Pérouse (Territoire de Belfort)
Pérouse | |||||
Vue sur la commune. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Territoire de Belfort | ||||
Arrondissement | Belfort | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Belfort | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Cnudde 2020-2026 |
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Code postal | 90160 | ||||
Code commune | 90076 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pérousiens | ||||
Population municipale |
1 169 hab. (2017 ![]() |
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Densité | 239 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 38′ 11″ nord, 6° 53′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 354 m Max. 443 m |
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Superficie | 4,90 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bavilliers | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | perouse.eu/ | ||||
Pérouse est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Pérousiens[1].
Géographie
Le village est situé à 3 km de Belfort, sur la route D 419, la Route de Bâle. Son territoire, qui couvre 497 hectares, est traversé par l'autoroute A36 reliant la Franche-Comté à l'Alsace. Autrefois était exploité sur le territoire de la commune le minerai de fer en grains que l'on trouve dans le sous-sol des terrains jurassiques de la région.
Communes limitrophes
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Denney | Bessoncourt | ![]() | |
Belfort | N | Chèvremont | ||
O Pérouse E | ||||
S | ||||
Danjoutin | Vézelois |
Toponymie
- In Pago Pefferauga (792), Curtem Pheterhusen (1241), Perouse (1295), Pheterhusen (1394), Perrusen et Pherusen (1394), Pfetterhusen et Pfetterusen (1427), Perus (1576), Pfefferhausen [2], Perouze (1793).
Le nom du village parait procéder du latin petrosa qualifiant un endroit pierreux ou rocailleux ou encore de la via petrosa, une voie romaine empierrée semblable à celle qui passait dans le village voisin d'Offemont[3]. La forme germanique Pheterhusen que l'on rencontre dans les archives en 1241 est peut-être liée à une confusion avec Pfetterhouse (Phetterhusen 1296) issue également de Petrosa et qui a aussi donné sa forme française de Pérouse, aujourd'hui délaissée.
Histoire
Faits historiques
Au Moyen Âge existait une colonge, propriété rurale exploitée par un colon, appartenant à l'évêque de Bâle. Pérouse forma par la suite avec Offemont une mairie rattachée à la prévôté d'Angeot. Au partage de la succession de Jeanne de Montbéliard, Pérouse, comme une grande partie de la région, échut à sa fille Ursule qui en 1350 vendit ses domaines à son beau-frère Albert II d'Autriche, comte de Ferrette par son mariage. Le village resta fief de la maison d'Autriche jusqu'en 1659, à la fin de la guerre de Trente Ans qui fut pour la contrée une période de misère. En 1573 le village regroupait une centaine d'habitants et possédait une église filiale de la paroisse de Phaffans. Ce n'est qu'en 1774 que Pérouse devint paroisse autonome, l'église Saint-Mathieu ayant été reconstruite en 1756. Le , la réorganisation des limites entre évêchés fait passer Pérouse du diocèse de Bâle à celui de Besançon.
La proximité de Pérouse et de la place forte de Belfort a fait que le village fut ravagé plus souvent que ses voisins. Ne pouvant abattre Belfort, les soudards s'en prenaient aux populations civiles qui leur tombaient sous la main. C'est ainsi que le village fut détruit ou fortement endommagé vers 1630, en 1815 par les Autrichiens et en 1871 par les Prussiens.
Lors des combats du qui ont vu la chute de la place forte de Belfort, Pérouse fut défendue par la 4e compagnie du 428e régiment de pionniers, commandé par le lieutenant Paul Hugot et par une compagnie du 4e bataillon de chasseurs pyrénéens, commandé par l'aspirant Landry avec pour mision d'interdire l'accès par la route de Vézelois.
Héraldique
Les armes peuvent se blasonner ainsi : de sable au lion d'or.
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[6].
En 2017, la commune comptait 1 169 habitants[Note 1], en augmentation de 3,91 % par rapport à 2012 (Territoire de Belfort : -0,92 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
L'augmentation de la population depuis les années 1960 s'explique par la proximité de Belfort, où travaillent nombre de nouveaux habitants.
Enseignement
Santé
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- Gentilés, Territoire de Belfort, habitants.fr
- Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868)
- L'adjectif latin petrosa (féminin) a donné l'ancien français pe(r)reuse (cf. Landepereuse), devenu pierreuse, par attraction du mot pierre.
- élu le 25 mai 2020 selon l'Est Républicain du 30 mai 2020.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.