Hennebont
Hennebont | |
Vue de Hennebont. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Lorient |
Canton | Hennebont (chef-lieu) |
Intercommunalité | Lorient Agglomération |
Maire Mandat |
André Hartereau 2014-2020 |
Code postal | 56700 |
Code commune | 56083 |
Démographie | |
Gentilé | Hennebontais |
Population municipale |
15 620 hab. (2016 ![]() |
Densité | 841 hab./km2 |
Population aire urbaine |
230 000 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 48′ nord, 3° 17′ ouest |
Altitude | 5 m Min. 0 m Max. 82 m |
Superficie | 18,57 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-hennebont.fr |
Hennebont [ɛnbɔ̃] est une commune française de 15 489 habitants (Insee 2015) située en région Bretagne dans l'ouest du département du Morbihan, en aval du Blavet, fleuve côtier autour duquel historiquement la ville s'est développée. Ses habitants sont appelés Hennebontais et Hennebontaises. La commune est chef-lieu du canton d'Hennebont et fait partie de l'arrondissement de Lorient, du Pays de Lorient, du syndicat mixte de la Vallée du Blavet [1] et de Lorient Agglomération avec 24 autres communes.
Sommaire
Géographie
Situation géographique

Hennebont se situe en sud-Bretagne, dans le sud-ouest du département du Morbihan, à 10 km de Lorient et 45 km de Vannes, les deux principales villes du Morbihan. Son territoire de 1 857 hectares est traversée par un fleuve côtier, le Blavet.
Hennebont est qualifiée de « Porte du Blavet » du fait de sa situation géographique. Par son implantation en fond de ria, la commune assurait historiquement la liaison entre le littoral et l'intérieur des terres. Hennebont marque la limite entre la partie maritime et la partie fluviale du Blavet.
Au sud le fleuve rejoint l’océan. Ses eaux à l'embouchure se jettent dans la rade de Lorient se mêlant à celles du Scorff et de l’Atlantique. Le littoral se situe à une quinzaine de kilomètres.
Hennebont est la ville la plus en aval de la vallée du Blavet. Y débute le chemin de halage qui longe le fleuve vers le nord sur 58 kilomètres. Celui-ci permet de rallier le canal de Nantes à Brest via Pontivy. Hennebont est le départ d'une voie verte qui permet de traverser la Bretagne du sud au nord et rejoindre la ville de Morlaix.
Sur la rive droite du Blavet se trouve le bois du Hingair, et sur la rive gauche les bois du Duc, du Talhouët et celui de Locoyarne.
Hennebont est un nœud routier important où convergent les routes de Vannes, Quimper, Rennes, Lorient, Roscoff, Quiberon et Port-Louis. La ligne de chemin de fer Paris-Quimper traverse la commune au sud de la ville.
Distance des grandes villes françaises
Ville | Toulouse | Bordeaux | Strasbourg | Lille | Marseille | Nantes | Lyon | Brest | Paris |
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Distance
Orientation |
744 km
(S-E) |
506 km
(S-E) |
967 km
(E) |
708 km
(N-E) |
1 144 km
(S-E) |
160 km
(S-E) |
874 km
(S-E) |
139 km
(N-O) |
489 km
(N-E) |

Communes limitrophes
Transports en commun
Réseau TER Bretagne
- Trains : le service TER Bretagne depuis la Gare SNCF d'Hennebont permet un accès rapide à Lorient ainsi qu'un rabattement sur la LGV Bretagne-Pays-de-Loire aux gares de Lorient ou Auray.
Ligne | 12 | Vannes ↔ Hennebont ↔ Lorient |
Réseau CTRL
- Bus : le réseau de bus de la compagnie de transport de la région lorientaise exploité par RATP Dev a été refondu en 2019. Quatre lignes régulières desservent la commune :
Ligne | 14 | Inzinzac-Lochrist - Mané Bihan ↔ Hennebont ↔ Lorient - Gare d'échanges | |
Ligne | 32 | Languidic - Place Guillerme ↔ Hennebont - Gare SNCF | |
Ligne | 34 | Languidic - Tréauray ↔ Hennebont - Gare SNCF | |
Ligne | 41E | Inzinzac-Lochrist - Mané Bihan ↔ Hennebont ↔ Lorient - Lycées |
Horaires des lignes sur le site de la CTRL
Urbanisme
Quartiers
De la rive gauche à la rive droite, de l'est à l'ouest, du centre-ville à la campagne, sur les deux rives du Blavet, Hennebont dispose d'une quinzaine de quartiers, lieux de vie qui ont chacun leur identité propre. En 2008, les quartiers d'Hennebont avaient été découpés en sept secteurs pour la mise en place des conseils de quartiers. À partir de 2015, le nombre de secteur sera réduit à quatre.
Quartiers et lieux-dits « Rive droite »
Cet espace regroupe tous les quartiers et les lieux-dits hennebontais situés sur la rive droite du Blavet.
- Trois quartiers principaux résidentiels : Kerlivio, La Gare et Saint-Caradec.
- Une zone d'activité au sud de la voie ferré qui s'étend du Ty-Mor à Kerandré.
- Des lieux-dits situés entre la rivière du Temple et le bois départemental du Hingair : Château-Neuf, Kerform, Kermario, Mané El Cuff, Kerlerhouarm, Polvern, le Hingair.
- Des lieux-dits situés dans la coulée verte dits « des manoirs » : Kerroch, Kercroch, Kerlois, le Vizel.
- Des lieux-dits à l'entrée de ville : Kergomo, Toul Douar, Kergostec.
Quartiers et lieux-dits « Centre »
Situé sur la rive gauche du Blavet, ce secteur central fortement urbanisé réunit plusieurs lieux de vie bien identifiés.
- Un quartier commerçant et historique : le Centre-Ville.
- Plusieurs quartiers résidentiels : Les Haras, La Grange, Kergroix, Le Talhouët, Kergohic et Kerbihan.
Quartiers et lieux-dits « Hennebont Sud »
Également situé sur la rive gauche, cet espace englobe les quartiers sud de la ville :
- des quartiers résidentiels : Kerihouais, Kerliven, Kerorben, Le Quimpero ;
- une zone commerciale : La Guardeloupe ;
- des zones d'activités : Le Parco, Villeneuve, Le Braigno ;
- plusieurs lieux-dits : Saint-Antoine, Locoyarn, Stang Er Gat, Kerolic.
Quartiers et lieux-dits « Hennebont Est »
Troisième secteur de la rive gauche, il s'articule autour de quatre quartiers situés à l'est de la commune d'Hennebont.
- Trois quartiers « anciens » mais dynamiques séparés du reste de la ville par des espaces naturels : Langroix/Saint-Piaux, Kerpotence et Saint-Gilles/Le Bouëtiez,
- Un quartier plus récent : Lalumec-Kerlano
- Des lieux-dits : Coët Er Ver, Belann, Saint-Germain.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Hanebont en 1114
Il s'agit d'un composé brittonique formé des éléments Hen- « vieux, ancien » (celtique *seno-) et -bont forme mutée de pont « pont »[2],[3].
C'est en effet à Hennebont que fut construit le premier pont permettant de traverser le Blavet et ce fait explique le développement de la ville.
Henbont en breton.
Histoire
Étymologie et origines
Née du Blavet et de ses ponts, Hen Bont signifie en effet vieux pont, selon les étymologistes bretons[2],[3]. Dès la période de l'âge du fer, un oppidum gaulois est installé sur le site de Polvern, le long du Blavet.
Moyen-Âge


À partir du Ve siècle, les Bretons chassés de Grande-Bretagne par les Saxons s'installent sur les cotes d'Armorique. Guidés par leurs chefs militaires et religieux (les 1000 saints de Bretagne) , ils créent des implantations et donnent des noms bretons aux lieux investis . À Henbont (vieux pont) , ils s'installent à Saint Caradec ou ce saint est encore honoré par sa chapelle . À l'époque médiévale, les seigneurs d'Hennebont maîtres du Kemenet-Héboé établissent une motte féodale sur l'éperon rocheux au-dessus de ce qui deviendra, entre 1200 et 1264, par la volonté d'Henri d'Hennebont, la paroisse de Saint-Caradec-Hennebont, village de la rive droite, prédécesseur de la future ville d'Hennebont. La création de cette dernière par le duc de Bretagne, signa l'achèvement de l'absorption et du démantèlement de l'antique Kemenet-Héboé. Une situation stratégique qui permet de contrôler le passage étroit de la rivière.
Au milieu du XIIIe siècle, le duc de Bretagne Jean Le Roux (1237-1286) démantèle la motte féodale des seigneurs d'Hennebont et entreprend la construction des fortifications sur la rive gauche du Blavet, la ville close. Hennebont devient très vite une place forte importante du duché de Bretagne, ce qui lui vaudra de nombreux sièges durant cette époque.
L'histoire a surtout retenu le siège de 1342, pendant la guerre de succession du duché de Bretagne qui opposa les partisans de Charles de Blois et de Jean de Monfort, les deux prétendants à la succession du duc Jean III. Charles de Blois assiège les remparts de la ville. En l'absence de son mari, Jean de Montfort, prisonnier des Français, Jeanne de Flandre organise victorieusement la résistance et vient se réfugier derrière les murs d'Hennebont. La place forte, sur le point de se rendre, est délivrée in-extrémis par la flotte anglaise venu au secours des assiégés après avoir remonté le cours du Blavet. Lors de ce siège, Jeanne de Flandre y gagnera son surnom de Jeanne La Flamme pour son intrépidité au combat.
Quelques décennies plus tard, Du Guesclin assiégea aussi la place forte et passera la garnison anglaise au fil de l'épée après l'avoir prise. Le prince De Dombes, durant les guerres de la Ligue, l'assiégea également victorieusement.
Époque moderne

Le XVIe siècle est marqué par la paix et la prospérité pour l'ensemble de la région, sauf pendant les Guerres de la Ligue. C'est au cours de ce siècle que la basilique Notre-Dame-du-Paradis est bâtie à l'initiative du maréchal-ferrant François Michart et avec l'aide de la population.
Pendant les Guerres de la Ligue, le , René d'Arradon, après avoir accueilli les troupes espagnoles débarquées à Saint-Nazaire en sa ville de Vannes, commence le le siège d'Hennebont avec sa compagnie de gens d'armes et trois cents arquebusiers, aidés par des troupes espagnoles ; Hennebont capitule le [4]. Jusqu'aux XVIIe et XVIIIe siècles, la région vit essentiellement du commerce maritime et agricole. La commune compte alors entre 1 500 et 2 000 habitants.
La ville perd son rôle de place forte militaire au XVIIIe siècle. Elle n'est plus un lieu de garnison mais une ville étape pour les troupes. La hiérarchie militaire se trouve à Lorient et à Port-Louis.
Hennebont est aussi une ville commerçante et administrative de taille moyenne. Si, en 1666, la fondation de Lorient sonne le glas de sa primauté, Hennebont n'en reste pas moins, tout au long du siècle, une ville d'une grande vitalité. Les bleds sauvent l'économie locale et Hennebont restera un des plus importants ports blattier de la côte sud. Les hôtels particuliers de cette époque témoignent de cette prospérité. La prépondérance administrative et judiciaire de la sénéchaussée hennebontaise décline cependant au profit de Lorient, où s'installe la Compagnie des Indes au milieu du XVIIIe siècle.
Révolution française
Hennebont fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Le XIXe siècle
En 1857, les Haras nationaux s'installent sur le site de l'ancienne abbaye de la Joye-Notre-Dame. Hennebont devient alors un lieu important pour le développement du cheval breton.
Avec l'ère industrielle, la ville bénéficie d'une importante activité grâce à l'implantation à Kerglaw, sur la commune d'Inzinzac-Lochrist, des Forges d’Hennebont.
Celles-ci assurent le développement du trafic sur le Blavet avec l'importation du charbon d'Angleterre et permettent l'essor de l'industrie régionale de la conserve de fer blanc.
À compter de 1862, la ville d'Hennebont est desservie par le chemin de fer.
Le XXe siècle
La Première Guerre mondiale
L'Entre-deux-guerres
Devenue cité ouvrière, Hennebont connaît, entre les deux guerres, un développement urbain important avec la construction de nouvelles zones d'habitat sur les périphéries.
La Seconde Guerre mondiale

Sous l'Occupation, la résistance à Hennebont s'organise comme partout ailleurs en France. Elle prend différentes formes : renseignement, sabotage. Les actes de sabotage en 1944 à Hennebont consistent en l' attaque de la voiture de paie de la Kriegsmarine le 24 mars, des coupures de lignes électriques et téléphoniques, des déraillements les 15 juin, 2 juillet et 13 juillet. Pour chaque acte de sabotage, les Allemands réprimaient durement la population.
Le marquera l'histoire d'Hennebont. Le 7 août au matin, résistants et américains font leur entrée dans la ville. La population laisse exploser sa joie mais sa liesse sera de courte durée. Les troupes allemandes repliées sur la rive opposée du Blavet, à Saint-Caradec, n'entendent pas perdre la partie aussi facilement. Ils font faire sauter les ponts, bloquant ainsi la progression des alliés. L'offensive allemande se poursuit. Une pluie de bombes incendiaires, tirées depuis Groix et Lorient, s'abat sur la ville. Les américains amorcent un repli vers Lochrist où les ponts sont restés intacts. L'artillerie allemande continue ses tirs, réduisant peu à peu la ville à des amas de ruines. Des incendies se déclarent poursuivant inexorablement la destruction de celle-ci. En fin de journée les secours s'organisent du mieux qu'ils peuvent. La population est évacuée par cars avec l'aide des résistants. Bilan : 43 personnes tuées dans les bombardements, 180 blessés et une ville en feu. La ville est détruite au 2/3. Les quartiers les plus anciens sont très touchés. Une grande partie du patrimoine est irrémédiablement perdue : les superbes demeures du XVIe siècle et du XVIIe siècle de la ville close ont disparu. Les tours Broerec'h ont vu leurs toits détruits. Il ne reste que les murs calcinés du musée. La basilique est heureusement préservée même si la flèche a été quelque peu malmenée. On estime à 857 le nombre d'habitations ou bâtiments industriels détruits totalement ou en partie. L'enfer n'est pas terminé pour autant. Le périple des derniers soldats ennemis va être ponctué de massacres en différents lieux de la rive droite. Sous prétexte de chercher de dangereux « terroristes », ils s'en prennent à une population sans défense et vont commettre de véritables atrocités. Ainsi dans plusieurs abris de Saint-Caradec, l'ennemi lance des grenades à l'intérieur tuant ou blessant de nombreux civils innocents. Après la guerre vient naturellement l'ère de la reconstruction qui se poursuivra jusqu'au milieu des années soixante où des baraques de bois provisoires ont été installées pour reloger les habitants sinistrés.
L'après-guerre
À cette destruction s'ajoutait le poids de la vétusté des immeubles, des réseaux, des bâtiments publics. La population évacuée à partir de 1943 n'allait réintégrer la commune que très progressivement en 1945 et 1946. Les premières tâches de la municipalité d'après-guerre allaient être la reconstruction et l'urbanisme. Des mesures provisoires étaient prises pour sauvegarder ce qui pouvait l'être. Tandis qu'aux confins de la commune, les agglomérations de Langroix et Saint-Gilles venaient agrandir le terrain communal, en 1946. Le chiffre de la population reprendra une courbe ascendante un moment interrompue. La vitalité du commerce sera attestée par les foires-expositions entre 1948 et 1954. À partir de 1957 commence la fermeture des Forges d'Hennebont qui deviendra totale en 1966. Peu à peu les espaces agricoles laissent la place à l'industrie et l'habitat.
Une municipalité d'Union de la gauche investit la mairie en 1959. Des cités HLM sont construites et une importante politique sociale est menée. Économiquement la ville est de plus en plus dépendante du pays de Lorient. Hennebont adhère en 1991 au district du Pays de Lorient.
Le XXIe siècle
Après 55 ans sans alternance politique, une nouvelle municipalité issue d'un mouvement citoyen local est élue en 2014.
Blasonnement
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Les armoiries de Hennebont se blasonnent ainsi :
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[12].
Jumelages et partenariats
La ville d'Hennebont est jumelée avec plusieurs villes européennes et africaines et entretient des relations de partenariat avec d'autres villes. Il faut rappeler que le jumelage est une relation établie entre deux villes de pays différents qui se concrétise par des échanges socio-culturels, en portant haut les valeurs de la découverte et de la fraternité.
Jumelages et partenariats | Carte | |
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La ville d'Hennebont est jumelée avec :
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Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[13],[Note 1].
En 2016, la commune comptait 15 620 habitants[Note 2], en augmentation de 1,06 % par rapport à 2011 (Morbihan : +2,81 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Enseignement
Hennebont est située dans l'académie de Rennes.
Enseignement et éducation
Malgré la démographie limitée, la ville d’Hennebont bénéficie d’une douzaine d’établissements scolaires, allant de l'enseignement primaire à l'enseignement général et professionnel, dont sept dans le domaine public et cinq dans le privé, dont deux écoles bilingues (B), enseignant dès le plus jeune âge, le breton. Ces écoles sont situées essentiellement dans l’ensemble des différents quartiers qui compose la commune.
Collèges
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Lycées d'enseignement général
Lycées professionnels
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Écoles Primaire et maternelle
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Culture locale et patrimone
Langue bretonne

En breton, la ville se nomme Henbont. La commune a signé la charte Ya d'ar brezhoneg le . La commune a reçu le label de niveau 2 de la charte Ya d'ar brezhoneg le 4 octobre 2013.
À la rentrée 2017, 185 élèves étaient scolarisés dans les filières bilingues publiques et catholiques[16].
Costume
Le costume porté à Hennebont était le costume du Pays de Lorient mais chaque paroisse, chaque quartier avait sa spécificité. Par ailleurs le costume a évolué à travers le temps comme en témoigne les dessins de Lalaisse qui datent des années 1850. Il existait des coiffes pour chaque occasion de la vie (mariage, deuil, pardon ...).
Vers 1900 le costume féminin se compose d'une camisole et d'une jupe. La camisole est en velours et la jupe est en tissu noir doublé de velours noir perlé ou non. La hauteur de celui-ci variait en fonction de la richesse et du niveau social de la famille. Les tabliers possèdent de grandes bavettes qui montent jusqu'au cou, signe distinctif du pays d'Hennebont.
Famille d'Hennebont (début du XXe siècle).
Porteuse de lait de la ville d'Hennebont (début du XXe siècle).
Lieux et monuments

- Les tours Bro-Erec'h et l'enceinte médiévale (remparts et ville close).
- Église Notre-Dame-de-Paradis, construite dans le style gothique à partir de 1514 et terminée en 1530.
- Haras national d'Hennebont.
- Parc botanique de Kerbihan.
- Saint-Caradec et la Vieille ville.
- Vallée du Blavet.
- Présence de mégalithes.
- Le port au TY-MOR
- Abbaye Notre-Dame-de-la-Joie
- Bas relief l'Annonciation. (rue Docteur-Ferdinand-Thomas)
- Le château du Bot (Privé) - IMHS 2007
- Les Fêtes médiévales (dernière semaine de juillet).
- Chapelle Saint-Gunthiern de Locoyarn.
- Église Saint-Caradec.
- Église Saint-Gilles.
Costumes traditionnels à la sortie de la messe en 1910.
Bas-relief représentant l'Annonciation encastré dans la façade.
Tableaux représentant Hennebont et sa région
- Jules Achille Noël, Le marché de Hennebont, 1870, Musée des beaux-arts de Quimper[17]
Personnalités
- Jean de Montfort (1294-1345), né à Hennebont, duc de Bretagne.
- Paul-Yves Pezron (1639-1706), Historien celtique.
- Gustave Le Sénéchal de Kerdréoret (1840-1933), né à Hennebont, peintre.
- Jean-Bertrand Pégot-Ogier (1877-1915), habite à Hennebont, peintre et coureur cycliste.
- Pierre de Polignac (1895-1964), né au château de Kerscamp à Hennebont, grand-père paternel de l'actuel prince souverain Albert II de Monaco et des princesses Caroline et Stéphanie.
- Bruno Cremer (1929-2010), acteur français.
- Jean-Pierre Abraham (1936-2003), est né à Nantes mais a vécu à Hennebont toute son enfance (sauf entre 1940 et 1945), ses parents y étaient chirurgiens dentistes[18].
- Annick Percheron (1937-1992) : sociologue française.
- Guy Le Meaux (1947-), peintre français.
- Jean Groix (1950-1991), né à Hennebont, militant autonomiste membre de l'Union démocratique bretonne (UDB), mis en cause à tort dans un crime pour lequel Michel Fourniret et son épouse ont été condamnés.
- Christian Gourcuff (1955-), résidant à Hennebont, ancien entraineur du Football Club de Lorient et sélectionneur de l'Algérie, actuellement entraîneur du Stade rennais FC.
- Maryse Le Gallo (1960-), coureuse de fond, membre de l'équipe de France de marathon, 30 participations à Auray-Vannes.
- Yves Le Saux (1960-), né à Hennebont, évêque du Mans.
- Christian Guyonvarc'h (1964-), né à Hennebont, homme politique membre de l'Union démocratique bretonne (UDB), conseiller régional de Bretagne, rapporteur général du budget de la région Bretagne.
- Bernard Bouger (1970-), née à Hennebont, footballeur
- Anthony Le Tallec (1984-), né à Hennebont, footballeur du Valenciennes Football Club.
- Laëtitia Payet (1985-), née à Hennebont, judoka française évoluant dans la catégorie des moins de 48 kg.
- Fabien Robert (1989-), né à Hennebont, footballeur du FC Lorient.
- Warren Barguil (1991-), coureur cycliste.
Sports
Football
Hennebont possède trois clubs de foot :
- Le Stade Hennebontais né en 2017 de la fusion des deux clubs historiques de la ville : l'Union Sportive Hennebontaise (USH) et la Garde du Vœu (GVH). La première saison sportive se termine sur de bons résultats avec la montée en D2 de l'équipe A. [19]
- L'Entente Saint-Gilloise (ESG), crée en 1976, est un club de quartier convivial qui a souhaité garder son indépendance.
- L'Association Sportive Kergroix (ASK), en tant que loisir, ne compte qu'une équipe de Vétérans.
En 2015, les clubs de la GVH et de l'ESG formèrent un groupement de jeunes appelé Hennebont FC. La création du Stade Hennebontais en 2017 marqua la fin de cette éphémère initiative.
Tennis de table
La Garde du Vœu Hennebont tennis de table remporte en 2005, 2006, 2007 et 2009 le titre de champion de France et est régulièrement qualifiée pour jouer en Ligue des Champions ou en ETTU. La salle Abraham est connue pour être la plus ambiancée de France, chaque match la remplissant.
Un nouveau centre international de formation, d’entraînement et de compétition de tennis de table devrait voir le devrait voir le jour fin 2020[20].
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
- « Syndicat de la vallée du Blavet », sur Syndicat de la vallée du Blavet (consulté le 14 octobre 2018)
- Geobreizh http://www.geobreizh.bzh/geobreizh/fra/villes-fiche.asp?insee_ville=56083
- Hervé Abalain, Noms de lieux bretons (ISBN 2877474828), p. 27
- Étienne Raut et Léon Lallement, La Ligue au Pays de Vannes et les Aradon, "Bulletin de la Société polymathique du Morbihan", 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6561153v/f109.image.r=Tudy.langFR
- « Patrons de France », système d'information sur le patronat français, CNRS/ENS-Lyon. [1]
- Voir la nécrologie de son fils Jules.
- [2]
- Nécrologie disponible sur le site de « Patrons de France ».
- Voir la notice nécrologique d'Emile Trottier; l'Ouest-Eclair le mentionne comme maire et directeur des Forges pendant les grèves de 1903-1906.
- Selon J.-P. Molinari, Les Ouvriers communistes : sociologie de l'adhésion ouvrière au PCF, Paris 1996. p. 98
- http://abpo.revues.org/841?file=1
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Hennebont, consultée le 26 octobre 2017
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
- http://www.mbaq.fr/musee-collections/peinture-bretonne/oeuvre/o/le-marche-de-hennebont/
- Philippe Savary, « Auteur : Jean-Pierre Abraham », Le Matricule des anges, no 23, juin-juillet 1998, p. 14-21 (présentation en ligne).
- « Une belle première saison pour le Stade Hennebontais », Ouest-France, (lire en ligne)
- « JO 2018. A Pyeongchang, Jean-Yves Le Drian a parlé d’Hennebont », Ouest-France, (lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie d'Hennebont