Théâtre national de l'Opéra-Comique
l'Opéra-Comique

Type | Opéra |
---|---|
Lieu | place Boieldieu, Paris IIe |
Coordonnées | 48° 52′ 15″ nord, 2° 20′ 16″ est |
Nb. de salles | 1 |
Capacité | 1 100 places |
Statut juridique | EPIC |
Direction | Olivier Mantei (depuis juin 2015) |
Site web | http://www.opera-comique.com/ |
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
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Géolocalisation sur la carte : Paris
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Le théâtre national de l'Opéra-Comique, aussi appelé « salle Favart », est une salle de spectacles située place Boieldieu, dans le 2e arrondissement de Paris.
Ce site est desservi par la station de métro Richelieu - Drouot.
Sommaire
Histoire
Origine
L'Opéra-Comique a été fondé sous le règne de Louis XIV, le par Catherine Baron et Gautier de Saint-Edme à partir de troupes qualifiées de « foraines » qui se produisaient lors des spectacles donnés lors des foires annuelles de Paris. L'une des troupes de la foire Saint-Germain prit alors le nom d'Opéra-Comique.
Son répertoire était surtout constitué de pantomimes et de parodies d'opéras afin de déjouer les interdictions dont ils étaient frappés à la suite de procès intentés par la Comédie-Française, inquiète face à la qualité montante des spectacles qui lui portait directement concurrence. En 1714, un décret autorise la troupe à avoir son propre théâtre avec une contrainte : intercaler des dialogues parlés dans les œuvres chantées. C’est la définition actuelle de l'opéra-comique.
Les débuts de l'Opéra-Comique sont difficiles et connaissent plusieurs périodes de fermeture, de 1719 à 1720, puis de nouveau de 1722 à 1723. En 1743, Jean Monnet prend la direction de l'Opéra-Comique et invite l'auteur Charles-Simon Favart. Le succès est au rendez-vous, mais fait ombrage aux autres théâtres parisiens. Pour y remédier, les autorités provoquent une nouvelle fermeture de 1745 à 1751. Cette année-là, la ville de Paris obtient la réouverture de ce théâtre, toujours sous la direction de Jean Monnet.
En janvier 1762, l'Opéra-Comique de la foire fusionne avec la Comédie-Italienne. Il déménage alors le à l'hôtel de Bourgogne.
En 1779, la « Comédie-Italienne » devient « Théâtre-Italien », mais la troupe ne comporte déjà plus aucun Italien[1].
Toutefois, en 1780, l'ensemble reprend officiellement le nom d'« Opéra-Comique ».
L'Opéra-Comique à son actuel emplacement
La première salle Favart (1783-1838)
La salle Favart, dont l'architecte est Jean-François Heurtier, est inaugurée le en présence de la reine Marie-Antoinette. Construite sur un terrain appartenant au duc de Choiseul (à l'emplacement où se trouve encore aujourd'hui le théâtre national de l'Opéra-Comique, place Boieldieu dans le 2e arrondissement de Paris), elle dispose de 1 255 places.
Pendant la Révolution française, l'Opéra-Comique poursuit son activité, mais il subit la rude concurrence du théâtre Feydeau. En 1801, les deux troupes fusionnent pour former, le 16 septembre, le Théâtre national de l'Opéra-Comique, installé salle Feydeau. Pendant plusieurs années, le fonctionnement de l'institution oscillera entre sociétés d'artistes et un modèle plus classique avec directeur en commandite.
En 1802, Napoléon Bonaparte, alors premier consul, décide de transférer dans la salle restée vacante la troupe de l'Opera-Buffa (plus connue sous le nom d'« Italiens ») que Mlle Montansier a créée l'année précédente au théâtre Olympique. Elle la quittera à son tour en 1804 à l'occasion de travaux de restauration, pour fusionner avec la troupe du théâtre Louvois sous la direction de Louis-Benoît Picard et devenir le « théâtre de l'Impératrice ».
En 1807, l'Opéra-Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe le genre de l'opéra-comique comme suit : « comédie ou drame mêlés de couplets, d'ariettes ou de morceaux d'ensemble. » La salle est vendue quant à elle à un certain Delamarre. Les Italiens font leur retour en 1815 sous la direction de la cantatrice Angelica Catalani, suivis en 1818 de la troupe de l'Odéon et en 1820 de celle de l'Opéra, puis par différentes troupes. En 1825, Charles X rachète la salle Favart pour y reloger les Italiens.
Dans la nuit du 14 au , un incendie détruit la salle après une représentation de Don Giovanni de Mozart. Cet incendie est dû au système de chauffage : un tuyau du calorifère du foyer de l'orchestre, chauffé au rouge, met le feu au magasin de décors[2]. Hector Berlioz propose alors au ministère un projet d'exploitation de la nouvelle salle à ses propres frais, mais cette demande est rejetée par la Chambre des députés.
La deuxième salle Favart (1840-1887)



En 1840, la salle est reconstruite : d'une capacité de 1 255 places environ, sous la direction de Théodore Charpentier, elle est inaugurée par la représentation du Pré-aux-clercs de Ferdinand Hérold, la troupe de l'Opéra-Comique ayant réintégré les murs après 8 ans passés au théâtre des Nouveautés (elle avait quitté le théâtre Feydeau, trop vétuste, en 1829 pour s'installer un temps salle Ventadour, édifiée spécialement par elle par Charles X).
Le XIXe siècle est une époque de grand succès pour l'Opéra-Comique, grâce notamment à des compositeurs tels qu'Adolphe Adam, Daniel-François-Esprit Auber, Georges Bizet, Félicien David, Jules Massenet ou même Nicolas Bochsa, le célèbre harpiste excentrique qui composa sept œuvres jouées à l'Opéra-Comique.
Le , l'Opéra-Comique, dirigé par Adolphe de Leuven, présente pour la première fois un opéra d'Ambroise Thomas qui connaît immédiatement un grand succès : Mignon, livret de Michel Carré et Jules Barbier inspiré par Wilhelm Meister de Goethe.
En 1880, le nouveau directeur Léon Carvalho, assisté du directeur musical Charles Lamoureux, reprend Mignon avec une nouvelle cantatrice américaine, Marie van Zandt, surnommée « miss Fauvette » ou « miss Caprice ». Après quelques succès avec Le Pardon de Ploërmel et Les Noces de Figaro, Carvalho la programme dans Le Barbier de Séville de Rossini, mais son accent américain fait scandale et elle est contrainte de se retirer.
Le à 21 heures, un incendie détruit de nouveau la salle pendant la représentation du premier acte de Mignon. Cet incendie, provoqué par une défectuosité de l'éclairage au gaz de la herse située au-dessus de la scène, coûte la vie à quatre-vingt-quatre personnes, dont quatre danseurs, deux choristes, quatre habilleuses, quatre ouvreuses, et met au chômage tout le personnel. Le gouvernement paye une compensation aux victimes et un concert est donné au bénéfice des employés de l'Opéra-Comique, qui s'installe provisoirement au théâtre des Nations (actuel théâtre de la Ville), place du Châtelet.
Carvalho est jugé responsable, condamné puis acquitté en appel. À la suite de cet incendie, l'éclairage à l'électricité devint obligatoire dans tous les théâtres et cafés-concerts[réf. nécessaire]. Emmanuel Chabrier, de son côté, écrit le Duo de l'ouvreuse de l'Opéra-Comique et de l'employé du Bon Marché, pièce à l'humour noir, les représentations de son opéra Roi malgré lui ayant été définitivement annulées, sans compensation financière.
La troisième salle Favart (1898 à nos jours)
La salle fut reconstruite par l'architecte Louis Bernier sur un modèle moins strict que les précédents, avec une riche statuaire. Notamment dans des niches au 1er étage une statue de la Musique par Denys Puech (1854-1942) et une autre de la Poésie par Ernest Guilbert (1848-1913). L'imposante corniche est soutenue par six cariatides.
Le , après onze ans de reconstruction, la salle est inaugurée en présence du président de la République, Félix Faure. Elle a une capacité de 1 255 places environ et son architecte est Louis Bernier.
Les difficultés financières du théâtre dans les années 1930 entraînent l'intervention de l'État qui, le 13 août 1936, rapproche par décret l'Opéra-Comique du théâtre national de l’Opéra, pour former la Réunion des théâtres lyriques nationaux (RTLN) sous l'administration de Jacques Rouché. Le , la nouvelle structure devient un établissement public à part entière, placée sous l'égide du ministère de l'Éducation nationale.
Après une première fermeture en 1971, l'Opéra-Comique cesse son activité le pour devenir de 1974 à 1978 un lieu de formation pour les jeunes chanteurs sous le nom d'« Opéra-Studio »[3]. La Réunion des théâtres lyriques nationaux est dissoute officiellement le au profit d'une nouvelle structure unique : le Théâtre national de l'Opéra. La salle Favart devient alors la seconde salle de spectacle de l'Opéra. C'est dans ce contexte qu'a lieu la création d'Atys de Lully par William Christie et Jean-Marie Villégier en 1987.
Elle recouvre son indépendance en 1990 sous forme d'une association loi de 1901, à la suite de l'inauguration d'une nouvelle salle pour l'Opéra de Paris : l'Opéra Bastille. Elle est successivement dirigée par Thierry Fouquet (1989-1994), Pierre Médecin (1994-2000) et Jérôme Savary (2000-2005).
Le théâtre national de l'Opéra-Comique aujourd'hui
Le théâtre est régi, depuis le , par le décret no 2004-1232 fixant le statut du théâtre national de l'Opéra-Comique qui devient ainsi un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC)[4]. L'article 2 de ce décret lui confie une mission très large puisqu'il peut représenter des ouvrages lyriques, mais aussi des pièces de théâtre sans musique. Son répertoire s'étend de la musique baroque à la musique contemporaine.
Le théâtre national est est administré par un conseil d'administration qui comprend huit membres : trois représentants de l'Etat, trois personnalités désignées, en raison de leurs compétences par arrêté du ministre chargé de la culture et deux représentants élus des personnels permanents de l'établissement[5]. Jean-Yves Larrouturou est nommé président du conseil d'administration par décret du 4 avril 2018[6].
L'Opéra-Comique est dirigé par Jérôme Deschamps depuis le . Le 29 avril, la nomination d'Olivier Mantei, directeur adjoint de l'Opéra-Comique et codirecteur des Bouffes-du-Nord, est annoncée à compter de juin 2015 en remplacement de Jérôme Deschamps atteint par la limite d'âge[7].
La Fondation AMOC pour le développement social et culturel de l'Opéra-Comique
La Fondation AMOC pour le développement social et culturel de l'Opéra-Comique a été créée sous l'égide de la Fondation de France afin de contribuer au rayonnement de l'Opéra-Comique, en participant au financement de productions lyriques, mais aussi en favorisant l'accès à l'art lyrique pour les personnes défavorisées[8].
Activités
Depuis le début des années 2000 et la direction de Jérôme Savary[9], l’Opéra-Comique dispose d’un atelier de confection et de teinture de costumes dans ses murs[10]. Il s’étend sur deux étages et peut employer jusqu’à une quinzaine de personnes[10]. L’atelier de teinture utilise des pigments naturels (comme le réséda, la cochenille ou la garance)[9], ce qui permet de recréer le plus fidèlement possible les nuances de costumes historiques, lorsque tel est le souhait de la mise en scène[11].
Certains des costumes de l’Opéra-Comique sont ensuite transmis, après la fin des productions, au Centre national du costume de scène à Moulins, qui conserve costumes de scène et décors, et organise des expositions[12].
Architecture
L'Opéra-Comique est souvent considéré comme l'équivalent de l'Opéra Garnier en une taille plus réduite, à dimension humaine, plus proche de son public, notamment du point de vue des artistes.
Les principaux artistes en vogue à l'époque de sa construction (Belle Époque) ont été mis à contribution pour faire de cette salle un monument :
- Albert Maignan : plafond et panneaux face fenêtres du grand foyer ;
- Henri Gervex : grand foyer ;
- Joseph Blanc : avant foyer ;
- Édouard Toudouze : plafond et panneaux (Le Jeu de Robin et Marion) de la rotonde Favart ;
- Raphaël Collin : plafond et panneaux de la rotonde Marivaux ;
- Luc-Olivier Merson : plafond de l'escalier d'honneur ;
- François Flameng : fresque La Tragédie grecque et la danse ornant le mur de l'escalier latéral menant au grand foyer ;
- Benjamin Constant : peinture du plafond de la salle ;
- Antoine Bernard, balustrades et lampadaires (façade).
Les directeurs
De 1752 à 1936
Foires Saint-Germain et Saint-Laurent (1714-1761)
- 1752 - 1757 : Jean Monnet (2e direction) ;
- 1758 - 1762 : Charles-Simon Favart et associés ;
Hôtel de Bourgogne (février 1762 - avril 1783), première salle Favart (avril 1783 - juillet 1801)
- 1762 - 1802 : Société d'artistes ;
Théâtre Feydeau (septembre 1801 - juillet 1804), salle Favart (juillet-octobre 1804),Théâtre-Olympique (octobre 1804), salle Favart (octobre 1804 - juillet 1805), théâtre Feydeau (septembre 1805 - avril 1829)
- 1802 - 1822 : Comité administratif d'artistes sous la tutelle de l'État ;
- 1722 - 1823 : Société d'artistes ;
- 1823 - 1824 : Commission royale présidée par le duc d'Aumont ;
- 1824 - 1827 : René-Charles Guilbert de Pixerécourt ;
- 1827 - 1828 : Éric Bernard (intérim) ;
Salle Ventadour (avril 1829 - mars 1832)
- 1828 - 1830 : Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges, Paul-Auguste Ducis ;
- 1830 - 1831 : Alexandre Singier ;
- 1831 : Émile Lubbert ;
- 1832 : Émile Laurent ;
Théâtre des Nouveautés (septembre 1832 - avril 1840)
- 1832 - 1834 : Paul Dutreich ;
Deuxième salle Favart (mai 1840 - juin 1853), salle Ventadour (juillet 1853 - mai 1887), salle Favart (juillet 1853 - mai 1887)
- 1834 - 1845 : François-Louis Crosnier ;
- 1845 - 1848 : Alexandre Basset ;
- 1848 - 1857 : Émile Perrin ;
- 1857 - 1860 : Nestor Roqueplan ;
- 1860 - 1862 : Alfred Beaumont ;
- 1862 : Émile Perrin (2e direction) ;
- décembre 1862 - 1870 : Adolphe de Leuven[13], Eugène Ritt ;
- Codirecteur, il démissionne en signe de protestation contre le meurtre sur scène dans Carmen (1875), situation inédite dans un opéra. Il a assuré la direction avec puis avec Camille du Locle ;
- 1870 - janvier 1874 : Adolphe de Leuven, Camille du Locle ;
- 1874 - 1876 : Camille du Locle ;
- 1876 : Émile Perrin (intérim, 3e direction) ;
- 14 août 1876 - 1887 : Léon Carvalho ;
- Il fut tenu pour responsable dans l'incendie du 25 mai 1887 et condamné à 3 mois d'emprisonnement en première instance et à 200 francs d'amendes. Il fit appel et fut acquitté en 1888[14] ;
Théâtre-Lyrique (octobre 1887 - juin 1898)
- juin - décembre 1887 : Jules Barbier (intérim) ;
- 1er janvier 1888 - 1890 : Louis Paravey ;
- 1891 - 1897 : Léon Carvalho (2e direction) ;
Théâtre du Château-d'Eau (octobre-novembre 1898)
- 1898 : baron des Chapelles (intérim) ;
Troisième salle Favart (depuis décembre 1898)
- 16 janvier 1898 - 31 décembre 1913 : Albert Carré ;
- 1914 - 1918 : Pierre-Barthélemy Gheusi, Émile et Vincent Isola ;
- 1918 - 1925 : Albert Carré (2e direction), Émile et Vincent Isola ;
- 15 octobre 1925 - 1932 : Louis Masson, Georges Ricou ;
- 1932 - 1936 : Pierre-Barthélemy Gheusi (2e direction), Paul Bastide directeur musical ;
- Gheusi est nommé par Anatole de Monzie, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts. L'Opéra-Comique est alors au bord du gouffre financier et Gheusi renfloue le théâtre de ses propres deniers. Le personnel le contraint à la démission au moment des grèves de 1936.
Réunion des théâtres lyriques nationaux
- Administrateurs :
- 1936 - 1944 : Jacques Rouché ;
- 1945 - 1946 : Maurice Lehmann ;
- 1946 - 1951 : Georges Hirsch ;
- 1951 - 1955 : Maurice Lehmann ;
- 1955 - 1956 : Jacques Ibert ;
- 1956 - 1959 : Georges Hirsch ;
- 1956 - 1962 : A.-M. Julien ;
- 1962 - 1968 : Georges Auric ;
- 1968 - 1969 : André Chabaud (intérim) ;
- 1969 - 1971 : René Nicoly ;
- 1971 - 1972 : Daniel-Lesur ;
- 1974 - 1978 (Opéra-Studio) : Rolf Liebermann.
- Directeurs :
- 1939 - 1940 : Henri Busser ;
- 1941 - 1944 : Max d'Ollone ;
- 1944 : Lucien Muratore ;
- 1944 - 1945 : Comité provisoire composé de Roger Désormière, Pierre Jamin, Louis Musy et Émile Rousseau ;
- 1945 - 1946 : Albert Wolff ;
- 1946 - 1948 : Henry Malherbe ;
- 1948 - 1949 : Comité directeur composé de André Cluytens, Pierre Jamin et Louis Musy ;
- 1949 - 1951 : Emmanuel Bondeville ;
- 1952 - 1953 : Louis Beydts ;
- 1953 - 1954 : Maurice Decerf (intérim) ;
- 1954 - 1959 : François Agostini ;
- 1959 - 1961 : Marcel Lamy ;
- 1961 - 1963 : Emmanuel Bondeville ;
- 1963 - 1965 : Hervé Dugardin ;
- 1965 - 1968 : Eugène Germain ;
- 1968 - 1971 : Jean Giraudeau ;
- 1971 - 1972 : Bernard Lefort ;
- 1974 - 1978 (Opéra-Studio) : Louis Erlo.
Théâtre national de l'Opéra
- 1978 - 1980 : Rolf Liebermann ;
- 1980 - 1982 : Bernard Lefort ;
- 1982 : Alain Lombard (intérim) ;
- 1982 - 1983 : Paul Puaux ;
- 1983 - 1986 : Massimo Bogianckino ;
- 1986 - 1989 : Jean-Louis Martinoty ;
Opéra-Comique
- juin 1989 - mars 1994 : Thierry Fouquet
- Directeur artistique de l'Opéra-Comique de 1985 à 1987, puis directeur de la programmation jusqu'à sa nomination au poste de directeur.
- mars 1994 - 1999 : Pierre Médecin ;
- 2000 - 31 décembre 2004 : Jérôme Savary ;
Théâtre national de l'Opéra-Comique
- 1er janvier 2005 - 26 juin 2007 : Jérôme Savary ;
- 27 juin 2007 - juin 2015 : Jérôme Deschamps ;
- juin 2015 : Olivier Mantei[15]
Notes et références
- Bernard Jolibert, La Commedia dell'arte et son influence en France du XVIe au XVIIIe siècle, L'Harmattan.
- Revue et Gazette musicale de Paris, 5e année, 21 janvier 1838.
- Remplacé en 2005 par l'Atelier Lyrique de l'Opéra de Paris.
- Texte du décret procuré par le site Légifrance : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000005874657 « Décret n°2004-1232 du 20 novembre 2004 fixant le statut du Théâtre national de l'Opéra-Comique (NOR: MCCX0400223D) ». Consulté le 4 février 2016.
- Décret n°2004-1232 du 20 novembre 2004 fixant le statut du Théâtre national de l'Opéra-Comique. Version consolidée au 05 avril 2018 NOR: MCCX0400223D
- Décret du 4 avril 2018 portant nomination du président du conseil d'administration du Théâtre national de l'Opéra-Comique - M. LARROUTUROU (Jean-Yves) JORF n°0079 du 5 avril 2018 texte n° 70 NOR: MICA1807923D
- « Olivier Mantei nommé à la tête de l'Opéra-Comique à Paris », Le Parisien, 29 avril 2014.
- « Fondation pour l'Opéra-Comique », sur www.fondationdefrance.org (consulté le 20 mars 2018)
- « L’Opéra Comique met en vente ses costumes », sur Le Monde.fr (consulté le 20 mars 2018)
- Charlotte Saintoin, « Dans l'Atelier de l'Opéra Comique – Rencontre avec Johanna Richard - Actualités - Ôlyrix », Olyrix.com, (lire en ligne)
- Jean-Francois Lixon, « L'Opéra Comique a 300 ans : gros plan sur son atelier de costumes », Culturebox, (lire en ligne)
- Corinne Jeammet, « "L’Opéra Comique et ses trésors" dévoilent 300 ans de costumes anciens », Culturebox, (lire en ligne)
- Alexandre Dumas, Mes mémoires, éd. Calmann Lévy, 1863.
- New York Times du 30 décembre 1897.
- Marie-Aude Roux, « Olivier Mantei prend la tête de l'Opéra-Comique », Le Monde, 29 avril 2014.
Annexes
Bibliographie
- Émile Campardon, Les Spectacles de la foire (2 vol.), Berger-Levrault, Paris, 1877.
- Stéphane Wolff, Un demi-siècle d'Opéra-Comique (1900-1950), éd. André Bonne, Paris, 1953.
- Raphaëlle Legrand, Nicole Wild, Regards sur l'Opéra-Comique : Trois siècles de vie théâtrale, coll. Sciences de la musique, CNRS éditions, Paris, 2002. (ISBN 2-271-05885-6).
- Nicole Wild, David Charlton, Théâtre de l'Opéra-Comique, Paris : Répertoire 1762-1972, coll. Musique/musicologie, Mardaga, Liège, 2005 (ISBN 2-87009-898-7).
- Maryvonne de Saint Pulgent, L'Opéra-comique, le Gavroche de la musique, Découvertes Gallimard, Paris, 2010 (ISBN/9782070438686)
Articles connexes
- Opéra-comique (genre musical)
- Théâtre de la foire
- Troupe de l'Opéra-Comique en 1752
- Troupe de l'Opéra-Comique en 1754
- Œuvres lyriques créées au Théâtre national de l'Opéra-Comique
Liens externes
- Salle d'opéra à Paris
- Salle de théâtre à Paris
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