Attaque du Hamas contre Israël d'octobre 2023
Date | du au [1] (3 jours) |
---|---|
Lieu | Enveloppe de Gaza, district sud, Israël |
Issue |
|
Hamas[1] Jihad islamique palestinien Comité de résistance populaire Front populaire de libération de la Palestine[2] FDLP[3] Mouvement pour la liberté palestinienne Mouvement moudjahidine palestinien Fatah al-Intifada La Fosse aux lions[4] |
Israël |
Ismaël Haniyeh Yahya Sinwar Mohammed Deïf Abou Obaïda Mourad Abou Mourad Ziyad al-Nakhalah Nayef Hawatmeh |
Benyamin Netanyahou Yoav Gallant Benny Gantz Herzi Halevi Kobi Shabtai Ronen Bar |
3 000 attaquants[note 1] |
Police d'Israël[11] Shin Bet[11] Citoyens armés israéliens[12],[13] |
1 609 tués[note 2] 200 capturés[note 3] |
~ 1 180 tués[note 4]
3 400 civils et militaires blessés[16] 251 civils et soldats pris en otages[17] |
Guerre Israël-Hamas (depuis 2023)
Batailles
Chronologie
Attaques et massacres
- Festival de musique de Réïm
- Netiv HaAsara
- Alumim
- Be'eri
- Ein Hashlosha
- Holit
- Kfar Aza
- Kissoufim
- Nahal Oz
- Nir Oz
- Nirim
- Nir Yitzhak
- Camp de Jabaliya
- Al-Shati
- Tour Hajji
- Évacuations de Gaza
- Poste de frontière d'Erez
- Hôpital Al-Ahli Arabi
- École de l'UNRWA
- Église Saint-Porphyre
- Convoi médical d'Al-Shifa
- Camp d'Al-Maghazi
- École Al-Buraq
- Convoi humanitaire d'Al-Rashid
- Tel al-Sultan
Voir aussi
Coordonnées | 31° 21′ 36″ nord, 34° 30′ 36″ est | |
---|---|---|
Crédit image:
licence CC BY-SA 3.0 🛈 |
Crédit image:
licence CC BY-SA 3.0 de 🛈 |
L'attaque du Hamas contre Israël d'octobre 2023 désigne une série d'attaques terroristes coordonnées à l'encontre de civils et militaires, israéliens et étrangers, juifs ou non, dans les établissements israéliens du pourtour de la bande de Gaza. Ces attaques sont menées majoritairement par le Hamas[note 5] depuis la bande de Gaza vers les zones frontalières (enveloppe de Gaza) du district sud d'Israël, un jour de Shabbat et le jour de la fête de Sim'hat Torah. Les attaques, appelées opération Déluge d'al-Aqsa (arabe : عملية طوفان الأقصى (ʿamaliyyat ṭūfān al-ʾAqṣā)[1] par les Nations unies, le Hamas et d'autres groupes armés palestiniens et le Samedi noir (hébreu : השבת השחורה)[18], le massacre de Sim'hat Torah (hébreu : הטבח בשמחת תורה)[19] en Israël, ou plus communément les attaques du 7 octobre en Israël, déclenchent la guerre Israël-Hamas, près de cinquante ans jour pour jour après le début de la guerre du Kippour, le 6 octobre 1973.
Les attaques commencent tôt le matin par une attaque massive de 2 500 à 5 000 roquettes contre Israël[20],[21]. Des terroristes palestiniens franchissent la barrière entre la bande de Gaza et Israël, tuant des civils dans les communautés israéliennes voisines et attaquant des bases militaires.
En une seule journée, plus de 350 soldats et policiers israéliens et plus de 760 civils israéliens sont tués, dans les villes voisines, les kibboutz, les bases militaires et lors d'un festival de musique près de Réïm[22],[23],[24]. Environ 200 civils et soldats israéliens sont capturés afin de les échanger contre des prisonniers palestiniens et sont détenus dans la bande de Gaza, dont une quarantaine d'enfants et adolescents[25],[26],[27],[23],[21],[28],[29]. L'armée israélienne aurait mis en œuvre la « directive Hannibal » qui consiste à empêcher le risque de prise d’otage, même au prix de la mort des captifs[30].
Cette journée est décrite par divers médias et hommes politiques, comme la plus sanglante de l'histoire d'Israël et la plus meurtrière pour les Juifs depuis la Shoah[31],[32],[33].
Contexte
Récapitulatif du conflit israélo-palestinien
La bande de Gaza — qui a comporté une communauté juive jusqu'en 1929[34],[35] — est située dans les frontières fixées par les accords d'armistice israélo-arabes de 1949, et compte alors 80 000 habitants auxquels se joignent environ 200 000 réfugiés de la guerre israélo-arabe de 1948-1949, lesquels ont dès lors constitués la majeure partie de sa population[36]. Au terme de la guerre des Six Jours, en 1967, elle passe de la tutelle égyptienne à celle d'Israël qui l'occupe, et y restaure le Gush Katif à partir de 1968 (les prémices de ce « Bloc de la Récolte » remontent en effet au Kfar Darom, construit en 1946 et détruit lors de la guerre de 1948 ; il passe progressivement de 3 à 21 implantations israéliennes, situées dans le Sud de la bande) ; en 1971, la bande est entourée d'une clôture de sécurité en réaction aux attentats et aux actions armées, en particulier celles de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et du Fatah dirigés par Yasser Arafat. Ces deux mouvements, tiers-mondistes et constitués pour partie d'organisations d'obédience marxiste, sont créés respectivement en 1964 et 1959[36] dans le but de détruire l'État d'Israël et d'établir un état palestinien recouvrant la totalité du territoire de la Palestine tel qu'il était défini sous le mandat britannique[37]. Restée sous possession israélienne après la rétrocession du Sinaï selon les accords de Camp David de 1979, elle connaît deux soulèvements populaires, les intifadas, violemment réprimés par Israël, en 1987 et en 2000[38],[39].
C'est en 1987, lors de la première intifada, que le Hamas est établi comme aile paramilitaire du Mujama al-Islamiya (« Centre islamique »), affilié aux Frères musulmans, et il se pose de ce fait en rival de l'OLP[36]. Initialement apprécié par l'État hébreu pour la division ainsi introduite, le Hamas ne représente alors que 3% de la population palestinienne mais il apparaît rapidement comme un ennemi d'Israël non moins déterminé que l'OLP, et refuse de s'engager dans les accords d'Oslo conclus entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin en 1993, continuant ses attentats et commençant à viser des civils un an plus tard, après le massacre de la mosquée d'Ibrahim[36],[40], où Baruch Goldstein, membre du parti nationaliste-religieux Kach et Kahane Chai, ouvre le feu sur des orants musulmans hébronites lors de l'un des vendredis du Ramadan, faisant 29 morts et 125 blessés.
Symbolisant la « résistance » face à l'« ennemi » ou « occupant sioniste, » le mouvement islamiste prend progressivement l'ascendant sur le Fatah laïc-nationaliste et en 2006, un an après qu'Israël s'est unilatéralement désengagé du Gush Katif au terme de la seconde intifada afin de laisser champ libre à l'Autorité palestinienne[39], retirant ses troupes militaires et évacuant de force les 21 « implantations » ou « colonies » du Bloc, au prix d'une crise interne qui fait craindre une guerre civile, laquelle n'aura pas lieu[41], le Hamas remporte les élections législatives palestiniennes et prend le pouvoir sur la bande de Gaza en 2007 tandis que Mahmoud Abbas, successeur de Yasser Arafat, se replie en Cisjordanie[42].
Récapitulatif du conflit israélo-gazaoui
En 2007, à la suite de cette prise de pouvoir, Israël et l'Égypte mettent en place un blocus de la bande de Gaza pour assurer leur sécurité face au Hamas, défini comme « entité hostile »[38],[43],[44] mais les réductions de l'import d'une longue liste de « produits « à double usage », qui pourraient être utilisés par les groupes armés », de l'export et de permis de travail en Israël, entraînent « une crise humanitaire permanente dans l'enclave, qui redouble quand il y a des affrontements avec Israël » du fait de son renforcement[39] et des dommages causés par les bombardements israéliens[45] — l'opération Plomb durci menée, en 2008, par Tsahal contre le Hamas en réponse aux tirs de roquettes Qassam lancées de la bande de Gaza depuis 2006, fait 1 400 morts palestiniens dont 758 civils, et treize Israéliens[38],[43] (le rapport Goldstone mandé par l'ONU, fait état de crimes de guerre commis par Israël[38] tandis qu'Amnesty International accuse les deux belligérants d'atrocités criminelles[45]).
En 2012, l'opération Pilier de défense, déclenchée en réponse à un regain d'hostilité et l'envoi de missiles sur l'intérieur d’Israël — en réponse auquel il a activé le Dôme de fer, un système de défense conçu pour détruire en plein air les roquettes visant le territoire israélien, en 2011[38] —, se solde sur un bilan de 170 Palestiniens dont une centaine de civils, et six Israéliens, dont quatre civils.
Deux ans plus tard, l'opération Bordure protectrice lancée en représailles contre l'enlèvement suivi du meurtre de trois adolescents israéliens, fait plus de 2 200 morts palestiniens, dont plus de 1400 affiliés aux mouvements palestiniens, et 74 israéliens, majoritairement des militaires[38],[43],[45].
Le , le Hamas décide d’avancer la Marche du retour afin de protester contre le déplacement de l'ambassade américaine à Jérusalem, et Yahya Sinwar — qui a remplacé Ismaël Haniyeh à la tête du Hamas à Gaza l’année précédente —, déclare que « les manifestations se poursuivront jusqu'à ce que la frontière disparaisse[46] ». Au terme des manifestations et ripostes de l'armée israélienne quelque neuf mois plus tard, le bilan est de 189 morts et plus de 6 000 blessés côté palestinien[38].
Yahya Sinwar — libéré en 2011 dans le cadre de l'échange de prisonniers avec Gilad Shalit, après avoir été opéré d'une tumeur cérébrale en 2008[47] — annonce alors qu'il renonce à la lutte violente[48], et aurait fait parvenir un billet à Benyamin Netanyahou où il aurait écrit en hébreu « Risque calculé »[49]. Celui-ci table dès lors sur une stratégie de favorisation du Hamas, non-légitime aux yeux de la communauté internationale, afin d'accentuer les divisions entre le Hamas et Fatah, et empêcher ainsi la création d'un État palestinien ; le gouvernement israélien qu'il mène reconnaît de facto la souveraineté du Hamas sur Gaza, permet aux aides qataries de lui parvenir, et accorde 20 000 permis de travail aux habitants de Gaza[50].
Les affrontements ultérieurs entre Israël et le Hamas — dont la crise israélo-palestinienne de 2021 (opération Épée d’al-Quds pour le Hamas, opération Gardien des Murailles pour Israël) qui survient lors d'émeutes, en particulier dans les villes à population juive et arabe, au cours du Ramadan et se solde au terme d'onze jours d’affrontements militaires par un bilan de plus de 200 morts[38],[51] —, ne modifient pas fondamentalement cette conception, et les représailles israéliennes visent à affaiblir le Hamas plutôt qu'à l'éliminer. En outre, tant Tsahal que le Shin Bet estiment qu'il a été dissuadé de recourir à la violence depuis la fin de l'opération Gardien des Murailles, et préfère se concentrer sur la reconstruction de la bande de Gaza[52],[53]. De fait, lors du dernier affrontement en date (opération Bouclier et Flèche pour Israël, opération Revanche des hommes libres pour le Jihad islamique palestinien) qui s'est conclu le par une trêve résultant d'une médiation égyptienne après cinq jours d'affrontement militaire, le Hamas n’a officiellement pas pris part aux évènements et s'est ostensiblement distancié du Jihad islamique palestinien[54]. Israël a donc décidé d'alléger les conditions du blocus sur la bande de Gaza, de crainte qu'une nouvelle escalade ne compromette le processus de normalisation avec l'Arabie saoudite[55],[56].
Gaza à la veille de l'attaque
En 2023, la bande de Gaza qui est l'une des zones les plus densément peuplées du monde[57], la population vit dans une détresse humanitaire permanente et dont environ 80 % dépend, selon l'ONU, de l'aide internationale tandis que près de 50 % a besoin d'une aide alimentaire quotidienne. La consommation moyenne d'eau, environ 88 litres par jour, est inférieure à celle que l'Organisation mondiale de la santé estime nécessaire pour les besoins courants (boire, cuisiner, laver et se laver)[58]. De plus, le Hamas est accusé par l'opinion publique gazaouie de ne pas satisfaire ses besoins fondamentaux et de répartir inégalement les ressources, limitées par le blocus[59].
Le Hamas est en effet l'un des groupes terroristes les plus riches du monde, avec un budget annuel estimé à près d'un milliard de dollars[60] pour contrôler la bande de Gaza et faire fonctionner son armée, sans compter le budget utilisé pour son gouvernement[61] (le Hamas est dirigé localement par Yahya Sinwar[62] tandis que plusieurs membres de la direction politique du Hamas, dont Khaled Mechaal et son successeur Ismaël Haniyeh, sont logés au Qatar où ils entretiennent de bonnes relations avec la famille régnante[63]) — environ 100 millions de dollars proviennent des taxes douanières que le Hamas perçoit chaque année sur les produits importés à travers les kilomètres de tunnels qu'il a construits depuis l'Égypte vers Gaza[64],[65], et ses activités immobilières clandestines en Arabie saoudite, en Syrie et à Dubaï, lui ont permis d'amasser « d'énormes richesses et ressources »[61] ; l'essentiel de ses ressources provient de l'extérieur : outre les dons privés de riches particuliers, Palestiniens expatriés ou étrangers issus des pays du Golfe[60], et environ 41 millions de dollars issus de la cryptomonnaie depuis 2021[66],[67] (ceux-ci proviennent d'une part de dons anonymes sur les réseaux sociaux, où il est précisé qu'ils seraient « utilisés pour des causes violentes, » et, d'autre part, d'organisations caritatives musulmanes pour les Palestiniens et autres ONG, basées au Qatar, au Koweït, en Turquie et en Occident[60],[64]), le Hamas perçoit annuellement cent millions de l'Iran, et détournerait une partie des différents programmes d'aide aux territoires palestiniens occupés (salaires, soutien, hôpitaux, développement, humanitaire, droits de l'homme, bourses...) financés par les États-Unis et l'Union européenne, soit 1,11 milliard d'euros pour la période 2021-2024[68], ainsi que plus d'un milliard et demi de dollars reçus du Qatar au cours de la dernière décennie, et officiellement destinés eux aussi à différentes aides aux Palestiniens[64].
L'objectif du Hamas n'est cependant, contrairement à ce qu'il fait croire à Israël, pas de diriger la bande de Gaza[54] mais de se servir de la bande de terre comme base pour mener ses attaques contre Israël jusqu'à sa destruction, ainsi que le promulgue sa charte de 1988[69] et que le déclare, notamment, Khalil al-Hayya, un membre du conseil dirigeant du Hamas interrogé à Doha :
« Le but du Hamas n'est pas de gérer Gaza et de lui fournir de l'eau, de l'électricité ou quoi que ce soit. »[...] Ce n'est pas parce que nous voulons du carburant et du travail que nous livrons bataille. Ce n'est pas pour améliorer la situation à Gaza, c'est pour bouleverser la situation [et remettre la question palestinienne au premier plan][70]. »
L'attaque du 7 octobre 2023 semble avoir été planifiée dans le plus grand secret par une demi-douzaine de commandants du Hamas, dont Mohammed Deif et Yahya Sinwar[71], tandis que l'échelon politique en a été exclu[72]. Cette planification a débuté au moins un an sinon deux avant sa réalisation — soit immédiatement après la crise israélo-palestinienne de 2021 voire au cours de celle-ci[73],[74] —, en communiquant exclusivement au moyen d'un réseau téléphonique interne, opérant dans le réseau souterrain de Gaza pour optimiser la discrétion et éviter la détection par des moyens électroniques[70],[75] (ce réseau souterrain et multi-étagé, bien plus étendu que le territoire sur lequel il est bâti, et assez profond pour résister aux attaques aériennes de l'armée israélienne, constitue lui-même un défi majeur pour cette dernière[76],[77]).
Des bataillons du Hamas s'entraînent au vu et su de tous[78],[79]. Il dispose par ailleurs de troupes d'assaut navales[80], et un film de propagande diffusé après l'assaut, le montre s'entraînant au maniement d'ailes volantes en paramoteur en 2022[79]. Sur les medias sociaux un bref vol en parapente sur les dunes de Gaza fait le 16 juillet 2023 par Sven Kuhn von Burgsdorff, l'envoyé de l'Union européenne en Palestine, a été largement diffusé. Les propos du diplomate européen à la fin de son vol ont suscité un vif debat. Selon le diplomate, il voulait souligner avec cette action le droit des Palestiniens a l'auto-détermination politique et la nécessité de terminer le blocus de Gaza, insistant que les Palestiniens jouissent des mêmes droits et libertés que les Israéliens. Contrairement à certains commentaires dans les médias après l'attaque du Hamas le 7 octobre[81],[82], selon lesquels le diplomate aurait fait une démonstration en paramoteur, qui aurait pu encourager les terroristes d'employer ce genre d'équipement pour leur opération militaire, l'envoyé européen n'a utilisé que son propre parapente sans moteur, sautant d'une élévation au bord de la mer afin de pouvoir voler le long de la côte. Il n'y avait aucun lien entre cette action du diplomate en juillet et l'attaque terroriste du Hamas en octobre, vu que l'entrainement en paramoteur par les milices de Hamas a commencé déjà quelques années avant[83].
En septembre 2023, 500 membres du Hamas et du Jihad islamique sont envoyés en Iran pour y être entraînés par la force Al-Qods, sous la supervision personnelle d'Ismael Qaani[84] (les autorités iraniennes n'auraient cependant pas été au courant de l'opération[85],[71],[70]), des explosifs sont placés en divers points de la barrière sous couvert d'émeutes au cours des semaines qui précèdent l'attaque[78], et une répétition générale de l'opération semble s'être tenue trois semaines auparavant, avec la pratique de l'isolement de forces militaires, de diversion à l'aide de barrages de roquettes, de brèches dans la clôture de séparation et d’attaques rapides de cibles au sein de bâtiments[86]. Des documents retrouvés sur les corps des assaillants[87] font état de plans visant à faire le plus de victimes possible et ciblant des enfants[88],[89] et des sachets de fénétylline sont préparés afin de faciliter le passage à l'acte[90],[91].
Israël à la veille de l'attaque
Du point de vue d'Israël, le Hamas est considéré, jusqu'au 7 octobre 2023, comme un acteur de second plan comparé au Hezbollah libanais, malgré une progression technologique rapide qui se marque de conflit en conflit[92], et l'État hébreu table sur une mise à niveau technologique de la barrière de séparation pour mettre la bordure de Gaza à l'abri de toute menace, aérienne comme souterraine[93].
À l'international, la dynamique de normalisation enclenchée par les accords d'Abraham semble proche de réussir grâce à une entente et des relations historiques entre Israël et l'Arabie saoudite. Entreprise trois ans plus tôt sous la présidence de Donald Trump, elle est poursuivie par Joe Biden, et Mahmoud Abbas lui-même qui dénonçait une trahison, ne s'y oppose plus, y voyant une opportunité pour « arracher à Israël le maximum d’acquis pour la cause palestinienne »[94].
Au plan régional, la coalition nationaliste dirigée par Benyamin Netanyahou mène une politique de « peuplement » ou « colonisation » agressive en Cisjordanie — illégale selon le droit international —, et les agressions de palestiniens par des colons israéliens extrémistes s'y multiplient[95],[59],[96],[58].
Cependant, la société israélienne, politiquement divisée depuis 2018, se clive encore davantage depuis le retour au pouvoir de Benyamin Netanyahou en décembre 2022 : une semaine après l'investiture de son gouvernement, le nouveau ministre de la Justice, Yariv Levin qui juge la Cour suprême d'Israël politisée, veut faire passer une réforme du système judiciaire dans le but de diminuer ses prérogatives au profit de la Knesset, mais les détracteurs de cette réforme estiment qu'elle ouvre la voie à une dérive antilibérale ou autoritaire[97]. Les manifestations de 2023 contre la réforme, perturbent le fonctionnement du pays avec des grèves dans plusieurs secteurs et des appels de réservistes à refuser de faire leur période militaire[98]. Ces dissensions se produisent encore à la veille du 7 octobre 2023[99], et certains ont spéculé sur leur poids dans le manque d'attention accordé par Israël au Hamas ou l'image de faiblesse qu'elles pouvaient projeter[100] ; un ancien membre du Shin Bet pense même que Yahya Sinwar a pu croire qu'elles empêcheraient Israël de répliquer à une attaque[101].
Le renseignement militaire a connaissance à partir du 19 septembre d’un projet d’assaut du Hamas, notamment dans le sud du pays, visant à prendre de 200 à 250 otages. Les responsables israéliens jugent cependant ce plan « trop ambitieux » pour le Hamas[102]. Dans les faits, Israël a commis une série de dysfonctionnements qui expliqueront rétrospectivement le succès du Hamas, comme la minimisation voire le déni des signes avant-coureurs : des agriculteurs israéliens remarquent pendant des mois des manœuvres et entraînements qui ont lieu près de la clôture de séparation avec Gaza[78],[98],[103] ; une soldate de l'unité 8200 et les observatrices en poste près de la frontière tentent en outre d'alerter leur hiérarchie ou leurs proches de l'arrivée de nouvelles têtes dans la région, du remplacement de bergers par d'autres personnes et de la sensation d'être « étudiées » mais elles ne sont pas entendues[104],[105],[106]. Le ministre égyptien du Renseignement déclare, trois jours après le début des hostilités, avoir prévenu le gouvernement israélien que « quelque chose de gros » était en préparation sans réaction de sa part, ce que démentent le cabinet du premier ministre israélien[107] et des informateurs des services de sécurité égyptiens[108].
Le 6 octobre, le chef d'état-major, Herzi Halevi, et le chef du renseignement intérieur, Ronen Bar, reçoivent des informations sur l'intention d'agir du Hamas mais décident de ne pas relever le niveau d’alerte, et aucune mesure n'est prise pour faire face à l'éventuelle agression[109],[110],[111] car l'on s'attend plutôt à une tentative de prise d'otage locale[112]. Un correspondant militaire affirme que l'armée, jugeant les risques sécuritaires plus grands dans les implantations juives en Cisjordanie en raison de troubles à Huwara et d'altercations au cours de la fête de Souccot, y aurait transféré un bataillon et demi depuis Gaza[78],[113],[114] mais cette information a été démentie par un autre correspondant ainsi que par le porte-parole de l'armée[réf. nécessaire]. Des batteries d'artillerie ont été transférées au cours des années précédentes de la frontière sud à la frontière nord et en Cisjordanie[115].
Une enquête publiée le 1er décembre 2023 par le New York Times affirme que « des responsables israéliens ont obtenu le plan de bataille du Hamas pour l’attaque terroriste du 7 octobre plus d’un an avant qu’elle ne se produise ». Le quotidien américain s'appuie sur un document « d’environ 40 pages » émanant du Hamas, qui « a largement circulé parmi les dirigeants de l’armée et des services de renseignement israéliens »[116],[117].
Selon le quotidien Haaretz, l'agence de renseignement intérieure israélienne, le Shin Bet, et les commandants militaires de Tsahal ont discuté d'une éventuelle menace contre le festival de musique Nova près du kibboutz Re'im quelques heures avant l'attaque, mais les organisateurs du festival n'ont pas été prévenus et l’armée n’a pas évacué le festival[118].
Tunnels de Gaza
Le réseau de tunnels, connu sous le nom de « métro de Gaza », sert au Hamas pour le stockage, les déplacements et le commandement. Le Hamas utilise des lignes téléphoniques câblées dans les tunnels pour des communications secrètes pendant deux ans, échappant ainsi aux services de renseignements israéliens. Cela permettra l'attaque-surprise réussie contre Israël le 7 octobre, avec des plans spécifiques divulgués peu de temps avant l'opération, prenant les agences de renseignement au dépourvu[119].
Israël cible les tunnels utilisés par le Hamas dans sa campagne contre le groupe dans divers endroits, notamment à Beit Hanoun, dans la ville de Gaza et à Rafah, où ils sont utilisés pour la contrebande. Les tunnels transfrontaliers sont utilisés dans le cadre d'opérations de grande envergure. La construction de ces tunnels a été un effort important sur plusieurs années impliquant des travailleurs palestiniens[120].
Les clans bédouins ont construit les premiers tunnels de contrebande à la barrière entre l'Égypte et la bande de Gaza en 1981. En 2001, le Hamas lance un vaste réseau clandestin initialement destiné à la contrebande, qui a ensuite rempli de multiples fonctions. Les tunnels visent à déplacer les combats sous terre. En 2014, le Hamas emploie 900 personnes pour la construction de tunnels, chaque ouvrage prenant trois mois et coûtant en moyenne 100 000 dollars. Le financement provient de projets commerciaux via les mosquées de Gaza, avec des contributions de l'Iran et de la Corée du Nord[121].
Chronologie
Barrages de roquettes et frappes de drones
Vers 06 h 30 à l'heure d'été d'Israël (UTC+3), le [122], le Hamas annonce le début de l'opération, déclarant avoir tiré plus de 5 000 roquettes depuis la bande de Gaza vers Israël en l’espace de 20 minutes. Des sources israéliennes rapportent qu'au moins 3 000 projectiles ont été lancés depuis Gaza. Au moins cinq personnes sont tuées par ces tirs[21],[123],[28],[124]. Des explosions sont signalées dans les zones entourant la bande de Gaza et dans les villes de la plaine du Sharon, notamment Guedera, Herzliya[125], Tel Aviv et Ashkelon[124]. Des sirènes sont également activées à Beer-Sheva, Jérusalem, Rehovot, Rishon LeZion et la base aérienne de Palmachim[126],[127],[128]. Le Hamas lance un appel aux armes, le haut commandant militaire Mohammed Deïf appelant « les musulmans du monde entier à lancer une attaque »[28].
Des terroristes ouvrent également le feu sur des bateaux israéliens au large de la bande de Gaza, tandis que des affrontements éclatent entre les Palestiniens et Tsahal dans la partie orientale de la barrière entre la bande de Gaza et Israël[126]. Dans la soirée, le Hamas lance un nouveau barrage d'environ 150 roquettes vers Israël, avec des explosions signalées à Yavné, Givatayim, Bat Yam, Beit Dagan, Tel Aviv et Rishon LeZion[123].
Incursions dans le sud d'Israël
Environ 2 900 terroristes du Hamas avec l'équipement militaire d'une brigade[129] infiltrent Israël depuis Gaza en utilisant des camions, camionnettes, motos, bulldozers pour percer la clôture de séparation, vedettes rapides et parapentes[130],[122],[131]. Des images et des vidéos semblent montrer des attaquants lourdement armés et masqués, vêtus de treillis noirs, conduisant des camionnettes[124],[128] et ouvrant le feu à Sdérot, tuant des dizaines de civils et de soldats israéliens et incendiant des maisons[132]. D'autres vidéos montrent des Israéliens faits prisonniers et un char israélien en feu[133],[28], ainsi que des attaquants conduisant des véhicules militaires israéliens[124].
Selon des documents retrouvés sur les corps d'attaquants tués, ceux-ci avaient pour instruction d'attaquer les populations civiles, notamment les écoles primaires et un centre de jeunesse, de « tuer autant de personnes que possible » et de prendre des otages pour les utiliser dans de futures négociations[134],[135],[136]. Les attaquants sont préparés à différentes éventualités, comme tuer tous les otages, incendier les maisons et autres propriétés, ou utiliser les otages comme boucliers humains[137]. Certains attaquants portent des caméras corporelles pour enregistrer les actes, vraisemblablement à des fins de propagande. Selon Gina Ligon, expert en contre-terrorisme, le Hamas ne voulait pas que l'on voie ces attaques de civils parce que « ce n'est pas conforme à leur narration qu'ils sont des défenseurs de la Palestine - c'était du terrorisme »[138]. Une note trouvée sur le corps de l'un des terroristes tués indique le message suivant : « l'ennemi est une maladie qui n'a pas de remède, sauf la décapitation et l'ablation des cœurs et des foies »[139].
Rapports initiaux
Le matin de l'attaque, un porte-parole de l'armée israélienne déclare l'intrusion en Israël de terroristes de Gaza par au moins sept endroits différents[130] et l'envahissement de quatre petites communautés rurales israéliennes, la ville frontalière de Sdérot et deux bases militaires depuis la terre et la mer[131]. Selon les médias israéliens, sept communautés sont passées sous le contrôle du Hamas, dont Nahal Oz, Kfar Aza, Magen, Be'eri et Sufa[140]. Le poste-frontière d'Erez est passé sous le contrôle du Hamas, après la mort de quelques soldats et l'enlèvement d'autres, permettant aux attaquants d'entrer en Israël depuis Gaza[123], après son passage dans un vaste tunnel de quatre kilomètres découvert à quelques centaines de mètres seulement du passage d’Erez trois mois plus tard par Tsahal, permettant le transit de véhicules, d'attaquants et de fournitures qui l'ont empruntés le jour dit[141]. Le commissaire de la police israélienne, Kobi Shabtai, dénombre au moins 21 sites actifs à haut risque de confrontation dans le sud d'Israël[142].
À 10 h 00, moins de cinq heures après le début des attaques, des combats sont signalés à la base militaire de Réïm, quartier général de la division de Gaza[143],[144]. Il est rapporté plus tard que le Hamas avait pris le contrôle de la base et capturé plusieurs soldats israéliens[143] avant que Tsahal n'en reprenne le contrôle plus tard dans la journée[145],[146]. La base aurait été le lieu d’opérations de drones et de surveillance de Tsahal. Le Hamas a publié une vidéo de soldats israéliens morts, tués vraisemblablement dans la base[147]. Lors de l'attaque du poste de police de Sderot, des attaquants auraient tué 30 Israéliens, dont des policiers et des civils[126],[148].
Autres attaques du 7 octobre
Le , à partir de 6 h 30, le massacre du festival de musique de Réïm, fait au moins 270 morts et de nombreux disparus. Des attaquants à moto ont ouvert le feu sur des participants en fuite, déjà en train de se disperser en raison de précédents tirs de roquettes ayant blessé certains participants ; d'autres seront également pris en otages[22],[149],[150].
Les soldats du Hamas assassinent des civils à Nir Oz[128],[151], Be'eri (108 morts) et Netiv HaAsara (15 morts), où ils font des otages[152] et incendient des maisons, Kfar Aza (200 morts)[125], ainsi que dans des kibboutz autour de la bande de Gaza[125],[153].
Nir Am est attaqué mais aucun résident n'est blessé. Inbal Rabin-Lieberman, la coordinatrice de la sécurité de 25 ans, aux côtés de son oncle Ami, dirige un détachement de garde qui neutralise plusieurs attaquants tentant d'infiltrer un élevage de poulets voisin. Ils réussissent à dissuader le reste des envahisseurs d’entrer dans la localité[154],[155],[156].
D'autres attaquants du Hamas procèdent à un débarquement amphibie à Zikim[124],[157]. Des sources palestiniennes revendiquent la prise d'assaut de la base locale de l'armée israélienne[158]. Celle-ci déclare avoir tué deux assaillants sur la plage et détruit quatre navires, dont deux canots pneumatiques. Une base militaire en dehors de Nahal Oz est également prise par les attaquants, faisant au moins deux morts parmi les soldats israéliens et au moins six autres capturés.
Prises d'otages
À Be'eri, jusqu'à 50 personnes sont prises en otages ; après 18 heures d'affrontement entre les attaquants et les forces de Tsahal, elles seront libérées[160]. Des otages sont également faits à Ofaqim, où des policiers dirigés par le surintendant principal Jayar Davidov engagent une fusillade avec des attaquants palestiniens ; lui et trois de ses hommes sont tués, et deux otages israéliens sont ensuite secourus par Tsahal dans la banlieue d'Urim[160]. Des informations font état d'attaquants tuant ou kidnappant des animaux de compagnie[161].
Des otages sont ramenés à Gaza. Le 16 octobre, le Hamas affirme détenir 250 otages[160]. Selon l'organisation, ces prisonniers ont pour but de forcer l'État hébreu à libérer les détenus palestiniens (environ 6 000) peuplant les prisons israéliennes[162]. Avant le 7 octobre, se trouvait dans les prisons israéliennes 5200 détenus palestiniens dont 170 enfants, 1310 d'entre eux étant en détention administrative, pratique permettant de les détenir indéfiniment sans inculpation, ni procès.
Organisations participantes et apportant leurs soutiens
Outre le Hamas, plusieurs groupes palestiniens expriment leur soutien à l'opération. Les brigades de la résistance nationale, la branche armée du front démocratique laïc et socialiste pour la libération de la Palestine (FDLP), confirment leur participation à l'opération par l'intermédiaire de leur porte-parole militaire Abu Khaled[163], affirmant avoir perdu trois combattants au combat avec Tsahal[164].
Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), un autre groupe militarisé palestinien, et le groupe La Fosse aux lions expriment leur soutien à l'opération et déclarent une vigilance maximale et une mobilisation générale parmi leurs troupes, et les brigades d'Abou Ali Moustapha (bras armé du FPLP) publient des vidéos le montrant une prise d’assaut des tours de guet israéliennes[165],[166].
Usage des caméras corporelles, des téléphones portables et des réseaux sociaux
Le Hamas a pris soin de médiatiser ses actions terroristes et de les diffuser sur les réseaux sociaux. Le Hamas lui-même a diffusé des images de victoire sur les réseaux, montrant sa stratégie. Des attaquants se sont filmés à côté de tanks. Les images d’horreur ont très vite dominé, notamment celles montrant des otages vivants puis morts, diffusées sur Telegram. Pour certains Palestiniens, et dans une partie du monde arabo-musulman, elles sont perçues comme des images de victoire. De l’autre côté, les déchirants appels à l’aide et les reportages sur les lieux des massacres révèlent les atrocités perpétrées par le Hamas[167].
Tsahal a organisé des projections à l'intention de 2 050 journalistes internationaux d'une compilation de vidéos documentant les atrocités commises le lors de l’attaque terroriste du Hamas. Ce sont des séquences trouvées sur les caméras de surveillance ou de véhicule israéliennes, sur les caméras corporelles ou téléphones portables des terroristes du Hamas morts ou prisonniers en Israël ou diffusées sur les réseaux sociaux gazaouis ou israéliens.
Cette compilation n'est pas rendue publique « à cause des familles. Certaines n’ont pas encore été contactées, certaines ne veulent pas que les images soient diffusées. » Le journal Libération en donne une analyse détaillée[168].
Pertes humaines
Selon des données initiales, au moins 1 400 Israéliens et étrangers ont été tués[23], dont 1 033 civils[169], 299 soldats et 58 policiers[170]. L'attaque a fait plus de 3 400 blessés[16] et 200 soldats et civils pris en otage[17]. Le 19 octobre 2023, les autorités israéliennes signalent la disparition de 100 à 200 personnes supplémentaires[171]. Les victimes israéliennes comprennent environ 70 Arabes israéliens, principalement issus des communautés de Bédouins du Néguev[172],[173],[174],[175]. Le 7 octobre, plus de 100 civils sont tués dans le massacre de Be'eri, dont des femmes et des enfants ; et plus de 270 participants sont tués lors du festival de musique de Réïm[22]. Au 10 octobre, 70 personnes sont dénombrés mortes lors du massacre de Kfar Aza. Neuf personnes sont mortes par balle dans un abribus à Sderot[130]. Au moins quatre personnes auraient été tuées à Kuseife[123]. Au moins 400 victimes sont signalées à Ashkelon[176],[128], tandis que 280 autres sont signalées à Beer-Sheva, dont 60 dans un état grave[130]. Dans le nord, des blessés à la suite d'attaques à la roquette sont signalés à Tel-Aviv[177].
Parmi les personnes initialement soupçonnées enlevées mais découvertes mortes, figure Viviane Silver, militante pacifiste pro-palestinienne et ancienne membre du conseil d'administration de l'organisation de défense des droits humains B'Tselem, qui œuvrait en faveur des Palestiniens de Gaza, victime de l'attaque de Be'eri[178].
L'ancien attaquant du club de football de l'Hapoël Tel-Aviv FC, Lior Asulin , fait partie des personnes tuées lors du massacre du festival de musique[179]. Le chef du conseil régional de Sha'ar HaNegev, Ofir Libstein, est tué dans un échange de tirs avec les attaquants[180]. Le commandant de la police de Rahat, Jayar Davidov , perd également la vie[181]. L'armée israélienne confirme la mort de 247 de ses soldats[182]. Parmi les morts confirmés figurent le colonel Yonatan Steinberg , commandant de la brigade du Nahal, tué près de Kerem Shalom ; le colonel Roi Levy , commandant de l'unité multidimensionnelle « Refaim » , tué près du kibboutz de Réïm[183],[184]. Le commandant adjoint druze de la 300e brigade régionale « Baram », le lieutenant-colonel Alim Abdallah, est tué au combat avec deux autres soldats alors qu'il répond à une infiltration en provenance du Liban du Sud le 9 octobre[185].
Selon des enquêtes, de nombreux Israéliens ont été tués par l'armée israélienne lors de son intervention mais le nombre exact de ces victimes demeure inconnu[186],[187].
Révisions des pertes
Le 10 novembre, Israël révise son bilan des victimes de 1 400 à 1 200 après avoir identifié de nombreux corps comme étant des combattants du Hamas[188]. Ses pertes s'élèvent alors à 859 civils[189], 283 soldats[190],[191] 57 policiers[192] et 10 membres du Shin Bet[193].
En décembre 2023, selon des données de la sécurité sociale, ce chiffre est révisé à 1 139 : 695 civils israéliens (dont 36 mineurs parmi lesquels 20 enfants de moins de 15 ans), 71 ressortissants étrangers et 373 membres des forces de sécurité[15]. Cinq personnes sont portées disparues, dont quatre Israéliens[15].
Selon des enquêtes, de nombreux Israéliens ont été tués par l'armée israélienne lors de son intervention dont on ignore à ce jour le nombre exact[194],[195],[196].
Français
Après un bilan évolutif[197],[198], le ministère des Affaires étrangères annonce un bilan officiel de 42 victimes sans publier de liste nominative fin janvier 2024. La grande majorité des victimes sont principalement des jeunes civils dont une handicapée qui participait au festival de musique Tribe of Nova[199], des personnes âgées massacrées à leurs domiciles (kibboutz Nir Oz, kibboutz de Be'eri )[200] des soldats franco-israéliens[199],[201],[202] ainsi qu'un otage mort en captivité[203].
Le nombre de victimes françaises est le plus gros contingent d'étrangers tués, avant les Thaïlandais (essentiellement des ouvriers employés dans des communautés agricoles), les Américains et les Ukrainiens[204]. En outre, trois personnes sont toujours portées disparues et présumées otages au 7 février 2024. Lors d'une conférence d'une presse, le président Emmanuel Macron annonce un hommage national aux victimes françaises du Hamas qui se tient le 7 février dans la cour des Invalides à Paris, quatre mois jour pour jour après le massacre[205]. La cérémonie d'hommage à laquelle ont été conviées les familles est présidée par Emmanuel Macron qui dénonce, lors de son discours, le « plus grand massacre antisémite de notre siècle »[206],[207],[208].
Otages
Au moins 150 Israéliens sont pris en otage par le Hamas et transportés vers la bande de Gaza[209]. Le 8 octobre, le Jihad islamique palestinien affirme détenir au moins trente prisonniers[210]. Au moins quatre personnes auraient été emmenées à Kfar Aza[211]. Des vidéos montrent des personnes capturées, avec des habitants de Gaza acclamant des camions transportant des cadavres[131]. Quatre captifs auraient par la suite été tués à Be'eri[212], tandis qu'une annonce du Hamas affirme qu'une frappe aérienne de Tsahal sur Gaza le 9 octobre a tué quatre otages[213].
Le photographe du Yediot Aharonot, Roy Edan est porté disparu et probablement capturé aux côtés de son enfant à Kfar Aza. Sa femme est tuée et deux de leurs enfants parviennent à se cacher dans un placard jusqu'à leur secours[214]. Le corps d'Edan est identifié dix jours plus tard comme l'une des victimes du massacre de Kfar Aza[215].
Le , les brigades Izz al-Din al-Qassam publient une vidéo montrant la libération de trois otages, à savoir une femme adulte et deux enfants, dans un espace ouvert près d'une clôture. Israël qualifie la vidéo de « théâtrale »[216].
Crimes contre les civils
Les forces israéliennes à Kfar Aza indiquent avoir trouvé les corps de victimes mutilés[note 6]. Le massacre fait par ailleurs l'objet de fausses rumeurs, l'une d'entre elles notamment relayée par le Président américain Joe Biden fait état de 40 bébés décapités[221],[222], ce qui s'avèrera être une fausse information. Au total, 36 enfants dont 20 de moins de 15 ans sont tués, dont un bébé tué par balle, selon l'agence nationale de sécurité sociale d'Israël, mais pas un tel nombre de bébés et aucun de cette manière[223],[224],[15].
Le 18 octobre, l'ONG Human Rights Watch, mandatée par la Cour pénale internationale (CPI), dit avoir vérifié des vidéos des attaques du 7 octobre, montrant trois assassinats délibérés, et présente cette analyse dans un dossier d’enquêtes en tant que crimes de guerre présumés[225].
Selon Yossi Landau, chef régional de l'organisation bénévole d'intervention d'urgence ZAKA, les tactiques utilisées s'avèrent plus cruelles que les actions passées du Hamas, car des corps montrent des signes de torture et d'extrême violence. Dans un kibboutz, les premiers intervenants annoncent que sur 280 corps retrouvés, environ 80 % présentent des traces de torture. Lors du festival de musique de Reïm, environ 70 % des corps auraient reçu une balle dans le dos[226]. Selon le journaliste Graeme Wood, des séquences vidéo extraites des caméras corporelles portées par les assaillants montrent plusieurs victimes « vivantes au début de la séquence…, [et] à la fin, elles sont mortes. Parfois, après leur mort, leurs corps sont profanés[227]. » D'autres vidéos montrent des terroristes tirant sur des enfants, exécutant des hommes en civil, lançant des grenades dans des abris civils, suivis quelquefois de décapitations[228],[229],[230].
Les premiers intervenants ayant récupéré les corps déclarent avoir été extrêmement bouleversés par la vue des atrocités dont ils ont été témoins. Les restes des attaquants du Hamas ont également été manipulés et collectés avec respect, malgré les difficultés psychologiques rencontrées par les intervenants compte tenu de leurs actions[226].
Selon le Dr Chen Kugel, directeur de l'Institut médico-légal d'Abu Kabir, des centaines de corps sont arrivés à l'institut dans un état « méconnaissable »[231]. Les pathologistes et archéologues doivent traiter, entre autres, des fragments d'os récupérés lors d'incendies ; un lit d'enfant imbibé de sang ; des victimes attachées puis exécutées ; et deux victimes attachées puis brûlées vives[231].
Selon un ancien grand-rabbin de l’armée israélienne (membre d'une l’équipe chargée d’identifier les corps), de nombreux cas de viol et de torture ont eu lieu, arguments appuyés par un adjudant de réserve israélien citant des examens médico-légaux révélant plusieurs cas de viol. Cependant selon Reuters, « le personnel militaire supervisant le processus d'identification n'a présenté aucune preuve médico-légale sous forme de photos ou de dossiers médicaux »[232].
Le , la police israélienne annonce débuter son enquête officielle sur des violences sexuelles, dont des viols[233] et mutilations, commises sur des femmes (et quelques hommes) par des terroristes du Hamas le 7 octobre[234].
Le , les organisations Forum des familles des otages et centre Raoul Wallenberg ont remis au bureau du procureur de la CPI à la Haye un document accusant le Hamas de « crimes contre l’humanité ». La CPI n'est pas reconnue par l'État d'Israël[235].
Le , Human Rights Watch (HRW) publie un rapport qui relate les nombreux crimes notamment des crimes contre l'humanité perpétrés lors de l'attaque terroriste du . HRW dresse un inventaire sans appel : « Attaques délibérées et aveugles contre des civils et des biens civils, meurtres intentionnels de personnes détenues, traitements cruels et inhumains, violences sexuelles et sexistes, mutilations et vols de dépouilles, utilisation de boucliers humains. [...] Des centaines » de crimes de guerre ont été commis par des groupes armés palestiniens. Le rapport incrimine non seulement le Hamas mais aussi le Jihad islamique palestinien[236].
Le , le haut-commissaire des Nations unies déclare que Les Palestiniens arrêtés puis détenus par Israël dans le cadre de la guerre à Gaza, l’ont été en grande partie dans le secret et ont été soumis, dans certains cas, à un traitement s’apparentant à de la torture[237].
Réactions
Israéliennes
L'attaque, qui coïncide avec le Shabbat et la fête juive de Sim'hat Torah, semble avoir été une surprise totale pour les Israéliens[127]. Cette journée est considérée comme la plus sanglante de l'histoire d'Israël et la plus meurtrière pour les Juifs depuis la Shoah, notamment par le président américain Joe Biden[31],[238]. D'autres commentateurs utilisent également le terme de « pogroms »[239],[240].
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou et le ministre de la Défense Yoav Gallant mènent des évaluations de sécurité au quartier général de Tsahal à Tel Aviv[128],[124]. Gallant approuve ensuite la mobilisation de dizaines de milliers de réservistes de l'armée[122],[124] et déclare l'état d'urgence dans les zones situées dans un rayon de 80 kilomètres de la frontière de Gaza[140]. Il déclare également que le Hamas « a commis une grave erreur » en lançant son attaque et promet qu'« Israël gagnera »[130]. L'armée israélienne annonce un « état de préparation à la guerre »[123]. Les réservistes devront être déployés non seulement à Gaza, mais également en Cisjordanie et le long des frontières avec le Liban et la Syrie[241]. Les habitants des zones autour de la bande de Gaza sont priés de rester à l'intérieur, tandis que les civils du sud et du centre d'Israël sont « tenus de rester à côté des abris »[124]. Les routes autour de la bande de Gaza sont fermées par Tsahal[130] et les rues de Tel-Aviv également[124].
À la suite de l’assaut, Israël déclare un état de préparation accru à un conflit potentiel[242]. L’armée israélienne augmente l’état de préparation à la guerre et Netanyahu convoque une réunion d’urgence des autorités de sécurité. L'armée israélienne signale en outre avoir lancé des actions ciblées dans la bande de Gaza dans le cadre de ce qu'elle appelle l'opération Épées de Fer (hébreu : מבצע חרבות ברזל (Mivtsá charvót barzél))[243],[244],[123]. Le commissaire de la police israélienne Kobi Shabtai annonce l’existence d'un « état de guerre », à la suite de ce qu'il appelle « une attaque massive depuis la bande de Gaza »[245]. Il annonce également la fermeture de toute la région sud d'Israël au « mouvement civil » ainsi que le déploiement de l'unité antiterroriste Yamam dans la zone[142]. Selon le porte-parole en chef de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, quatre divisions sont déployées dans la zone, augmentant ainsi les 31 bataillons préexistants[130].
D'après le président israélien Isaac Herzog, le pays est confronté à « un moment très difficile » et offre force et encouragements à l'armée israélienne, aux autres forces de sécurité, aux services de secours et aux habitants attaqués[128]. Dans une émission télévisée, Netanyahu annonce : « Nous sommes en guerre »[131]. Dans un discours ultérieur, il menace de « transformer Gaza en une île déserte » et exhorte ses habitants à « partir immédiatement »[246].
Alors que les aéroports Ben Gourion et Ramon demeurent opérationnels, plusieurs compagnies aériennes annulent des vols à destination et en provenance d’Israël[247],[248],[249]. Les chemins de fer israéliens suspendent le service dans certaines parties du pays et remplacent certaines routes par des lignes de bus temporaires[250],[251], tandis que les navires de croisière suppriment des dessertes de ports tels qu'Ashdod et Haïfa de leurs itinéraires.
Le , le cabinet de sécurité israélien vote en faveur d'une série d'actions visant à provoquer la « destruction des capacités militaires et gouvernementales du Hamas et du Jihad islamique palestinien », selon un communiqué du bureau du Premier ministre[252]. Israel Electric Corporation, qui fournit jusqu'à 80 % de l'électricité de la bande de Gaza, coupe l'électricité dans la région[124]. En conséquence, l'approvisionnement en électricité de Gaza est réduit de 120 MW à seulement 20 MW, l'obligeant à s'appuyer sur des centrales électriques financées par l'Autorité palestinienne[253].
Une frappe aérienne sur le consulat iranien à Damas le provoque la mort du général de brigade iranien Mohammad Reza Zahedi. Lors de son enterrement, le conseil de la coalition des forces de la révolution islamique révèle que celui-ci a joué un « rôle crucial » dans la préparation et la mise en œuvre de l'attaque du Hamas[254],[255].
Polémiques
Des journalistes reporters d'images gazaouis collaborant avec de prestigieux médias occidentaux, comme Reuters et Associated Press, New York Times ou CNN, sont suspectés dans un rapport de l'ONG juive orthodoxe Honest Reporting - démenti par l'agence Reuters - d'avoir été au courant de l'opération terroriste, et accusés de s'être embarqués avec les terroristes tôt ce matin-là pour rapporter des images et d'avoir été témoins d’exactions du Hamas sans jamais intervenir. Certains se sont filmés en train de franchir avec les assaillants la frontière sectionnée et ont filmé ou photographié le kidnapping de plusieurs civils ou même le corps de l'Israélo-allemande Shani Louk gisant à l’arrière d’un pick-up, sans secourir quiconque[256],[257]. L'un d'eux se serait filmé à moto avec un membre du Hamas qui tenait une grenade à la main[257],[258].
Israël avertit d'une réponse « sévère »[Pas dans la source] si les faits s'avèrent[259], alors que des media occidentaux ayant acheté leurs films et clichés nient toute complicité en amont de leur part[256] ; certains soutiennent leurs journalistes[258] et d'autres ont coupé toute relation avec eux[256]. TF1infos rappelle que « le fait d’être au plus près des agissements du Hamas ne signifie pas » que les journalistes palestiniens aient été informés au préalable de l’opération terroriste ou aient cautionné leurs actes[257]. Depuis, Honest Reporting admet que les groupes de presse n'étaient pas au courant des attaques et s'en dit soulagée[260].
Le , le photographe journaliste Yasser Qudih survit au bombardement de sa villa où des membres de sa famille périssent, alors qu'il faisait partie des mis en cause par Honest Reporting, mais Reuters n'a pu vérifier qui était responsable de cette frappe, pourquoi sa maison était visée, et si cette frappe a une relation avec le rapport de l'ONG[259].
Les familles des victimes exigent la vérité pour savoir si leurs proches ont été tués par des tirs israéliens dans l’après-midi du à Be’eri. Une quarantaine d’hommes du Hamas s'étaient retranchés dans une maison et utilisaient quatorze otages comme boucliers humains face à l’armée israélienne. Après un affrontement de plusieurs heures, Tsahal a fini par prendre la décision de tirer délibérément au tank sur l’habitation qui a en partie brûlé. Tous les Palestiniens (sauf un, qui s’est rendu) ont été tués, ainsi que douze des otages[261].
Selon une enquête du New York Times, publiée le , le renseignement militaire israélien détenait depuis un an un document du Hamas détaillant les mêmes modalités que celles de l'attaque du . Ce document, connu sous le nom de code « Jericho Wall », circulait parmi la hiérarchie militaire israélienne sans qu'on sache s'il était connu de Benyamin Netanyahou. Un analyste de l'unité 8200, qui avait repéré en des manœuvres d'entraînement du Hamas similaires à celles que décrivait le document, avait averti sans succès sa hiérarchie[262].
D'après des informations révélées en par la radio-télévision publique israélienne, le renseignement militaire israélien, l'unité 8200, avait connaissance trois semaines avant les attaques du d'un projet d'assaut du Hamas, dont le but était de prendre plusieurs centaines d'otages en Israël. Le mémo de l'unité 8200 mentionne que les entraînements des combattants du Hamas portaient sur l'attaque de bases militaires et le « transfert des soldats captifs aux commandants de compagnie ». Leur objectif étant de prendre « 200 à 250 otages ». Les autorités israéliennes ne semblent pourtant pas avoir pris de mesure pour prévenir cette attaque. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu refuse également l’ouverture d’une commission d’enquête officielle sur le avant la fin de la guerre en cours à Gaza[263].
Bibliographie
- Laura Blajman-Kadar (avec Dominique Rouch), Croire en la vie, Robert Laffont,
- Gilles Kepel, Holocaustes : Israël, Gaza et la guerre contre l'Occident, Plon,
Filmographie
- 2024 : Yves Azeroual, 7 octobre, Israël attaqué par le Hamas. L'histoire d'un massacre, 2024[264],[265]
Notes et références
Notes
- Selon Israël[8].
- Selon des sources israéliennes[14].
- Selon des sources israéliennes[8].
- Selon les données de la sécurité sociale israélienne[15].
- Le Hamas a été désigné comme groupe terroriste par l'Australie, le Canada, l'Union européenne, Israël, le Japon, le Paraguay, les États-Unis et le Royaume-Uni.
- Le fait que 40 bébés aient été décapités est rapidement mis en doute puis démenti[217],[218],[219], le seul témoignage sans preuve se limitant à un bébé décapité[220].
Références
- From the Organisation des Nations unies:
- (en) United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), « Fact Sheet: Israel and Palestine Conflict (9 octobre 2023) » [archive du ] [Press release], sur ReliefWeb, Organisation des Nations unies, (consulté le ) : « On Saturday, 7 October — a Jewish sabbath day, the end of the weeklong Jewish festival of Sukkot, and a day after the 50th anniversary of the Yom Kippur War — Hamas and other Palestinian armed groups launched Operation al-Aqsa Flood, a coordinated assault consisting of land and air attacks into multiple border areas of Israel. »
- (en) « UNRWA Situation Report #1 on the Situation in the Gaza Strip » [archive du ] [Situation Report], sur un.org, Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), (consulté le ) : « At 06:30 on the morning of 7 October 2023, Hamas launched “Operation Al-Aqsa Flood” with more than 5,000 rockets reportedly fired towards Israel from multiple locations in Gaza, as well as ground operation into Israel. »
- (en) United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), « Fact Sheet: Israel and Palestine Conflict (19 October 2023) » [archive du ] [Press release], sur ReliefWeb, United Nations, (consulté le ) : « On Saturday, 7 October...Hamas and other Palestinian armed groups launched Operation al-Aqsa Flood, a coordinated assault consisting of land and air attacks into multiple border areas of Israel. ».
- (ar) « الجبهة الشعبية: قرار الإدارة الأمريكية بتوفير الدعم للكيان هدفه تطويق النتائج الاستراتيجية لمعركة طوفان الأقصى » [« Popular Front: The US Administration's Decision to Provide Support to the Entity [Israel] Aims to Contain the Strategic Outcomes of the Battle of the Al-Aqsa Flood »], alahednews.com.lb, (lire en ligne [archive du ])
- « Al-Qassam fighters engage IOF on seven fronts outside Gaza: Statement », Al Mayadeen English, (lire en ligne [archive du ])
- « Qassam Brigades announces control of 'Erez Crossing' », Roya News, (lire en ligne [archive du ])
- « Palestinian Al Quds Brigades claim responsibility for attack at Lebanon-Israel border » [archive du ], .
- (tr) « Hamide Rencüs: İsrail ilk defa Gazze sınırındaki kontrolü kaybetmiş durumda » [« Hamide Rencüs: Israel has lost control over the Gaza border for the first time »] [archive du ], sur bianet.org, .
- Guy Van Vlierden, « HLN ONDERZOEK. Van jihadisten tot communisten: zeker 10 groeperingen deden mee met actie Palestijnse terroristen (HLN RESEARCH. From jihadists to communists: at least 10 groups participated in Palestinian terrorist action) » [archive du ], sur Het Laatste Nieuws, .
- Emanuel Fabian et Gianluca Pacchiani, « IDF estimates 3,000 Hamas terrorists invaded Israel in Oct. 7 onslaught », The Times of Israel, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Seth J. Frantzman, « Overwhelmed: The IDF’s first hours fighting the terror waves on Oct 7 », The Jerusalem Post, (consulté le ) : « Golani soldiers from the 51st and 13th battalions fought along 30km of the border at numerous points and took heavy casualties between October 7 and 9. ».
- « Commander of IDF's Nahal Brigade killed in clashes with Hamas on Gaza border », The Times of Israel, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Emanuel Fabian, « Authorities name 265 soldiers, 48 police officers killed in 2023 terror clashes », The Times of Israel, (lire en ligne [archive du ])
- Israel Duro, « Heroes of Israel: Armed members of several kibbutzim managed to fight off terrorists » [archive du ], sur VOZ, .
- Enee Ghert-Zand, « Young dad of 6 absorbed blast to protect family in attack on Kerem Shalom » [archive du ], sur The Times of Israel, .
- « Israel killed at least 1,000 Gaza infiltrators, reinforcing nationwide, military says », Reuters, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Israeli death toll from Hamas attack surpasses 1,000, top military officer says », The Hill, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Emanuel Fabian, « IDF raises number of people kidnapped October 7 to at least 233 », The Times of Israel, (lire en ligne)
- Dominic Waghorn, « This is a dangerous moment in Israel-Hamas war - and the rest of the world is holding its breath », Sky News, (lire en ligne, consulté le )
- (he) Tova Herzl, « אל תשתמשו במילה "שואה" בקשר לטבח », Ynet, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Yaniv Kubovich, « The First Hours of the Israel-Hamas War: What Actually Took Place? » [archive du ], Haaretz, (consulté le ).
- « Around 1,000 dead in Israel-Hamas war, as Lebanon's Hezbollah also launches strikes », South China Morning Post, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Témoignage d'un survivant du festival Supernova où 270 personnes ont été tuées par le Hamas » [archive du ], euronews, (consulté le ).
- (en) « Israel's Dead: The Names of Those Killed in Hamas Attacks, Massacres and the Israel-Hamas War », Haaretz, (lire en ligne, consulté le )
- « VRAI OU FAUX. 40 bébés ont-ils été décapités à Kfar Aza ? », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Around 1,000 dead in Israel-Hamas war, as Lebanon's Hezbollah also launches strikes », South China Morning Post, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Bethan McKerna, « Hamas launches surprise attack on Israel as Palestinian gunmen reported in south », The Guardian, 7 ooctobre 2023 (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Video appears to show Hamas taking Israeli civilian hostage », NBC News, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Bethan McKerna, « Hamas launches surprise attack on Israel as Palestinian gunmen reported in south », The Guardian, 7 ooctobre 2023 (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Video appears to show Hamas taking Israeli civilian hostage », NBC News, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « La « directive Hannibal » aurait été appliquée par l’armée israélienne le 7 octobre », lorientlejour.com, (lire en ligne)
- « Was Hamas' attack the bloodiest day for Jews since the Holocaust? », JTA, (lire en ligne [archive du ])
- « Hamas's attack was the bloodiest in Israel's history », The Economist, (ISSN 0013-0613, lire en ligne [archive du ] , consulté le ) :
« The most searing historical comparison predates Israel’s founding. Not all of Hamas’s victims were Israeli, and not all of the Israeli dead were Jewish. But under reasonable assumptions about the ethnic make-up of those killed in this and previous attacks, the last time before October 7th that this many Jews were murdered on a single day was during the Holocaust. »
- (en-GB) « Hamas attack 'deadliest day for Jews since the Holocaust', says Biden, as Israeli jets pound Gaza », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) Yvette Alt Miller, « Gaza's History with Israel and Jews », sur Aish, .
- (en) Aharon Granevitch-Granot, « Last Child of Gaza », sur Mishpacha, .
- Lou Roméo, « Comprendre l’histoire de la bande de Gaza en 8 dates clés », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- https://mjp.univ-perp.fr/constit/ps1968.htm
- Jean-Luc Mounier, « De 1947 à 2023, un conflit israélo-palestinien complexe et dans l'impasse », sur France24, (consulté le ).
- Marie-Violette Bernard et Louis Dubar, « Guerre entre Israël et le Hamas : l'article à lire pour comprendre l'escalade qui a mené à l'épisode le plus meurtrier du conflit israélo-palestinien », sur France Info, .
- Gilles Paris, « Israël-Gaza : ennemi juré d'Israël depuis 1987 », Le Monde, (lire en ligne ).
- François Bougon, « Les images de l'horreur diffusées par les acteurs du conflit sont une nouvelle escalade », sur Mediapart (transcrit dans le site Academia.edu), (consulté le ).
- Alain Frachon, « « Dans la gamme du terrorisme de masse, le Hamas a déchaîné contre une population civile une barbarie singulière » », Le Monde, (lire en ligne ).
- AFP, « Ce qu'il faut savoir sur Gaza, territoire aux mains du Hamas, ravagé par les guerres et la pauvreté », sur Geo.fr, (consulté le ).
- (en) Steven A. Cook, « Egypt’s Gaza Problem », sur The Atlantic, (consulté le ).
- AFP, « Bande de Gaza : une succession de guerres avec Israël depuis 15 ans », sur Europe 1, (consulté le ).
- « «Grande marche du retour»: nouveau vendredi à haut risque à Gaza », sur rfi.fr, .
- (en) Dov Lieber, « We saved the life of Hamas’s Gaza leader, says Israel’s ex-prison chief, dismissing strikers' complaints », sur The Times of Israel, (consulté le ).
- (it) Francesca Borri, « Palestina, il leader di Hamas Sinwar: “Non voglio più guerre” » [« Palestine, Sinwar, chef du Hamas : "Je ne veux plus de guerres" »], La Repubblica, (lire en ligne, consulté le ).
- (he) Shelly Yachimovich, « "סיכון מחושב": הפתק בעברית שכתב סינוואר לנתניהו, בזמן המגעים להסדרה » [« "Risque calculé" : la note en hébreu que Sinwar a écrite à Netanyahou, lors des négociations pour un arrangement »], Ynet, (lire en ligne, consulté le )
- « Nétanyahou a-t-il dit que «transférer de l’argent au Hamas» était la bonne stratégie pour «contrecarrer la création d’un État palestinien» ? », Libération, .
- (en) Sammy Westfall, Brian Murphy, Adam Taylor, Bryan Pietsch et Andrea Salcedo, « The Israeli-Palestinian conflict: A chronology », The Washington Post, (lire en ligne, consulté le )
- (he) Ronen Bergman et Itay Ilnay, « תחקיר: שרשרת התקלות הבלתי נתפסת שהובילה להפתעת 7 באוקטובר » [« Enquête : L'inimaginable enchaînement de dysfonctionnements qui a conduit à la surprise du 7 octobre »], Ynet plut, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Hamas Explains How They Did It: ‘We made them think that Hamas was busy with governing Gaza,’ says a senior official. », sur The Wall Street Journal, .
- (he) Amir Tibon, Yehonatan Liss, Yaniv Kubovich et Jacky Houri, « הממשלה בוחנת הקלות לעזה מחשש שהסלמה תפגע במגעים עם סעודיה » [« Le gouvernement envisage de faire des concessions à Gaza, craignant que l'escalade ne nuise aux contacts avec l'Arabie saoudite. »], Haaretz, (lire en ligne , consulté le )
- (he) Tal Lev Ram, « עוז חוזר הניגון: צה"ל נערך להידרדרות נוספת בגבול הרצועה » [« Fort revient le refrain : Tsahal se prépare à une nouvelle détérioration à la frontière de la bande de Gaza »], Maariv Online, (lire en ligne, consulté le )
- Mélanie Meloche-Holubowski, « La bande de Gaza en cartes et en chiffres », sur Radio-Canada, (consulté le ).
- BBC News Afrique, « Pourquoi le Hamas a-t-il attaqué Israël ? », sur BBC, .
- (en) Amjad Iraqi, « A psychological barrier has just been shattered in Israel-Palestine », +972 Magazine, (lire en ligne)
- « Le bitcoin est-il devenu la nouvelle poule aux œufs d'or du Hamas ? », sur France 24, (consulté le ).
- « Financement du Hamas : le leader du mouvement détient-il réellement une fortune de 5 milliards de dollars ? », sur TF1 INFO, (consulté le ).
- Frank Gardner, « Qui est Yahya Sinwar, le leader du Hamas ? », sur BBC, .
- Georges Malbrunot, « Les chefs du Hamas en sursis dans leur exil doré au Qatar », sur Le Figaro, .
- Gianluca Pacchiani, « Les terroristes palestiniens ont levé 130 M de $ en crypto-monnaies depuis 2021 », sur fr.timesofisrael.com, (consulté le ).
- Héloïse Uberti, « Sept chiffres pour saisir le conflit Hamas - Israël », sur Capital.fr, (consulté le ).
- (en-US) Angus Berwick, Ian Talley, « Hamas Militants Behind Israel Attack Raised Millions in Crypto » , sur Wall Street Journal, (consulté le ).
- Gianluca Pacchiani, « Les terroristes palestiniens ont levé 130 M de $ en crypto-monnaies depuis 2021 », sur fr.timesofisrael.com, (consulté le ).
- « Comment le Hamas finance ses attaques », sur La Tribune, (consulté le ).
- « Est-il vrai que la charte du Hamas fixe comme objectif la destruction de l'Etat d'Israël ? », sur Libération, (consulté le ).
- (en) « Necessary cost’: Behind Hamas’ bloody gambit to create a permanent state of war », sur The Straits Time, .
- (en) Bassem Mroue et Sarah el Deeb, « Hamas official says Iran and Hezbollah had no role in Israel incursion but they’ll help if needed », sur Associated Press, .
- Adam Rasgon et David D. Kirkpatrick, « What was Hamas thinking? », The New Yorker, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Samia Nakhoul et Laila Bassam, « Who is Mohammed Deif, the Hamas commander behind the attack on Israel? », sur Reuters, (consulté le ).
- « Attaque du Hamas contre Israël : Mohammed Deïf, le stratège du Hamas », sur Franceinfo, (consulté le ).
- (en) Pamela Brown et Zachary Cohen, « Hamas operatives used phone lines installed in tunnels under Gaza to plan Israel attack over 2 years, sources familiar with intelligence say », sur CNN, (consulté le ).
- (en) Kristine Frazao, « Hamas underground tunnel system makes prospect of ground invasion by IDF a complicated one. », NBC Montana, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Marco Hernandez et Josh Holder, « The Tunnels of Gaza: How the subterranean maze below the Gaza Strip works. », The New York Times, (lire en ligne, consulté le ).
- (he) Nir Dvori, « תוכננה במשך כשנה: כך התרחשה מתקפת הפתע של חמאס – שלב... » [« Planifiée depuis environ un an : voici comment s'est produite l'attaque surprise du Hamas - étape par étape »], sur N12, (consulté le ).
- (en) Paul P. Murphy, Tara John, Brent Swails & Oren Liebermann, « Hamas militants trained for its deadly attack in plain sight and less than a mile from Israel’s heavily fortified border », sur CNN News, .
- (en) Samia Nakhoul, « How Hamas secretly built a 'mini-army' to fight Israel », sur Reuters, (consulté le ).
- (en) « Watch: The European Union’s Envoy Demonstrates Paragliding To Gazans », sur Forbes Israel, .
- (en) Ronny Reyes, « Diplomat conducted ‘first Gaza paragliding flight,’ shouted, ‘Free Palestine!’ three months before terror attack », New York Post, (lire en ligne).
- (de) Nathan Giwerzew, « EU-Diplomat zu Gaza und dem Krieg – „Ich dachte: Paragliding wäre eine großartige Idee“ », sur Berliner Zeitung, (consulté le ).
- (en) Said, Lieber et Faucon, « Hamas Fighters Trained in Iran Before Oct. 7 Attacks », sur The Wall Street Journal, .
- (en) « Exclusive: ‘We are not involved’, Iran insists after Hamas attack on Israel », sur Amwaj.media, .
- (he) Zvi Yehezkeli, « (trad.) Le Hamas a publié l'intégralité du programme il y a un mois », sur Aroutz 7, (consulté le ).
- « Attaque du Hamas contre Israël : des nouveaux documents détaillent l'offensive contre les kibboutz », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Des troupes récupèrent des restes humains et des objets de personnes disparues à Gaza », sur Times of Israel, (consulté le ).
- « Des documents révèlent que le Hamas a intentionnellement visé des enfants », sur Le Point, (consulté le ).
- (en) Judy Siegel-Itzkovitch, « Hamas terrorists took Captagon to help them murder and torture victims : Hamas terrorists killed by Israeli soldiers were found to carry bags of synthetic amphetamine pills in their pockets. », sur Jerusalem Post, (consulté le ).
- (en) Jay Solomon, « Some Hamas killers were high on amphetamine, officials say. », sur Semaphor, (consulté le ).
- Hugues Maillot et Mayeul Aldebert, « De faction sans envergure à milice redoutable, comment le Hamas s’est métamorphosé », Le Figaro, (lire en ligne ).
- (en) Jon Swaine, Joyce Sohyun Lee, Sarah Calhan, Imogen Piper et Brian Monroe, « How Hamas exploited Israel’s reliance on tech to breach barrier on Oct. 7 », The Washington Post, (lire en ligne, consulté le )
- Brahim Takheroubt, « Le choc des titans », L'Expression, (lire en ligne, consulté le )
- (en) David Benatar, « It's Not the Occupation », sur Quillette, (consulté le ).
- (en) Majed Kayali, « Why did Hamas start a war with Israel? », Al Majalla, (lire en ligne)
- (en) Shira Rubin, Sarah Dadouch et Steve Hendrix, « How Hamas’s carefully planned Israel attack devolved into a chaotic rampage », The Washington Post, (lire en ligne, consulté le )
- (he) Lilach Shoval, « היכן היה המודיעין ולמה לקח כל כך הרבה זמן? כל השאלות הקשות, עליהן יצטרך מישהו לענות בוועדות החקירה » [« Où étaient les renseignements et pourquoi a-t-il fallu si longtemps ? Toutes les questions difficiles auxquelles quelqu'un devra répondre dans les commissions d'enquête »], Israel Hayom, (lire en ligne, consulté le )
- (he) « לאחר שהקפיאו את המחאה: כך נראה מערך ההתנדבות של "אחים לנשק" » [« Après qu'ils ont gelé la manifestation : voici à quoi ressemble le système de volontariat des « Frères d'armes » »], sur Maariv/103FM, (consulté le ).
- (en) Niha Masih, « What is Hamas, and why did it attack Israel now? », The Washington Post, (lire en ligne, consulté le )
- « Qui est Yahya Sinwar, ennemi numéro un d’Israël et chef du Hamas à Gaza? », sur Le Figaro, .
- LIBERATION et AFP, « 7 Octobre : le renseignement israélien était au courant d’un plan d’attaque du Hamas », sur Libération (consulté le ).
- « L’attaque du Hamas, un fiasco militaire pour Israël », Le Monde.fr, (lire en ligne , consulté le )
- (he) « רוני התצפיתנית נעדרת, אביה: "היו התרעות, היא אמרה 'הם לומדים אותנו'" » [« Roni l'observatrice est portée disparue, son père : "Il y a eu des avertissements, elle a dit 'ils nous étudient'" »], sur Ynet, (consulté le ).
- (he) « תצפיתניות התריעו חודשים על אימונים בעזה; המפקדים: "מי שתמשיך תעמוד למשפט" » [« Les observatrices ont mis en garde pendant des mois contre les manœuvres à Gaza ; Les commandants : « qui continue, sera jugée » »], sur Maariv Online, (consulté le ).
- « Ces exercices du Hamas dans des kibboutz reconstitués qui n’ont pas été pris au sérieux », sur The Times of Israel, .
- (he) « מלחמת גרסאות: שר המודיעין המצרי - התרענו בפני ישראל. בירושלים מכחישים » [« Une guerre des versions : Le ministre égyptien du renseignement – Nous avons prévenu Israël. A Jérusalem, ils nient »], sur Israel Defense, (consulté le ).
- « L'Egypte a alerté Israël "trois jours" avant l'assaut du Hamas, selon un élu américain », sur Le Point, (consulté le ).
- (he) Yoav Zitoun, « צה"ל מאשר לראשונה: "היו סימנים מסוימים בלילה שלפני המלחמה" » [« Tsahal confirme pour la première fois : "Il y avait certains signes la nuit avant la guerre" »], Ynet, (lire en ligne, consulté le )
- (he) Amir Bohbot, « צה"ל מודה: היו סימנים מעידים לפני המתקפה - אך לא התראה מודיעינית - וואלה! חדשות » [« L'armée israélienne l'admet : il y avait des signes révélateurs avant l'attaque - mais pas d'alerte des services de renseignement »], sur Walla! (sic), (consulté le ).
- (he) Amos Harel, « בצמרת הביטחונית התקבל מידע מעורר חשש ערב המתקפה, אך לא ננקטו צעדים » [« Du haut responsable des forces de sécurité, des informations alarmantes ont été reçues à la veille de l'attaque, mais aucune mesure n'a été prise »], Haaretz, (lire en ligne, consulté le ).
- (he) Yossi Yehoshua, « בלילה שלפני מתקפת הפתע: ראש השב"כ הוקפץ למטה » [« La veille de l'attaque surprise : le chef du Shin Bet a été convoqué au bureau »], sur Ynet, (consulté le ).
- « Israël, quatre questions sur un début de guerre », sur Le Temps, .
- (en) « What went wrong? Questions emerge over Israel’s intelligence prowess after Hamas attack », sur Associated Press.
- (he) « קצין תותחנים ראשי מסביר: למה לא הייתה סוללה בגבול עזה ב-7 » [« un officier d'artillerie explique : Pourquoi n'y avait-il pas de batterie à la frontière de Gaza le 7 octobre »], Yediot Aharonot, 7 novembre 2023lang=he (lire en ligne)
- (en-US) Ronen Bergman et Adam Goldman, « Israel Knew Hamas’s Attack Plan More Than a Year Ago », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- « Le « New York Times » affirme que le renseignement israélien savait que le Hamas préparait une attaque inédite », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Yaniv Kubovich, « Despite Israeli Intelligence Warnings About a Hamas Attack, the Army Didn’t Evacuate the Nova Festival », Haaretz, (lire en ligne, consulté le )
- Pamela Brown et Zachary Cohen, « Hamas operatives used phone lines installed in tunnels under Gaza to plan Israel attack over 2 years, sources familiar with intelligence say », CNN, (lire en ligne, consulté le )
- Asa Fitch et Rory Jones, « Map: Tunnels Under Gaza Made by Hamas, Identified by Israel », The Wall Street Journal, (lire en ligne)
- « Hamas tunnels under Gaza will be a key battlefield for Israel », The Economist, (lire en ligne, consulté le )
- « Palestinian fighters reported in Israel as rockets launched from Gaza », Al Jazeera, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Israel-Palestine escalation live news: Hamas starts Operation Al-Aqsa Flood », Al Jazeera, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- David Gritten, « Strikes on Gaza after Palestinian militants enter Israel », BBC News, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) « Netanyahu: 'We are at war' », Ynetnews, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Israeli army declares 'state of readiness' for war » [archive du ], (consulté le ).
- « Barrages of rockets fired from Gaza as Hamas launches unprecedented operation against Israel », France 24, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Militants enter Israel from Gaza after woman killed in rocket barrage », CNN, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Yehuda Dov, « Huge Arsenal Of Weapons Indicate: Hamas Planned To Invade Ashkelon, Kiryat Gat », VINnews, (lire en ligne [archive du ])
- Josef Federman et Issam Adwan, « Hamas militant group has started a war that 'Israel will win,' defense minister says », AP News, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Gaza and Israel in 'War Mode' After Militants Launch Surprise Assaults », The New York Times, (lire en ligne [archive du ])
- « In pictures: Scenes of war and chaos after Hamas launch surprise attack on Israel », France 24, (lire en ligne [archive du ])
- Josef Federman et Issam Adwan, « Hamas militant group launches unprecedented operation against Israel with rockets and infiltration », AP News, (lire en ligne [archive du ])
- (en) Adele Robinson, Jack Taylor et Victoria Elms, « 'Top secret' documents seen by Sky News suggest Hamas attack may have been planned for a year » [archive du ], Sky News, (consulté le ).
- (en-US) Dov Lieber et David S. Cloud, « Hamas Fighters' Orders: 'Kill as Many People as Possible' » [archive du ], WSJ, (consulté le ).
- (he) גור מגידו et הגר שיזף, « לחמאס הייתה תוכנית קרב מסודרת לפוגרום בניר עוז. כך היא נראתה », הארץ, (lire en ligne)
- (he) רועי קייס et אליאור לוי, « מילות קוד לרצח וחטיפה: המסמך שחושף - כך נערך חמאס לטבח » [« Code Words for Murder and Abduction: The Document Revealing How Hamas Prepared for the Massacre »], כאן 11, (lire en ligne [archive du ])
- (en) Tolan, Ash, Chapman et Merrill, « Slain Hamas militants' body camera videos show the preparation and tactics behind their terror attack on Israel », CNN, (consulté le ).
- (en) « 'Behead the enemy!' IDF unveils Hamas note handed to terrorists on day of massacre », ynet, (lire en ligne)
- (en-GB) Lili Bayer, Vivian Ho, Adam Fulton et Maya Yang, « Israel declares state of war after Hamas fires thousands of rockets and 'militants cross border' – live », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) Ariel Schalit and Julia Frankel, « Israel finds large tunnel adjacent to Gaza border, raising new questions about prewar intelligence », sur AP News, (consulté le ).
- « Missiles strike southern & central Israel; police declare state of war », Jordan News, (lire en ligne [archive du ])
- « At least 7 Nepali injured, 17 held captive by Hamas in Israel: Nepal's envoy », ANI, (lire en ligne [archive du ])
- Dan Williams, « How the Hamas attack on Israel unfolded » [archive du ], Reuters, .
- « Israel says it regains control of Re'im army base » [], Defense Blog (consulté le ).
- Emanuel Fabian, « IDF regains control of Re'im military base from Hamas terrorists in southern Israel », Times of Israel, (lire en ligne [archive du ])
- Daniella Cheslow, « Israel and the West reckon with a high-tech failure », Politico, (lire en ligne [archive du ])
- Margulies, « IDF regains control over Sderot police station », Jerusalem Post, (lire en ligne)
- Daniel Estrin, « In surprise deadly attacks, Israel says Palestinian militants infiltrated from Gaza », NPR, (lire en ligne [archive du ])
- (en-GB) « Israeli music festival: 260 bodies recovered from site where people fled in hail of bullets », BBC News, (lire en ligne [archive du ])
- (he) ניר חסון et מוטי מילרוד, « בניר עוז כמעט ולא היה קרב. תושבי הקיבוץ הסמוך לגבול נטבחו בשיטתיות », הארץ, (lire en ligne [archive du ])
- « Militants infiltrate Israel from Gaza as Hamas claims major rocket attack », CNN, (lire en ligne [archive du ])
- (en) « 10 Percent of Kibbutz Population Found Dead After Hamas Massacre in Southern Israel », Haaretz, (lire en ligne [archive du ])
- « Israeli woman hailed as a hero for killing terrorists », news.com.au, (lire en ligne [archive du ])
- « In Ofakim, one woman's graceful bravery offers precious solace to a grieving nation », The Times of Israel, (lire en ligne [archive du ])
- « Israeli Woman Who Helped Save a Kibbutz: 'I'm Not a Hero, I Wasn't There by Myself' », Haaretz, (lire en ligne [archive du ])
- (en) Tom O'Connor, « What's happening in Israel right now as it battles full-scale Hamas assault », Newsweek, (lire en ligne [archive du ])
- (en-US) « This is How Al-Qassam's Navel Units Stormed Zakim's Fortified Military Base – VIDEO » [archive du ], Palestine Chronicle, (consulté le ).
- (en) « Woman becomes Israeli folk hero for plying Hamas militants with snacks until rescue mission arrives », sur AP News, (consulté le ).
- Alys Davies, « What we know about Israeli hostages taken by Hamas », BBC News, (lire en ligne [archive du ])
- (he) איתן לשם, « "הם היו בבית 3-4 ימים, חלקם בלי אוכל, חלקם לבד, לא מעט מהם הגיעו אלינו רועדים": הזוועה לא פסחה על חיות המחמד » [« "Ils sont restés à la maison pendant 3-4 jours, certains sans nourriture, d'autres seuls, beaucoup d'entre eux sont venus nous voir en tremblant" : l'horreur n'a pas épargné les animaux »], הארץ, (lire en ligne [archive du ])
- « Hamas says it has enough Israeli captives to free all Palestinian prisoners », Al Jazeera, (lire en ligne [archive du ])
- (ar) « "أبو خالد" الناطق العسكري لكتائب المقاومة الوطنية (قوات الشهيد عمر القاسم) الجناح العسكري للجبهة الديمقراطية لتحرير فلسطين » [archive du ], مجلة التقدميين العرب على الانترنت (consulté le ).
- (ar) « خلال بيان لها قبل قليل.. كتائب المقاومة الوطنية (قوات الشهيد عمر القاسم) الجناح العسكري للجبهة الديمقراطية » [archive du ], مجلة التقدميين العرب على الانترنت (consulté le ).
- (ar) « صادر عن كتائب الشهيد أبو علي مصطفى الجناح العسكري للجبهة الشعبية لتحرير فلسطين » [archive du ], الجبهة الشعبية لتحرير فلسطين, (consulté le ).
- (en) « Side by side: Palestinian Resistance factions announce mobilization », Al Mayadeen English, (lire en ligne [archive du ])
- Vincent Bresson, « Entretien avec Jérôme Bourdon - Médiatisation de l’attaque du Hamas contre Israël : « Il y a une pornographie de l’horreur » », sur larevuedesmedias.ina.fr, .
- Nicolas Rougier, « Crimes du Hamas : qu’y a-t-il dans la vidéo de 48 minutes d’horreur que montre Tsahal à la presse étrangère ? », sur Libération, .
- « Police: 74% of civilians killed October 7 identified », The Times of Israel, (lire en ligne [archive du ]).
- Emanuel Fabian, « Authorities name 341 soldiers, 58 police officers killed in 2023 terror clashes », The Times of Israel, (consulté le ).
- (en) Yaniv Kubovich, « Israel Believes Some of Those Missing After Hamas' Attack Will Not Be Found », Haaretz, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) Johnston, « Palestinian paramedic missing after Hamas attack at Israel music festival » [archive du ], The National, (consulté le ).
- (en-US) Peled, « Bedouin Leader in Israel Says Community Lost Lives in Attack » [archive du ], The Wall Street Journal (consulté le ).
- (en-US) Sharon et Bachner, « Ben Gvir widely panned for warning of renewed Jewish-Arab intercommunal riots » [archive du ], The Times of Israel, (consulté le ).
- (en) Jack Khoury, « At least six Arab Israelis missing since Hamas attack, likely kidnapped », Haaretz, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « 'Nobody could help us' – Shock and anger in Israel's Ashkelon », BBC News, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Adam Sella, « Tel Aviv's residents start venturing out », Al Jazeera, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) Masarwa, « Prominent Israeli peace and human rights activist missing after Palestinian attack » [archive du ], Middle East Eye, (consulté le ).
- « Ex-soccer star Lior Asulin among those killed at nature party », The Times of Israel, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Head of Sha'ar Hanegev council Ofir Liebstein killed in gunfight with Hamas terrorists », The Times of Israel, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (ar) « The Chief of the Rahat police, Sen. Giyar Davidov, was killed today », Cedar News, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Palestinians rush to buy food and struggle under strikes as Israel readies possible ground operation », Associated Press, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « IDF says commander of elite 'Ghost' unit among those killed in battles », The Times of Israel, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Commander of IDF's Nahal Brigade killed in clashes with Hamas on Gaza border », The Times of Israel, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Officer, 2 soldiers killed in clash with terrorists on Lebanon border; mortars fired », The Times of Israel, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- [1]
- [2][3]
- « Israel revises down toll from October 7 attack to 'around 1,200' », Al Jazeera, (lire en ligne [archive du ])
- « Police say they've identified 859 civilian victims from October 7 massacre, up 16 », The Times of Israel, (lire en ligne)
- « What We Know About the Death Toll in Israel From the Hamas-Led Attacks », The New York Times, (lire en ligne [archive du ]) :
« At least 278 soldiers were killed in the battles inside Israel, according to the Israeli military’s website. »
- Three soldiers abducted by Hamas declared dead by army
IDF reveals a Gaza brigade chief was killed Oct 7, body held by Hamas
IDF declares deaths of 5 more troops, including nephew of ex-IDF chief Eisenkot who also lost son - 59 policemen have been killed in the conflict,[4] two of which died in the West Bank,[5] [6] leaving a total of 57 killed in the initial 7 October attack by Hamas.
- Emanuel Fabian, « Authorities name 307 soldiers, 58 police officers killed in 2023 terror clashes », The Times of Israel, (lire en ligne [archive du ])
- « « Ils ont éliminé tout le monde, y compris les otages » : des civils israéliens ont-ils été tués par leur armée ? - L'Humanité », sur humanite.fr, (consulté le ).
- (he) יהושע (ג'וש) בריינר, « הערכה במערכת הביטחון: בחמאס לא ידעו מראש על פסטיבל נובה, וזיהו אותו מהאוויר », הארץ, (lire en ligne, consulté le )
- Cédric Mathiot et Alexandre Horn, « Le 7 octobre, un char de Tsahal a tiré délibérément sur une maison où étaient détenus 14 otages : les familles des victimes exigent la vérité », sur Libération (consulté le ).
- « Guerre Israël-Hamas : 40 Français ont été tués en Israël, selon un nouveau bilan », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Israël: le Quai d'Orsay annonce que 28 Français sont morts, 7 restent disparus », sur BFMTV (consulté le ).
- « Hommage aux victimes du Hamas : les portraits des Français tués dans les attaques du 7 octobre », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- LIBERATION, « Qui sont les victimes françaises de l’attaque du Hamas le 7 octobre en Israël ? », sur Libération (consulté le ).
- « Guerre Israël-Hamas. Qui sont les 40 victimes françaises tuées dans l’attaque du Hamas ? », sur lalsace.fr (consulté le ).
- « Qui sont les victimes françaises de l’attaque du Hamas du 7 octobre ? », sur 20minutes.fr (consulté le ).
- Marianne Chenou et F. d'O, « Guerre Israël-Hamas : l’otage français Eliya Toledano est décédé », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Carmela, Sigal, Valentin… Les destins brisés des Français tués dans l’attaque du Hamas le 7 octobre », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Emmanuel Macron annonce un hommage aux victimes françaises du Hamas le 7 février », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Attaque du 7 octobre : l'hommage aux victimes françaises du Hamas », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Hommage aux victimes françaises du Hamas : Macron dénonce le «plus grand massacre antisémite de notre siècle» », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « VIDÉO - Revoyez les temps forts de l'hommage national aux victimes françaises du Hamas », sur TF1, .
- (en) « Palestinians scramble for safety as Israel pounds sealed-off Gaza Strip to punish Hamas » [archive du ], Associated Press, (consulté le ).
- Gianluca Pacchiani, « Islamic Jihad leader claims terror group is holding over 30 Israeli hostages », Times of Israel, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Tia Goldenberg et Wafaa Shurafa, « Hamas fighters storm Israeli towns in surprise attack; Israel responds with deadly strikes on Gaza », Associated Press News, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Civilian hostages in Hamas custody killed in Be'eri near Gaza border, CNN verified videos show », CNN, (lire en ligne [archive du ])
- « Israeli Strikes On Gaza Kill Four 'Prisoners': Hamas », Barron's, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Matan Tzuri et Lior El-Hai, « Ynet Photographer missing with daughter, wife murdered », Ynet, (lire en ligne [archive du ])
- (he) « צלם ynet רועי עידן נרצח בכפר עזה עם אשתו, הבת הקטנה נעדרת, "חבר טוב ואדם מיוחד ויקר" » [archive du ], inn.co.il (consulté le ).
- « Hamas video appears to show release of woman, two children », Aljazeera, (lire en ligne [archive], consulté le )
- Lazar Berman, « 'At least 40 babies killed': Foreign reporters taken to massacre site in Kfar Aza », The Times of Israel, (lire en ligne [archive du ])
- (en) « Inside the Israeli border village where Hamas 'atrocities' have shocked IDF soldiers » [archive du ], sur The Independent, (consulté le ).
- (en) « Unverified reports of '40 babies beheaded' in Israel-Hamas war inflame social media » [archive du ], NBC News, (consulté le ).
- « Un officier israélien dit avoir découvert un bébé décapité dans un kibboutz attaqué par le Hamas », sur Le Figaro, .
- Cédric Mathiot et Florian Gouthière, « Israël, 7 octobre : un massacre et des mystifications », sur Libération (consulté le ).
- « Attaque du Hamas : Joe Biden affirme avoir vu les images des 40 bébés décapités, la Maison Blanche dément », sur midilibre.fr (consulté le ).
- « VRAI OU FAUX. 40 bébés ont-ils été décapités à Kfar Aza ? », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « « Quarante bébés décapités » : itinéraire d’une rumeur au cœur de la bataille de l’information entre Israël et le Hamas », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Israël/Palestine : Vidéos vérifiées d’attaques menées par le Hamas | Human Rights Watch », (consulté le ).
- (en) Ramsay, « Israel-Hamas war: Recovered bodies show 'bloodthirsty' gunmen 'took time over torture' - and that Hamas has changed » [archive du ], Sky News, (consulté le ).
- (en) « Journalist describes footage of Hamas atrocities compiled by the IDF », sur CBC News, .
- (en-GB) Rory Carroll, « Israel shows footage of Hamas killings 'to counter denial of atrocities' », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- Daniel Estrin, Abu Bakr Bashir, Samantha Balaban et Claire Harbage, « New details emerge about the Hamas-led attackers who massacred Israelis », npr, (lire en ligne)
- (en) « Israel/Palestine: Videos of Hamas-Led Attacks Verified », sur Human Rights Watch, (consulté le ).
- (he) נוב ראובני, « חשבו שהם ראו כבר הכל: אנשי המכון לרפואה משפטית מדברים על הזוועות », כאן 11, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Israeli forensic teams describe signs of torture, abuse », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
- Liste dans le New York Times, 28 décembre 2023.
- « Enquête de police complexe sur les crimes sexuels commis par le Hamas le 7 octobre », sur The Times of Israel, .
- « La Haye: des familles d'otages israéliens demandent à la CPI de poursuivre le Hamas », sur RFI, .
- « Massacre - Attentat du 7 Octobre : Human Rights Watch dénonce «des centaines» de crimes de guerre commis par des groupes palestiniens », sur Libération, .
- « En Israël, des prisonniers palestiniens soumis à la torture selon l’ONU », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Hamas's attack was the bloodiest in Israel's history », The Economist, (ISSN 0013-0613, lire en ligne [archive du ] , consulté le ) :
« The most searing historical comparison predates Israel’s founding. Not all of Hamas’s victims were Israeli, and not all of the Israeli dead were Jewish. But under reasonable assumptions about the ethnic make-up of those killed in this and previous attacks, the last time before October 7th that this many Jews were murdered on a single day was during the Holocaust. »
- Salomé Robles, « Qu'est-ce qu'un « pogrom », dont parle Delphine Horvilleur pour qualifier les attaques du Hamas contre Israël ? », .
- Le Point, n° 2675, "7 octobre 2023 - Un pogrom au XXIème siècle"
- « Army says it is fighting Gaza militants who entered Israel by land, sea and air », Al Arabiya, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Netanyahu says 'we are at war' after major Hamas attack », The Washington Post, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Joshua 5:2,3 he » "חַרְבוֹת"
- (en-GB) « Two Israeli tourists and local guide shot dead in Egypt, Israel says », BBC News, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) « Missiles strike southern & central Israel; police declare state of war », JordanNews, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Fears of a ground invasion of Gaza grow as Israel vows 'mighty vengeance' », Al Jazeera, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) « Ben Gurion airport stays open as foreign airlines cancel flights », Globes, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « More than 200 killed in unprecedented Hamas assault on Israel, 232 killed in Gaza », France 24, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Israel-Hamas war live: Israel declares 'state of war' as battles rage », Al Jazeera, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (he) « עדכונים ושינויים בתנועת הרכבות, עד להודעה חדשה » [archive du ], רַכֶּבֶת יִשְׂרָאֵל (consulté le ).
- Jeremaya Goldberg, « War with Gaza cuts train services in Israel » [archive du ] , sur International Railway Journal, (consulté le ).
- « Security cabinet says Israel will destroy military, governmental abilities of Hamas, Islamic Jihad », The Times of Israel, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Israeli strikes flatten buildings, mosques in Gaza », Al Jazeera, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) « Slain Iranian general planned, executed Hamas’ massacre », sur The Jerusalem Post (consulté le ).
- (en) « Iranian General Killed In Israeli Strike Was Architect Of October 7 », sur Iran International (consulté le ).
- Anissa Hammadi, « Guerre Israël-Hamas : des journalistes travaillant pour CNN ou AP étaient-ils prévenus du massacre du 7 octobre ? », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Caroline Quevrain, « Que sait-on des journalistes accusés d’avoir suivi le Hamas le 7 octobre en Israël ? », sur TF1 INFO, (consulté le ).
- William Audureau, « Photojournalistes « embarqués » avec le Hamas le 7 octobre : des accusations israéliennes, lourdes mais non étayées », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Gaza : la maison d’un photographe accusé de proximité avec le Hamas bombardée, huit membres de sa famille tués », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- (en) Crispian Balmer, « HonestReporting accepts news groups had no prior warning of Oct. 7 Hamas attack », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
- Cédric Mathiot et Alexandre Horn, « Le 7 octobre, un char de Tsahal a tiré délibérément sur une maison où étaient détenus 14 otages : les familles des victimes exigent la vérité », sur Libération, (consulté le ).
- Le Figaro avec AFP, « Selon le New York Times, Israël avait eu vent des plans du Hamas », Le Figaro, (lire en ligne)
- LIBERATION et AFP, « 7 Octobre : le renseignement israélien était au courant d’un plan d’attaque du Hamas », sur Libération (consulté le ).
- Blaise De Chabalier, « Notre critique du documentaire 7 octobre, Israël attaqué par le Hamas : une journée en enfer sur RMC Story », sur Le Figaro - TV Mag, .
- BFMTV, « "Ce film pour moi, c'est un témoignage contre l'oubli" », sur Dailymotion.