Association républicaine des anciens combattants
Fondation |
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ARAC |
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Association déclarée |
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Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire (France) |
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SIREN | |
OpenCorporates |
L’Association républicaine des anciens combattants (ARAC) est une association d'anciens combattants, proche du Parti communiste français, créée en 1917.
Historique de l'ARAC
L'ARAC est fondée en , durant la Première Guerre mondiale, par Raymond Lefebvre, Henri Barbusse — son premier président —, Georges Bruyère[1] et Paul Vaillant-Couturier, anciens combattants de la Première Guerre mondiale et souvent militants de la SFIO et de la SFIC.
Ils lui fixent quatre principaux objectifs :
- obtenir, défendre et étendre les droits à réparation des anciens combattants et victimes de guerre ;
- rassembler les hommes et les femmes dans l'action contre la guerre, pour la paix et la solidarité entre les peuples ;
- cultiver la mémoire de l'histoire dans un esprit de vérité.
- promouvoir les idéaux républicains de liberté, d'égalité et de fraternité et lutter contre le colonialisme et le fascisme[1].
Dans l'entre-deux-guerres, l'Arac est la grande organisation d'anciens combattants communistes (proche du Parti communiste[2]), tandis que beaucoup d'autres organisations, telle l'Union nationale des combattants, sont — du moins en ce qui concerne leurs dirigeants —, attirées par un certain nationalisme voire un activisme nationaliste. Néanmoins, le 6 février 1934, l'ARAC appelle à manifester place de la Concorde, avec les autres associations d'anciens combattants.
En , l'association est dissoute en même temps que les autres organisations communistes[3]. Le journal de l'ARAC, Le Réveil des combattants, recommence à paraître en (no 1)[4].
Après la Seconde Guerre mondiale, son siège se trouve 45 rue du Faubourg-Montmartre (9e arrondissement de Paris).
L'Arac aujourd'hui
Les principales missions de l'Arac actuellement sont :
- Des services juridiques et sociaux (obtention de la Carte du combattant, du titre de Reconnaissance de la nation, de la retraite du combattant, etc. L'assistance d'un avocat et d'un médecin-conseil pour l'obtention des pensions militaires d'invalidité).
- La Mutuelle de Retraite, la Mutuelle de Santé (rente mutualiste ancien combattant, aide aux frais d'obsèques, complémentaire santé).
Le journal de l'ARAC, Le Réveil des combattants, est tiré à 60 000 exemplaires en 2018[réf. nécessaire].
Depuis plusieurs années, il n'y a plus de service juridique et social. Le service voyages n'existe plus. La Mutuelle de l'ARAC est un organisme indépendant de l'ARAC.
Le siège de l'ARAC se trouve désormais à 2 place du Méridien à Villejuif.
Mouvements associés à l'Arac
- Comité du Village de l’Amitié au Vietnam (Vanh Can).
- ARAC–Cuba–Solidarité.
- Centre national de la mémoire de l’histoire de l’ARAC.
- Les Amis d'Henri Barbusse-La Maison d'Henri Barbusse.
- Les Amis de Paul Vaillant-Couturier.
Notes et références
- Gérard Leidet, « BRUYÈRE Georges », sur Le Maitron, (consulté le ).
- Grégoire Kauffmann, « Les passions de Zeev Sternhell », L'Histoire no 475, septembre 2020, p. 24-26.
- « 26 septembre 1939 : la dissolution des organisations communistes. Louis Poulhès », sur tristan.u-bourgogne.fr (consulté le )
- Site du Réveil des combattants.
Voir aussi
Articles connexes
- Organisations communistes de masse
- Pacifisme en France dans l'entre-deux-guerres
- Clément Desusclade, membre de l'association
- François Vittori, ancien président de l'association
Liens externes
- Ressources relatives aux organisations :
- Les Archives de l'Arac au Centre d'Histoire du travail-Université de Nantes ([1]).