Ambrugeat
Ambrugeat | |||||
![]() Croix du XVIe siècle à Besse. | |||||
![]() Héraldique |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Ussel | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Haute-Corrèze Communauté | ||||
Maire Mandat |
Michel Saugeras 2020-2026 |
||||
Code postal | 19250 | ||||
Code commune | 19008 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ambrugeacois Ambrugeacoises[1]. |
||||
Population municipale |
205 hab. (2017 ![]() |
||||
Densité | 6,9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 31′ 38″ nord, 2° 07′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 614 m Max. 972 m |
||||
Superficie | 29,57 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Ussel (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Plateau de Millevaches | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Ambrugeat (Ambrujac en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Ambrugeacois et les Ambrugeacoises[2].
Géographie
Le village d'Ambrugeat appartient au canton de Meymac et à l'arrondissement d'Ussel. Il est bordé, notamment, par le lac de Sèchemaille. Sur la commune est située la source du ruisseau de la Prade, branche mère de la Dadalouze.
Localisation
Urbanisme
Typologie
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Ambrugeat est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ussel, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Toponymie
Histoire
- 1308 : l'évêque de Saint Léonard de Noblat met fin aux querelles entre les deux curés d'Ambrugeat.
- 1370 : la totalité des terres de Barsanges est rattachée à la paroisse d'Ambrugeat.
- 1436 : Pierre de Coux est curé prieur d'Ambrugeat.
- 1453 : le roi Charles VII fait renforcer le château d'Ambrugeat.
- 1502 : Huges de Beynette fonde une vicairerie à l'autel de la Vierge et une communauté de quinze prêtres est installée à Beynat d'Ambrugeat.
- 1554 : François Granier est prieur d'Ambrugeat.
- 1558 : il est procédé à l'arpentage de la commune.
- 1592 : le roi Henri IV reçoit le soutien du seigneur d'Ambrugeat.
- 1598 : des recherches sont effectuées sur les titres de noblesse d'Ambrugeat.
- 1599 : Murat Antoine est curé d'Ambrugeat
- 1647 : Gilbert du Boucheron vend les cens rentes justices haute et basse et moyenne du village de Besse d'Ambrugeat.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[8].
En 2017, la commune comptait 205 habitants[Note 3], en augmentation de 2,5 % par rapport à 2012 (Corrèze : +0,09 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
À l'entrée de la commune, les visiteurs peuvent apprécier le château d'Ambrugeat datant des XIIe / XVIe siècles ; il s'agit en réalité d'une ferme fortifiée en 1448 par Charles VII. L'église Saint-Éloi Saint-Martin du XIIIe siècle, remarquable avec son clocher pignon triangulaire à trois baies cintrées du XVIe siècle, est au centre du village ; à l’intérieur derrière l'autel, se trouve un grand retable du XVIIIe siècle.
Quelques monuments de la commune :
- À Besse : croix de granit du XVIe siècle
- Lafond et Besse : maisons du XVIIe siècle
- Croix du village de Lafond[11]
- Bac en pierre, très ancien, accolé à la maison Chassagnac, au milieu du village de Beynat[12]. Marius Vazeilles, érudit local, signale ce bac-lavoir très ancien[13]. Dans ce même village, il existe deux autres bacs remarquables. Le deuxième est situé dans le four à pain, très ancienne construction de la maison Madesclaire-Aumarchand. Le troisième est installé sur la terrasse de la maison des familles Chèze Sailly Chassagnac. Ce dernier bac, en granit, d'un diamètre de 0,90 cm et d'une hauteur de 0,95 cm de forme ronde est entièrement taillé à la main. Il constitue manifestement une pièce très ancienne d'une incontestable valeur archéologique.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Martin Darche, (famille d'Arche de Pessan), seigneur d'Ambrugeat, lieutenant-général du Présidial de Tulle en 1749.
- Martial Brigouleix (1903-1943), alias Beaudouin, résistant, Compagnon de la Libération, assassiné comme otage par les Allemands le au mont Valérien[14].
- André Désassis (dit « Darius »), résistant martyr né en 1920 au village de Lassagne et mort en avril 1944 après un emprisonnement douloureux à la prison de Limoges. Il prit contact avec Georges Guingouin pour fonder les premières troupes FTP (Francs-tireurs et partisans). Un monument a été érigé à sa mémoire sur la place d'Ambrugeat ; une cérémonie a lieu tous les lundis de Pâques pour rappeler ses engagements en présence, en particulier, de l'Association nationale des anciens combattants de la Résistance (ANACR) et du maire de la commune.
- Bernard Mazaud (1923-2013) peintre-mosaïste et ancien résistant. Le département de la Corrèze lui consacre une exposition au château de Sédières pendant l’été 2020[15].
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes de la Corrèze
- Liste des anciennes communes de la Corrèze
- Liste des monuments historiques de la Corrèze
- Miette (1995), roman de Pierre Bergounioux
Liens externes
- Site de la mairie
- Ambrugeat sur le site de l'Institut géographique national
- Ambrugeat sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- Les gentilés de Corrèze
- « Ville d'Ambrugeat », sur http://www.conseil-general.com/ (consulté le 2 février 2014)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
- Le village est orthographié avec un « d ». Il existe plusieurs orthographes (LAFOND, LAFON, LAFONT). Quasiment tous ses habitants préfèrent et écrivent LAFONT, faisant référence à la fontaine commune où, jadis, ils allaient quérir chaque jour de l'eau.
- Le 8 août 2010, une petite fête a été organisée pour la mise en valeur de ce bac.
- Il écrit : « Je n'en connais qu'un autre semblable à Feyssaguet de Saint-Setiers. Mais cette dernière pierre lavoir était à l'origine circulaire ; celle de Beynat est rectangulaire. »
- Fiche biographique sur le site de l'ordre de la Libération.
- Voir sur correze.fr.