Désandans
Désandans | |||||
![]() Le temple | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Montbéliard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Vallées Vertes | ||||
Maire Mandat |
André Parrot 2020-2026 |
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Code postal | 25750 | ||||
Code commune | 25198 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
734 hab. (2017 ![]() |
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Densité | 134 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 32′ 02″ nord, 6° 40′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 359 m Max. 514 m |
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Superficie | 5,47 km2 | ||||
Unité urbaine | Arcey (banlieue) |
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Aire d'attraction | Montbéliard (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bavans | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Désandans est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté, situé à 12 kilomètres de Montbéliard et à 30 kilomètres de Belfort.
Les habitants de Désandans sont appelés les Désandanais.
Géographie
Toponymie
Desandans en 1187 ; Diesendens en 1196 ; Esendens en 1275 ; Sandans, Dasendans au XVe siècle ; Désendans depuis le XVIIIe siècle[1].
Communes limitrophes
![]() |
Chavanne (Haute-Saône) |
Le Vernoy | Aibre | ![]() |
Villers-sur-Saulnot (Haute-Saône) |
N | Semondans | ||
O Désandans E | ||||
S | ||||
Arcey | Échenans |
Urbanisme
Typologie
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Désandans est une commune urbaine[Note 1]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine d'Arcey, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[2] et 2 175 habitants en 2017, dont elle est la banlieue[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Histoire
Le village est mentionné dans 2 bulles pontificales, l'une du pape Grégoire VIII du , et la seconde du pape Célestin III du , sous le nom de Diesandens. Les possessions de l'abbaye de Lieu-Croissant, ainsi que celle de l'église collégiale Saint-Mainboeuf y sont confirmés. Le village relève du comté de Montbéliard, avec deux fiefs laïcs ruraux.
En 1431, les paysans sont affranchis par la comtesse Henriette, puis au XVIe siècle par le comte Frédéric, qui récupère une partie des fiefs.
Le village passe à la Réforme en 1541, avec l'arrivée du premier pasteur et la mise en place d'une école primaire paroissiale pour les garçons et les filles en 1580. La localité subit les destructions conduites par les Guise, la guerre de Trente Ans, ainsi que la peste et la famine qui suivent.
En 1793, la commune est rattachée à la France, et elle est promue chef-lieu de canton jusqu'en 1801. Les localités d'Allondans, d'Aibre de Lougres, de Présentevillers, de Raynans, de Saint-Julien, de Sainte-Marie, de Sainte-Suzanne, de Semondans, d'Echenans, de le Vernois et d'Issans sont alors placés sous son autorité. Le canton de Désandans, supprimé en 1802, est alors rattaché à celui de Montbéliard.
En 2012, l'école de Désandans ferme ses portes pour être transformée en appartements. L'école la plus proche est celle d'Arcey.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8].
En 2017, la commune comptait 734 habitants[Note 3], en augmentation de 2,66 % par rapport à 2012 (Doubs : +1,51 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- André Parrot : archéologue.
Notes et références
Notes
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 3, Besançon, Cêtre,
- « Unité urbaine 2020 d'Arcey », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 1er décembre 2020)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Désandans sur le site de l'Institut géographique national
- Site de Désandans