Assal al-Ward

Assal al-Ward
(ar) عسال الورد
Administration
Pays Drapeau de la Syrie Syrie
Gouvernorat Rif Dimachq
District District de Yabroud
Nahié Assal al-Ward
Démographie
Population 5 812 hab. (2004)
Géographie
Coordonnées 33° 51′ 57″ nord, 36° 24′ 48″ est
Altitude 1 850 m
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Syrie
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Crédit image:
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Assal al-Ward

Assal al-Ward (en arabe : عسال الورد, également orthographié Asal el-Ward), est une petite ville du sud de la Syrie, rattachée administrativement au gouvernorat de Rif Dimachq et située à 40 kilomètres au nord-est de la ville de Damas, près de la frontière libanaise. Elle est bordée par les localités d'Hala, Hosh Arab et al-Qutayfah au sud-est, et par Rankous, Saidnaya, Douma ainsi que al-Tawani au sud. Selon le Bureau central syrien des statistiques, Assal al-Ward avait une population de 5 812 habitants lors du recensement de 2004[1]. La ville est également le centre administratif du nahié d'Assal al-Ward, qui est composé de trois villes pour une population totale de 8 766 habitants[1]. Les habitants de la ville d'Assal al-Ward sont principalement des musulmans sunnites[2].

Histoire

Assal al-Ward signifie « les fabricants de roses » en arabe ; en effet, le village était célèbre pour ses fleuristes. Les plantes produites à Assal al-Ward étaient livrés aux fabricants d'attar de la ville de Damas[3]. Cependant, le pâturage excessif à Assal al-Ward a réduit considérablement la production annuelle de fleurs dans le village : cette dernière est passée d'entre 60 et 70 kantars (soit entre 3 000 et 3 500 kilogrammes) à peine plus d'un kantar (soit une cinquantaine de kilogrammes) à la fin du XIXe siècle[3]. Au début des années 1870, le village est décrit comme un endroit aisé de population entièrement chaféiste. La milice armée du village possédait environ 250 pistolets et était dirigée par un chef local, du nom de Shaykh Salih. Les habitants du village étaient connus pour leur hospitalité, leur intelligence et leur envie de combattre[4].

En 1874, la ville est visitée par le géographe britannique Richard Francis Burton et affirme que les habitants de la ville sont riches[3]. Dans son Quarterly Statement publié en 1892, la Palestine Exploration Fund décrit Assal al-Ward comme un « village de quelques centaines d'habitants » et une source d'eau fraîche[5].

Géographie

Assal al-Ward se trouve sur un haut plateau débutant à 1 600 m d'altitude entre le Qalamoun et l'Anti-Liban[6]. Le bassin hydrologique d'Assal al-Ward, datant des périodes Tertiaire et Quaternaire[7], est alimenté par plusieurs sources, et s'écoule vers le nord en direction des villes de Jayroud et d'An-Nabk[6]. La zone forestière de la région comprend essentiellement des genévriers grecs, qui se développent entre 1 880 et 2 200 mètres d'altitude[6],[8].

Notes et références

  1. a et b Recensement syrien de 2004, Bureau central syrien des statistiques
  2. Smith, 1841, p. 172
  3. a b et c Burton; Drake, 1872, p. 45
  4. Royal Geographical Society, 1872, p. 415
  5. Palestine Exploration Fund, 1892, p. 167
  6. a b et c Hastings, 2004, p. 92.
  7. Beck, 1989, p. 18.
  8. Merlo; Croitory, ed., 2005, p. 183

Bibliographie

  • (en) Sir Richard Francis Burton et Charles Frederick Tyrwhitt-Drake, Unexplored Syria : Visits to the Libanus, the Tulúl el Safá, the Anti-Libanus, the northern Libanus, and the 'Aláh, vol. 2, Tinsley Brothers, (lire en ligne)
  • (en) James Hastings, A Dictionary of the Bible: Volume III: (Part I: Kir – Nympha), The Minerva Group, Inc., (ISBN 978-1-4102-1726-4, lire en ligne)
  • (en) Barry F. Beck, Engineering and Environmental Impacts of Sinkholes and Karts : Proceedings of the third multidisciplinary conference, St. Petersburg-Beach, Florida, 2–4 October 1989, Taylor & Francis, , 392 p. (ISBN 978-90-6191-987-2, lire en ligne)
  • (en) Valuing Mediterranean Forests : Towards Total Economic Value, CABI, , 406 p. (ISBN 978-0-85199-997-5, lire en ligne)
  • (en) Palestine Exploration Fund, Quarterly statement, vol. 23–24, Palestine Exploration Fund, (lire en ligne)
  • (en) Royal Geographic Society, The journal of the Royal Geographic Society of London, vol. 42, J. Murray, (lire en ligne)