Élections fédérales allemandes de 2025

Élections fédérales allemandes de 2025
630 sièges du Bundestag
(Majorité absolue : 316 sièges)
Type d’élection Élections législatives
Corps électoral et résultats
Inscrits 60 510 631
Votants 49 928 653
82,51 % en augmentation 6,4
CDU – Friedrich Merz
Voix 14 160 402
28,52 %
en augmentation 4,4
Sièges obtenus 208 en augmentation 11
AfD – Alice Weidel
Voix 10 328 780
20,80 %
en augmentation 10,4
Sièges obtenus 152 en augmentation 69
SPD – Olaf Scholz
Voix 8 149 124
16,41 %
en diminution 9,3
Sièges obtenus 120 en diminution 86
Grünen – Robert Habeck
Voix 5 762 380
11,61 %
en diminution 3,1
Sièges obtenus 85 en diminution 33
Linke – Jan van Aken et Heidi Reichinnek
Voix 4 356 532
8,77 %
en augmentation 3,9
Sièges obtenus 64 en augmentation 25
Cartographie des résultats
Sièges régionaux de liste
Vainqueur par circonscription
21e législature du Bundestag
  • Die Linke : 64
  • Grünen : 85
  • SPD : 120
  • SSW : 1
  • CDU : 164
  • CSU : 44
  • AfD : 152
Chancelier fédéral
Sortant Élu
Olaf Scholz
SPD
Friedrich Merz
CDU
bundeswahlleiterin.de

Les élections fédérales allemandes de 2025 (en allemand : Bundestagswahl 2025) ont lieu le afin de renouveler les 630 sièges du Bundestag. À l'issue de ces élections fédérales débutera la vingt-et-unième législature du Bundestag.

Initialement convoqué le , le scrutin est anticipé au après qu'une crise politique au début du mois de a conduit à la rupture de la coalition en feu tricolore et la mise en minorité du gouvernement du chancelier fédéral Olaf Scholz.

Avec la participation la plus élevée depuis 1998, la CDU/CSU arrive en tête, suivie par l'AfD qui double son score de 2021. Le SPD, qui échoue pour la première fois depuis 1887 à figurer parmi les deux premières forces politiques, passe sous les 20 % des suffrages exprimés, ce qui n'était pas arrivé depuis les élections de mars 1933. Le FDP, jusqu'à peu membre de la coalition gouvernementale, échoue pour la deuxième fois depuis à obtenir une représentation parlementaire, faute d'avoir franchi le seuil électoral.

Le chef de file des chrétiens-démocrates, Friedrich Merz, est élu chancelier fédéral un peu plus de deux mois après le scrutin, après avoir formé une grande coalition avec le Parti social-démocrate.

Contexte

Élections de 2021

Les élections fédérales de 2021 ont marqué un tournant en Allemagne. Pour la première fois, les deux principaux partis, la CDU/CSU et le SPD, ont obtenu moins de 50 % des voix combinées, alors que les autres partis, tels que Les Verts et le FDP, ont renforcé leurs assises parlementaires. Le SPD est arrivé en tête avec 25,7 % des voix, suivi de la CDU/CSU à 24,1 %, un score historiquement bas pour cette dernière, après 16 ans avec Angela Merkel à sa tête. À l'issue de ces élections, les pourparlers aboutissent à une coalition en feu tricolore, entre les sociaux démocrates du SPD, les écologistes des Verts et les libéraux du FDP, avec Olaf Scholz en tant que chancelier[1].

Recul du SPD durant les élections intermédiaires

Les élections européennes du et les diverses élections régionales en Saxe, Thuringe et Brandebourg de sont marquées par de faibles scores pour les 3 partis membres de la coalition gouvernementale, stigmates de l'impopularité croissante de cette dernière[2]. Ces élections sont aussi caractérisées par le retour en puissance du parti conservateur de la CDU/CSU, ainsi que par des scores sans précédent pour le parti d'extrême droite AfD[3].

Crise politique de 2024

Le , le président fédéral Frank-Walter Steinmeier fixe la date du scrutin au 28 septembre 2025 après recommandation du gouvernement[4].

Des désaccords éclatent dès la fin de l'été 2024 dans la coalition, notamment sur la question de la dette, laquelle le ministre libéral des Finances et président du FDP Christian Lindner refuse d'augmenter. Le , Olaf Scholz limoge Christian Lindner, qui demande en réaction aux ministres membres de son parti de démissionner du gouvernement[5]. Le gouvernement allemand se retrouve sans majorité parlementaire. Scholz annonce également son intention de poser la question de confiance au Bundestag le , son échec prévisible devant permettre la convocation d'élections fédérales anticipées en [6]. Cependant, Friedrich Merz, président du Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) réclame la tenue du vote de confiance dès novembre, pour pouvoir organiser le scrutin en [7].

Le , le chancelier se déclare prêt à avancer la date du vote de confiance qu'il a annoncé vouloir solliciter et à l'organiser « avant Noël », à condition d'une entente en ce sens entre le SPD et la CDU/CSU[8]. Un accord survient deux jours plus tard entre les sociaux-démocrates et les chrétiens-démocrates, qui prévoit l'organisation du vote de confiance le afin de tenir les élections le [9],[10]. Comme prévu, Olaf Scholz perd le vote de confiance le par 394 voix contre, 207 voix pour et 116 abstentions[11]. En conséquence, le président Steinmeier procède formellement le à la dissolution du Bundestag et à la convocation des élections fédérales au [12].

Attentats

Les deux mois qui précèdent la tenue du scrutin sont marqués par une succession d'attaques terroristes. Ainsi, un homme d'origine saoudienne d'extrême-droite fonce dans la foule du marché de Noël de Magdebourg le , faisant six morts et 299 blessés[13]. Ensuite, un homme d'origine afghane présent irrégulièrement en Allemagne attaque des passants avec un couteau à Aschaffenbourg, causant deux morts et trois blessés le [14]. Enfin, le , à dix jours du scrutin, un homme d'origine afghane fonce en voiture dans un cortège syndical à Munich, faisant deux morts et 37 blessés[15].

Ces attentats ont contribué à mettre le thème de l’immigration en tête des préoccupations de tous les partis politiques[16].

Organisation

Système électoral

Crédit image:
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Présentation schématique du système électoral allemand.

Les députés (en allemand : Mitglieder des Bundestags (MdB)), sont élus pour une législature (en allemand : Wahlperiode) de quatre ans au scrutin majoritaire uninominal et proportionnel par compensation.

Conformément à la loi électorale fédérale, le Bundestag se compose de 630 députés, dont 299 élus au scrutin uninominal majoritaire à un tour dans 299 circonscriptions.

Le jour du scrutin, chaque électeur dispose de deux voix :

  • la « première voix » (en allemand : Erststimme) lui permet de voter pour un candidat de sa circonscription (en allemand : Direktkandidaten im Wahlkreis) ;
  • la « seconde voix » (en allemand : Zweitstimme) lui permet de voter pour une liste de candidats présentée dans le cadre de son État fédéré (en allemand : Landesliste).

À l'issue du dépouillement, l'intégralité des 630 sièges est répartie au scrutin proportionnel de Sainte-Lagüe sur la base des secondes voix entre les partis politiques totalisant plus de 5 % des suffrages exprimés au niveau national ou qui l'ont emporté dans au moins trois circonscriptions. Le seuil de 5 % ne s'applique cependant pas aux partis représentant l'une des minorités officiellement reconnues par le gouvernement allemand — Sorabes, Danois, Frisons et Roms — pour lesquels seul le quotient électoral s'applique[17].

Une fois la répartition proportionnelle effectuée, les sièges alloués à chaque parti sont pourvus en priorité par les députés fédéraux élus au scrutin majoritaire. Les sièges non pourvus avec les « premières voix » sont ensuite comblés par les candidats présents sur les listes régionales.

Avec un tel mode de scrutin, il était possible pour un parti de remporter plus de sièges au scrutin majoritaire que ce que la répartition proportionnelle lui accorde. Ces « mandats surnuméraires » (Überhangsmandate) étaient conservés et des « mandats compensatoires » (Ausgleichsmandate) étaient attribués aux autres forces politiques pour préserver la proportionnalité. Une réforme de la loi électorale de , validée en par le Tribunal constitutionnel fédéral, augmente de 598 à 630 le nombre de députés et modifie les règles de répartition, puisque désormais la représentation sera strictement limitée à la proportion des secondes voix, ce qui pourra empêcher certains députés élus de circonscription de siéger et supprimera ainsi les mandats surnuméraires et les mandats compensatoires[18].

Convocations des élections

La convocation des élections fédérales est une prérogative propre au président de la République fédérale, qui doit toutefois tenir compte des recommandations du gouvernement fédéral. Comme le prévoit l'article 39 de la Loi fondamentale, ladite convocation doit être rendue publique entre quarante-six et quarante-huit mois après l'ouverture de la législature sortante.

Législature

La 21e législature du Bundestag, issue des élections fédérales de , doit durer quatre ans, sauf si celle-ci devait être abrégée par une dissolution qui serait décidée, à certaines conditions, par le président de la République fédérale. C'est après l'ouverture de cette législature que devront débuter les traditionnelles tractations propres à la formation d'un gouvernement fédéral.

Principaux partis

Parti Idéologie Chef de file Résultats en 2021
Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD)
Sozialdemokratische Partei Deutschlands
Centre gauche
Social-démocratie, troisième voie, progressisme
Olaf Scholz
(Chancelier fédéral)
25,7 % des voix
206 députés
Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU)
Christlich Demokratische Union Deutschlands
Centre droit à droite
Démocratie chrétienne, libéral-conservatisme
Friedrich Merz 18,9 % des voix
152 députés
Union chrétienne-sociale en Bavière (CSU)
Christlich-Soziale Union in Bayern
5,2 % des voix
45 députés
Alliance 90/Les Verts (Grünen)
Bündnis 90/Die Grünen
Centre gauche
Écologie politique, progressisme
Robert Habeck
(Vice-chancelier fédéral)
14,8 % des voix
118 députés
Parti libéral-démocrate (FDP)
Freie Demokratische Partei
Centre à centre droit
Libéralisme, libéralisme économique
Christian Lindner 11,5 % des voix
92 députés
Alternative pour l'Allemagne (AfD)
Alternative für Deutschland
Extrême droite
Euroscepticisme, national-conservatisme, populisme
Alice Weidel 10,3 % des voix
83 députés
Die Linke
La Gauche
Gauche
Socialisme démocratique, anticapitalisme, populisme
Heidi Reichinnek et Jan van Aken 4,9 % des voix
39 députés
Alliance Sahra Wagenknecht - Pour la raison et la justice (BSW)
Bündnis Sahra Wagenknecht - Für Vernunft und Gerechtigkeit
Gauche radicale ou attrape-tout
Nationalisme, populisme et conservatisme de gauche, socialisme démocratique
Sahra Wagenknecht Nouveau

(scission de Die Linke)

Sondages

Campagne

Relance économique et réformes fiscales

L'économie allemande, en récession pour la deuxième année consécutive, est le principal sujet de campagne jusqu'à l'attentat du marché de Noël de Magdebourg[19],[20],[21]. La CDU/CSU, menée par Friedrich Merz, propose un « Agenda 2030 » visant à relancer la croissance à travers des réductions d'impôts pour les entreprises et les particuliers, ainsi qu'une simplification administrative. Le SPD, quant à lui, mise sur une « prime Made in Germany » pour attirer les investissements industriels et propose une augmentation du salaire minimum à 15 euros de l'heure[22],[23].

Les Verts, avec Robert Habeck comme candidat à la chancellerie, prônent une transition écologique soutenue par des investissements massifs dans les énergies renouvelables et un « fonds citoyen » pour garantir les retraites. Le FDP, en revanche, risque malgré son insistance sur la réduction de la bureaucratie et la flexibilité économique de ne pas atteindre le seuil des 5 % nécessaires pour entrer au Bundestag[23],[24].

Immigration et sécurité

L'immigration et l'insécurité se retrouvent propulsées en tête des sujets de préoccupations des Allemands après l'attentat du marché de Noël de Magdebourg, perpétré le par un réfugié saoudien[19],[25],[26],[27]. Le Monde qualifie ainsi l'attentat de « tournant dans la campagne »[28], tandis que La Tribune Dimanche et Le Figaro évoquent un « effet Magdebourg »[25],[26]. Cette dynamique est renforcée par l'attaque au couteau d'Aschaffenbourg et l'attentat à la voiture-bélier de Munich, perpétrés le et le par des migrants afghans, et profite essentiellement à l'AfD[19],[25],[27],[28],[29],[30],[31]. Resté mesuré après l'attentat de Magdebourg, Friedrich Merz réclame, après celui d'Aschaffenbourg, un changement drastique de politique migratoire, promettant des contrôles permanents aux frontières et un remplacement de la législation européenne sur l’asile par le droit national[32],[33]. L'AfD va encore plus loin en proposant une « remigration » des populations d'origine étrangère. Le SPD, tout en prônant des expulsions rapides pour les délinquants, mise sur une politique d'intégration et de retour volontaire[22],[34].

Les Verts, quant à eux, défendent une répartition équitable des réfugiés en Europe, tandis que le BSW critique l'immigration "incontrôlée" sans pour autant adopter un discours aussi radical que l'AfD[22],[23].

Transition énergétique et environnement

La transition énergétique est un autre thème majeur. Les Verts insistent sur la nécessité de sortir des énergies fossiles et de promouvoir les énergies renouvelables, tandis que la CDU/CSU envisage un retour partiel à l'énergie nucléaire et critique les régulations environnementales jugées trop contraignantes pour l'industrie[23],[35].

Le SPD propose un « fonds pour l'Allemagne » de 100 milliards d'euros pour moderniser les infrastructures énergétiques et numériques, tandis que l'AfD et le BSW s'opposent aux subventions pour les énergies renouvelables et prônent un retour aux énergies fossiles[22],[23].

Politique étrangère et défense

La guerre en Ukraine et les relations avec les États-Unis sous Donald Trump influencent également la campagne. Le SPD et la CDU/CSU soutiennent les livraisons d'armes à l'Ukraine, bien que le SPD s'oppose à l'envoi de missiles de croisière Taurus. L'AfD et le BSW, en revanche, réclament la fin du soutien militaire à l'Ukraine et un retour aux importations de gaz russe[22],[34].

Sur le plan de la défense, la CDU/CSU propose un retour au service militaire obligatoire, tandis que les Verts et le FDP misent sur une modernisation de la Bundeswehr (armée fédérale) pour en faire la force armée conventionnelle la plus puissante d'Europe[22],[23].

Dynamique de la campagne

La campagne est marquée par une polarisation accrue, avec l'AfD en forte progression dans les sondages (autour de 20 %), talonnant la CDU/CSU (autour de 30 %). Le SPD, avec seulement environ 16 % des intentions de vote, peine à convaincre, tandis que les Verts tentent de maintenir leur influence avec environ 13 %. La Linke et le BSW ne sont pas assurés d'entrer au parlement, étant autour du seuil de 5 % requis, malgré une remontée de Die Linke en fin de campagne. Enfin, le FDP est systématiquement en dessous de ce seuil dans les sondages[36],[24].

L'AfD a bénéficié de nombreuses publications de désinformation sur les réseaux sociaux[37].

Ingérences étrangères

L'Office fédéral de protection de la Constitution prévient dès novembre 2024 de possibles tentatives d'ingérence étrangère dans les élections[38].

L'ingérence d'Elon Musk, qui a publiquement soutenu l'AfD, a ajouté une dimension internationale à la campagne, suscitant des critiques de la part du chancelier Scholz et des autres partis[22],[34].

En , une ingérence russe manipule l’opinion contre les Verts en réalisant des sabotages et en les faisant revendiquer de manière fallacieuse[39],[40].

En janvier 2025, Correctiv publie une enquête révélant qu'une opération d'influence russe nommée Storm-1516 a mis en place plus de 100 sites web imitant des médias allemands légitimes, à la manière de l'opération Doppelgänger, dans le but d'influencer les élections. Cette campagne de désinformation a diffusé de fausses accusations contre plusieurs personnalités politiques allemandes. L'opération est liée à l'Internet Research Agency et au GRU, et utilise des deepfakes et l'intelligence artificielle pour créer du contenu trompeur, ensuite relayé par des influenceurs pro-russes[38],[41].

Selon Konstantin von Notz, président de la commission de surveillance des services de renseignement du Bundestag, les élections fédérales allemandes de 2025 ont fait l'objet de manipulations « claires » et « réussies » par la Russie et d'autres acteurs étrangers[42].

Résultats

Résultats des élections fédérales allemandes de 2025[43]
Partis Sièges de circonscription Sièges de liste Total
sièges
+/−
Votes % Sièges +/− Votes % +/- Sièges
Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) 12 604 184 25,46 128 en augmentation 30 11 196 374 22,55 en augmentation 3,60 36 164 en augmentation 12
Union chrétienne-sociale en Bavière (CSU) 3 272 064 6,61 44 en diminution 1 2 964 028 5,97 en augmentation 0,78 0 44 en diminution 1
Total Unions chrétiennes[n 1] (CDU/CSU) 15 876 248 32,07 172 en augmentation 29 14 160 402 28,52 en augmentation 4,38 36 208 en augmentation 11
Alternative pour l'Allemagne (AfD) 10 177 318 20,56 42 en augmentation 26 10 328 780 20,80 en augmentation 10,41 110 152 en augmentation 69
Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) 9 936 433 20,07 44 en diminution 77 8 149 124 16,41 en diminution 9,33 76 120 en diminution 86
Alliance 90/Les Verts (Grünen) 5 443 393 11,00 12 en diminution 4 5 762 380 11,61 en diminution 3,11 73 85 en diminution 33
Die Linke (Linke) 3 933 297 7,95 6 en augmentation 3 4 356 532 8,77 en augmentation 3,90 58 64 en augmentation 25
Alliance Sahra Wagenknecht - Pour la raison et la justice (BSW) 299 401 0,60 0 en stagnation 2 472 947 4,98 Nv. 0 0 en stagnation
Parti libéral-démocrate (FDP) 1 622 912 3,28 0 en stagnation 2 148 757 4,33 en diminution 7,09 0 0 en diminution 92
Électeurs libres (FW) 1 254 565 2,53 0 en stagnation 769 279 1,55 en diminution 0,88 0 0 en stagnation
Parti de protection des animaux (Tierschutz) 82 498 0,17 0 en stagnation 482 201 0,97 en diminution 0,49 0 0 en stagnation
Volt Allemagne (Volt) 391 666 0,79 0 en stagnation 355 262 0,72 en augmentation 0,37 0 0 en stagnation
Die PARTEI 122 268 0,25 0 en stagnation 242 741 0,49 en diminution 0,50 0 0 en stagnation
Parti des bases démocratiques d'Allemagne (dieBasis) 41 923 0,08 0 en stagnation 85 373 0,17 en diminution 1,19 0 0 en stagnation
Alliance Allemagne (BD) 87 955 0,18 0 en stagnation 76 372 0,15 Nv. 0 0 en stagnation
Fédération des électeurs du Schleswig du Sud[n 2] (SSW) 58 779 0,12 0 en stagnation 76 138 0,15 en augmentation 0,03 1 1 en stagnation
Parti écologiste-démocrate (ÖDP) 54 606 0,11 0 en stagnation 49 764 0,10 en diminution 0,14 0 0 en stagnation
Autres[n 3] 51 964 0,10 0 133 460 0,27 0 0
Indépendants 70 163 0,14 0 en stagnation 0 en stagnation
Suffrages exprimés 49 505 389 99,15 49 649 512 99,44
Votes blancs et nuls 423 264 0,85 279 141 0,56
Total 49 928 653 100 276 en diminution 23 49 928 653 100 354 630 en diminution 106
Abstention 10 581 978 17,49 10 581 978 17,49
Inscrits/Participation 60 510 631 82,51 60 510 631 82,51

Résultats par Länder

Résumé

Résultats par Länder
Partis BW NI BY BE BR HB HH HE
% +/- % +/- % +/- % +/- % +/- % +/- % +/- % +/-
CDU/CSU 31,6 en augmentation 6,8 28,1 en augmentation 3,9 37,2 en augmentation 5,5 18,3 en augmentation 2,4 18,1 en augmentation 2,8 20,5 en augmentation 3,3 20,7 en augmentation 5,2 28,9 en augmentation 6,1
AfD 19,8 en augmentation 10,2 17,8 en augmentation 10,4 19,0 en augmentation 10,0 15,2 en augmentation 6,8 32,5 en augmentation 14,4 15,1 en augmentation 8,2 10,9 en augmentation 5,9 17,8 en augmentation 9,0
SPD 14,2 en diminution 7,4 23,0 en diminution 10,1 11,6 en diminution 6,4 15,1 en diminution 8,4 14,8 en diminution 8,7 23,1 en diminution 6,4 22,7 en diminution 7,0 18,4 en diminution 9,2
Grünen 13,6 en diminution 3,6 11,5 en diminution 4,6 12,0 en diminution 2,1 16,8 en diminution 5,6 6,6 en diminution 2,4 15,6 en diminution 5,2 19,3 en diminution 5,6 12,6 en diminution 3,2
Linke 6,8 en augmentation 3,5 8,1 en augmentation 4,8 5,7 en augmentation 2,9 19,9 en augmentation 8,5 10,7 en augmentation 2,2 14,8 en augmentation 7,1 14,4 en augmentation 7,7 8,7 en augmentation 4,4
BSW 4,1 Nv. 3,8 Nv. 3,1 Nv. 6,6 Nv. 10,7 Nv. 4,3 Nv. 4,0 Nv. 4,4 Nv.
FDP 5,6 en diminution 9,7 4,1 en diminution 6,4 4,2 en diminution 6,3 3,8 en diminution 5,3 3,2 en diminution 6,1 3,5 en diminution 5,8 4,5 en diminution 6,9 5,0 en diminution 7,8
Partis MV NW RP SL SN ST SH TH
% +/- % +/- % +/- % +/- % +/- % +/- % +/- % +/-
CDU/CSU 17,8 en augmentation 0,4 30,1 en augmentation 4,1 30,6 en augmentation 5,9 26,9 en augmentation 3,3 19,7 en augmentation 2,5 19,2 en diminution 1,8 27,6 en augmentation 5,6 18,6 en augmentation 1,7
AfD 35,0 en augmentation 17,0 16,8 en augmentation 9,5 20,1 en augmentation 10,9 21,6 en augmentation 11,6 37,3 en augmentation 12,7 37,1 en augmentation 17,5 16,3 en augmentation 9,5 38,6 en augmentation 14,6
SPD 12,4 en diminution 16,7 20,0 en diminution 9,1 18,6 en diminution 10,8 21,9 en diminution 15,4 8,5 en diminution 10,8 11,0 en diminution 14,4 18,8 en diminution 9,2 8,8 en diminution 14,6
Grünen 5,4 en diminution 2,4 12,4 en diminution 3,7 10,4 en diminution 2,2 7,2 Abs. 6,5 en diminution 2,1 4,4 en diminution 2,1 14,9 en diminution 3,4 4,2 en diminution 2,4
Linke 12,0 en augmentation 0,9 8,3 en augmentation 4,6 6,5 en augmentation 3,2 7,3 en augmentation 0,1 11,3 en augmentation 2,0 10,8 en augmentation 1,2 7,8 en augmentation 4,2 15,2 en augmentation 3,8
BSW 10,6 Nv. 4,1 Nv. 4,2 Nv. 6,2 Nv. 9,0 Nv. 11,2 Nv. 3,4 Nv. 9,4 Nv.
FDP 3,2 en diminution 5,0 4,4 en diminution 7,0 4,6 en diminution 7,1 4,3 en diminution 7,2 3,2 en diminution 7,8 3,1 en diminution 6,4 4,7 en diminution 7,8 2,8 en diminution 6,2
SSW 4,0 en augmentation 0,8

Détaillé

Différences régionales

Territoire Union AfD SPD Grünen Linke BSW FDP Autres
Anciens Länder (ex-RFA) 30,7 % 17,9 % 17,6 % 12,7 % 7,9 % 3,8 % 4,6 % 4,8 %
Nouveaux Länder (ex-RDA) 18,4 % 34,5 % 10,9 % 6,6 % 12,9 % 9,9 % 3,1 % 3,7 %
Allemagne 28,5 % 20,8 % 16,4 % 11,6 % 8,8 % 4,9 % 4,3 % 4,6 %

Analyse

Le scrutin connaît la participation la plus élevée depuis 1998. Il voit la progression de la CDU/CSU, qui arrive largement en tête, mais ne gagnant que 11 sièges, suivie de l'AfD qui double son score de 2021 et obtient le meilleur résultat de son histoire au niveau national[44],[45].

À la tête du gouvernement sortant, le SPD subit un important recul, et échoue pour la première fois depuis 1887 à figurer parmi les deux premières forces politiques. Il passe sous les 20 % des suffrages exprimés, une première depuis les élections de mars 1933[46],[47]. Le FDP subit les conséquences de son départ de la coalition sortante, cause de la chute du gouvernement sortant et de la convocation anticipée du scrutin[48]. Il échoue ainsi, pour la deuxième fois depuis , à obtenir une représentation parlementaire, faute d'avoir franchi le seuil électoral. Enfin, les élections sont une déception pour le BSW, qui échoue de très peu à franchir le seuil des 5 %, du fait notamment d'une remontée de Die Linke dans les semaines ayant précédé le scrutin. Cette situation pénalise particulièrement la dirigeante du BSW, Sahra Wagenknecht, qui s'était engagée au cours de la campagne à démissionner en cas d'échec du parti à rentrer au parlement[48].

Formation du gouvernement

Du fait des résultats du scrutin, la formation d'une « grande coalition » entre la CDU/CSU et le SPD est perçue comme l'option la plus probable, sans la participation personnelle du chancelier sortant, qui reconnaît une défaite « amère »[49].

Les échanges entre la CDU/CSU et le SPD commencent le [50]. Le — quatre jours après la conclusion d'un accord historique sur une réforme du frein à l'endettement qui exempte les dépenses en matière de défense et d'infrastructures[51] —, Friedrich Merz et les présidents de la CSU Markus Söder et du SPD Lars Klingbeil et Saskia Esken indiquent avoir conclu un accord de principe pour former un gouvernement commun[52]. Les négociations de coalition s'ouvrent le [53]. Un accord de coalition est conclu le [54] et l'élection de Friedrich Merz comme chancelier par le Bundestag est programmée le [55]. L'accord de coalition est ratifié le par la direction de la CSU à l'unanimité[56], le par la conférence fédérale de la CDU à une large majorité[57] et le par le SPD à la suite d'un référendum interne avec 86 % de suffrages favorables et 56 % de participation[58].

Le contrat de coalition est formellement signé le par les présidents de la CDU, de la CSU et du SPD[59]. Le lendemain, Friedrich Merz se présente au vote des députés mais échoue au premier tour de scrutin avec 310 voix favorables, soit six de moins que la majorité requise et 18 de moins que le total de sa coalition, marquant le premier échec d'un candidat à la chancellerie depuis [60]. Il est finalement élu au second tour, organisé quelques heures plus tard, avec 325 voix favorables[61].

Notes et références

Notes

  1. La CSU se présente uniquement en Bavière, tandis que la CDU se présente dans le reste de l'Allemagne. Les deux partis forment un groupe commun au Bundestag.
  2. a et b Le SSW, en tant que représentant de la minorité danoise, n'est pas soumis au seuil électoral national des 5 %.
  3. 13 partis, moins de 0,10% des voix chacun
  4. a et b La CDU a gagné 6 mandats de circonscriptions de plus qui sont neutralisés car leur score ne leur permet pas d'avoir plus de députés.
  5. La CSU a gagné 3 mandats de circonscriptions de plus qui sont neutralisés car leur score proportionnel ne leur permet pas d'avoir plus de députés.
  6. La CSU a gagné 3 mandats de circonscriptions de plus qui sont neutralisés car leur score proportionnel ne leur permet pas d'avoir plus de députés. Par ailleurs, une réforme s'adaptant aux derniers recensements avaient rajouté une circonscription à la Bavière, celle ci disposant en théorie de 47 circonscriptions.
  7. a et b L'AfD a gagné 1 mandat de circonscription de plus qui est neutralisé car son score ne lui permet pas d'avoir plus de députés.
  8. a et b Le SPD a gagné 1 mandat de circonscriptions de plus qui est neutralisé car son score ne lui permet pas d'avoir plus de députés.
  9. a et b La CDU a gagné 5 mandats de circonscriptions de plus qui sont neutralisés car leur score ne leur permet pas d'avoir plus de députés.
  10. a et b L'AfD a gagné 1 mandat de circonscription de plus qui est neutralisé car son score ne lui permet pas d'avoir plus de députés.
  11. a et b La CDU a gagné 3 mandats de circonscriptions de plus qui sont neutralisés car leur score ne leur permet pas d'avoir plus de députés.
  12. a et b L'AfD a gagné 1 mandat de circonscription de plus qui est neutralisé car son score proportionnel ne lui permet pas d'avoir plus de députés.
  13. L'AfD a gagné 1 mandat de circonscription de plus qui est neutralisé car son score proportionnel ne lui permet pas d'avoir plus de députés.
  14. L'AfD a gagné 1 mandat de circonscription de plus qui est neutralisé car son score proportionnel ne lui permet pas d'avoir plus de députés. Par ailleurs, une réforme s'adaptant aux derniers recensements avait enlevé une circonscription à la Saxe-Anhalt, celle-ci ne disposant déjà en théorie plus que de 8 circonscriptions.
  15. a et b La CDU a gagné 1 mandat de circonscription de plus qui est neutralisé car son score ne lui permet pas d'avoir plus de députés.

Références

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Voir aussi

Articles connexes

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