte pour le surnom de God of War, sur le conseil de ses frères, après sa troisième victoire professionnelle[59]. La raison de ce choix ne se trouve pas tant dans l'analogie entre Benoît et Kratos, le personnage principal du jeu God of War[14], que dans sa nature de combattant[9]. Benoît Saint-Denis est également surnommé BSD, d’après ses initiales, par les médias et par ses fans[66].
Saint-Denis est très apprécié du public pour ses combats spectaculaires[67] et son franc-parler[68]. Il soutient par exemple la lutte anti-dopage dans ce jeune sport[69] et regrette l’attitude des combattants qui construisent une carrière au plus haut niveau en évitant les fortes oppositions[70].
Préparation sportive
Benoît Saint-Denis s’entraine principalement sous la direction de Daniel Woirin pour le MMA et le pieds-poings et de Christophe Savoca pour le JJB. Régulièrement il fait appel à Maxime François et Luis Mariano Gonzalez, les entraîneurs des équipes de France de lutte et de boxe[71]. Son préparateur physique est Fabien Bérenguel, qui sert à l'aviron Bayonnais, et il s'appuie sur Maxime Petit, diplômé en psychologie, pour sa préparation mentale[72]. Il s’exerce avec ses partenaires de la Team Elite Daniel Woirin[73], de la Bulgarian Top Team, de club, et avec des partenaires de passage comme Thomas Loubersanes, numéro un mondial de JJB en 2019[74]. Sa carrière sportive est gérée par son manager Guillaume Peltier. Son épouse Laura s’occupe de la communication et des sponsors[75].
Selon ses entraîneurs, Saint-Denis possède des facultés d’apprentissage remarquables qui lui permettent de progresser rapidement et constamment[76],[14].
De 2019 à mi-2023, Saint-Denis s'entraîne surtout au Venum Training Camp[77] de Rungis, au Fitness Park de Vitry-sur-Seine et aux installations du Racing 92 pour la salle caisson hypoxie[78]. En , il décide de retourner vivre et s'entraîner principalement au Pays basque[39], où il retrouve les clubs de ses débuts : Masterless de Christophe Savoca pour le JJB et CYFIT de Christophe Cordier et Yoann Jacquemain pour le MMA et l'entraînement pieds-poings[79].
Avant chaque combat dans la catégorie des poids légers, Benoît Saint-Denis s'impose un protocole d'amaigrissement dit cutting lui permettant de passer d'un peu plus de 80 kg, son poids de forme, à 70 kg pour valider la pesée. Il combat le lendemain soir aux alentours de 80 kg, après réalimentation[80],[81].
Vie privée

Comme il le rappelle souvent dans ses déclarations, Benoît Saint-Denis est catholique[82],[83]. Il se marie le à Montpellier avec Laura, une ancienne championne d'Europe de football en salle[84] servant dans la police municipale[85],[86] en tant que maître-chien et instructrice de tir[75]. Il fête sobrement l'évènement, ce dernier se déroulant une semaine avant son combat et l'arrivée historique de l'UFC en France[78],[87]. En , le couple fête la naissance d'une fille[88].
Benoît Saint-Denis arbore des tatouages qui comportent plusieurs références à son passé et à ce qui l'anime. Sur un bras, une dague rappelant les forces spéciales[13], sur l'autre un casque de samouraï qui est l'emblème de son premier club de jiu-jitsu brésilien à Bayonne, puis sur le cœur une croix de Malte sertie de la devise des Templiers, choisie pour marquer l'analogie entre les soldats protecteurs d'antan et ceux d'aujourd'hui[16]. Enfin, il arbore Jeanne d'Arc, figure de foi et d'engagement chevaleresque, dans le dos[82].
Son tatouage de la croix de Malte lui a causé d'être associé à l'extrême droite, par exemple par le média Loopsider au sein d'une vidéo, ou bien par le groupe de la mouvance identitaire Argos, tentant de récupérer son image. Saint-Denis s'en est publiquement distancié[89].
Saint-Denis entre dans l’octogone sur l’air des commandos, en hommage aux forces spéciales, suivi de Seine Saint-Denis Style du groupe de hip-hop Suprême NTM[90],[15]. Ce générique a été mixé par Alec Woirin, le fils de son entraîneur de MMA[87].
Palmarès
Distinctions
- Ultimate Fighting Championship
- Premier Français à combattre et à remporter un combat UFC en France[91]
- Premier Français à intégrer le top 15 de la catégorie des poids légers[92]
- Performance de la soirée (deux fois) : le face à Gabriel Miranda[65] et le face à Matt Frevola[58]
- Combat de la soirée (une fois) : le face à Thiago Moisés [48]
- Combat du mois : le face à Thiago Moisés [49]
- Brave Combat Federation
- Meilleure soumission de 2020[64]
- Staredown Fighting Championship
- Champion des poids mi-moyens le [93]
Palmarès en arts martiaux mixtes
Saint-Denis totalise treize victoires en MMA professionnel, toutes acquises par finition avant limite de temps : quatre par KO et neuf par soumission (deux par clé articulaire et sept par étranglement). Sept de ces finitions interviennent au premier round.
Saint-Denis est invaincu chez les poids légers[52], la catégorie la plus dense de l'UFC[15]. Il ne s’incline qu'une seule fois en carrière, aux points, dans la catégorie des poids mi-moyens[94], contre un adversaire qui a ensuite été reconnu coupable de dopage à cette période, ce qui a motivé la requête, de la part de BSD, que ce combat soit considéré comme un no-contest (sans décision) plutôt que comme une défaite[95].
15 combats | 13 victoires | 1 défaites |
---|---|---|
Par KO | 4 | 0 |
Par soumission | 9 | 0 |
Sur décision | 0 | 1 |
Sans décision | 1 |
Résultat | Record | Adversaire | Méthode | Événement | Date | Round | Temps | Lieu | Notes |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Victoire | 13-1 | ![]() |
KO (coup de pied et coups de poing) | UFC 295 | 1 | 1:31 | New York, États-Unis | Performance de la soirée. | |
Victoire | 12-1 | Thiago Moisés | TKO (coups de poing) | UFC Fight Night: Gane vs. Spivak | 2 | 4:44 | Paris, France | Combat de la soirée. Combat du mois. | |
Victoire | 11-1 | Ismael Bonfim | Soumission (étranglement arrière) | UFC on ESPN: Strickland vs. Magomedov | 1 | 4:48 | Las Vegas, Nevada, États-Unis | ||
Victoire | 10-1 | Gabriel Miranda | TKO (coups de poing) | UFC Fight Night : Gane vs. Tuivasa | 2 | 0:16 | Paris, France | Performance de la soirée. | |
Victoire | 9-1 | ![]() |
Soumission (étranglement arrière) | UFC Fight Night: Volkov vs. Rozenstruik | 2 | 1:32 | Las Vegas, Nevada, États-Unis | Débuts en poids légers. | |
Défaite | 8-1 | Elizeu Zaleski dos Santos | Décision unanime | UFC 267 : Błachowicz vs. Teixeira | 3 | 5:00 | Abou Dabi, Émirats arabes unis | Combat en poids mi-moyens. Résultat contesté par Benoît Saint-Denis[Note 1]. | |
Victoire | 8-0 | ![]() |
Soumission (étranglement bras-tête) | Brave CF 52 | 1 | 3:09 | Milan, Italie | Combat en poids super-léger | |
Victoire | 7-0 | Luan Santiago | Soumission (étranglement bras-tête) | Brave CF 49 | 2 | 3:51 | Bahreïn | Combat en poids super-léger | |
Victoire | 6-0 | ![]() |
TKO (coups de poing) | Brave CF 38 | 2 | 1:49 | Stockholm, Suède | Poids super-légers Second combat principal de la soirée | |
Victoire | 5-0 | ![]() |
Soumission (clé de genou) | Brave CF 34 | 1 | 3:39 | Ljubljana, Slovénie | Poids mi-moyens Meilleure soumission Brave CF de 2020 | |
Sans décision | 4-0 | ![]() |
Arrêt du médecin (choc de têtes involontaire) | Brave CF 28 | 2 | 5:00 | Bucarest, Roumanie | Poids mi-moyens | |
Victoire | 4-0 | ![]() |
Soumission (clé de bras) | European Beatdown 7 | 1 | 2:47 | Mons, Belgique | Poids mi-moyens | |
Victoire | 3-0 | ![]() |
Soumission (étranglement en guillotine) | Trophée de France | 1 | 4:00 | Longjumeau, France | Poids mi-moyens | |
Victoire | 2-0 | ![]() |
Soumission (étranglement arrière) | Staredown 14 | 3 | 3:00 | Anvers, Belgique | Remporte le titre vacant des poids mi-moyens du SFC | |
Victoire | 1-0 | ![]() |
Soumission (étranglement en guillotine) | Lions FC 8 | 1 | 3:29 | Neuchâtel, Suisse | Combat en poids moyen |
Notes et références
Notes
- En raison du dopage dont il a été avéré que son adversaire bénéficiait lors de ce combat[95]
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Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives au sport :