Mérigon
Mérigon | |
![]() L'église Saint-Jean-Baptiste de Mérigon. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Saint-Girons |
Intercommunalité | Communauté de communes Couserans-Pyrénées |
Maire Mandat |
Yvan Gros 2020-2026 |
Code postal | 09230 |
Code commune | 09190 |
Démographie | |
Gentilé | Mérigonais |
Population municipale |
115 hab. (2017 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 05′ 19″ nord, 1° 11′ 41″ est |
Altitude | Min. 319 m Max. 554 m |
Superficie | 6,33 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Girons (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Portes du Couserans |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Mérigon est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Mérigonais.
Géographie
Commune située dans les Petites Pyrénées en Volvestre à 19 km au nord de Saint-Girons. Elle fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises. C'est une commune limitrophe avec le département de la Haute-Garonne.
Arrosée par le Volp, elle se situe à l'extrémité occidentale du massif du Plantaurel, et à l'extrémité orientale des Petites Pyrénées.
Communes limitrophes
Mérigon est limitrophe de six autres communes dont une dans le département de la Haute-Garonne.
Hydrographie
La rivière Le Volp, et ses petits affluents le ruisseau du Pas de Couverans, le Rieu de Caoussat et le Ruisseau Goutte de Hiot sont les principaux cours d'eau.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 633 hectares ; son altitude varie de 319 à 554 mètres[2].
Une vertèbre cervicale fossile d'un grand reptile volant (ptérosaure) a été découverte sur la commune et décrite par Éric Buffetaut et son équipe en 1997 [3]. Elle a été trouvée dans la formation géologique des marnes d’Auzas qui date de la fin du Crétacé supérieur (Maastrichtien supérieur), soit il y a environ 68 millions d'années, soit peu de temps à l'échelle géologique, avant la grande extinction Crétacé-Tertiaire. L'envergure de ce ptérosaure a été estimée à près de 9 mètres. La formation des marnes d’Auzas a également livré des restes de dinosaures hadrosauridés[4].
Voies de communication et transports
Accès par la D 627, ancienne route nationale 627.
Urbanisme
Typologie
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Mérigon est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Toponymie
Mérigon tirerait son nom de Méric qui signifie nombril (idiome local) du pic en forme de nombril qui support les ruines d'un château féodal[9].
Histoire
Au XVe siècle, de nombreux Saintongeais s'installent au village, conservant leur dialecte pendant deux siècles[10].
Les Huguenots venus de Camarade et du Mas d'Azil s’emparent de Mérigon le .
Avant 1789, Mérigon était une section de la commune de Montbrun, riveraine mais en Haute-Garonne.
Par un permis de prospection accordé par l'État en 2006[11] à la société canadienne Encana, un forage de recherche de gaz de schiste a été opéré en 2007 durant 4 mois à Mérigon. Il fut infructueux et les terrains ont été rendus en parfait état avec un engagement de suivi du site prévu pour une vingtaine d'années.
Ce forage prospectif, conjointement à celui mené à Franquevielle en Haute Garonne, autorisés discrètement par l'État, contribueront à la vive controverse sur ce type d'énergie fossile et ses modes d'extraction. La loi Jacob du interdira l'exploration et l'exploitation des mines hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[12],[13].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie l'arrondissement de Saint-Girons, de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du canton des Portes du Couserans (avant le redécoupage départemental de 2014, Mérigon faisait partie de l'ex-canton de Sainte-Croix-Volvestre) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du Volvestre ariégeois.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2017, la commune comptait 115 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2012 (Ariège : +0,52 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
selon la population municipale des années : | 1968[18] | 1975[18] | 1982[18] | 1990[18] | 1999[18] | 2006[19] | 2009[20] | 2013[21] |
Rang de la commune dans le département | 208 | 153 | 247 | 200 | 220 | 198 | 199 | 214 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Économie
L'économie de la commune est essentiellement basée sur l'agriculture, et possède une épicerie multiservices (bar, tabac, carburant, presse) sur la RD 627.
Enseignement
Mérigon fait partie de l'académie de Toulouse.
Culture et festivités
Activités sportives
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Jean-Baptiste, église à clocher mur inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1950.
- Ruines du château. qui fut brûlé durant la guerre de Cent Ans, reconstruit, puis pris par les protestants le et détruit une nouvelle fois.
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Mérigon sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- (en) Buffetaut, E., Laurent, Y., Le Loeuff, J. et Bilotte, M. (1997), A terminal Cretaceous giant pterosaur from the French Pyrenées, Geological Magazine, 134(4), p. 553–556.
- (en) Éric Buffetaut, 2008, Late Cretaceous pterosaurs from France: a review, Zitteliana, B 28, p. 249-255 München, 31.12.2008 ISSN 1612-4138, [1]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Collectif, Nôste Païs, Foyer rural de Sainte-Croix Volvestre, , 74 pages p., p. 37
- Ourliac Paul., « De l'histoire sur le terrain : synthèse sur l'ouvrage de : Ménard (Henri), Églises perdues de l'ancien diocèse de Rieux, imprimerie Maury, Saint-Girons, 1983. », In: Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 95, N°163., , p. 338. (lire en ligne)
- Chloé Delbès, « Le gaz de schiste, un dossier explosif », La Dépêche du Midi,
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le 2 octobre 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).