411e régiment d'infanterie
411e Régiment d'Infanterie | |
Création | 20 mars 1915 |
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Dissolution | 26 janvier 1919 |
Pays | ![]() |
Branche | Armée de Terre |
Type | Régiment d'Infanterie |
Rôle | Infanterie |
Inscriptions sur l’emblème |
Champagne 1915 Verdun 1916-1917 Lorraine 1918 Saint-Quentin 1918 Guise 1918 |
Anniversaire | Saint-Maurice |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Fourragères | Aux couleurs du ruban de la Médaille militaire |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 quatre palmes |
Le 411e régiment d'infanterie (411e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1915 avec des blessés guéris et des jeunes soldats de la classe 1915 provenant principalement de la 11e région militaire (Nantes).
Les régiments dont le numéro est supérieur à 400 sont des régiments de marche.
Création et différentes dénominations
- Le : Constitution du 411e Régiment d'Infanterie (à trois bataillons) à la mairie de Plouharnel-Carnac avec des éléments venus des dépôts de la 11e région militaire.
- Le : dissolution à Illfurth.
Chefs de corps
- 20/02/1915 - /04/1915: Lieutenant-colonel Lafitte
- /04/1915 - /08/1915: Lieutenant-colonel Ducrot
- /08/1915 - //: Lieutenant-colonel Charier
- 23/01/1916 - 3/07/1917 : Lieutenant-colonel Elie, mort pour la France à Vadelaincourt (55).
- // - 26/01/1919: Lieutenant-colonel Chaillot
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[1] :
Décorations
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec quatre citations à l'ordre de l'Armée.
Il obtient la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire le .
Historique des garnisons, combats et batailles du 411e RI
Première Guerre mondiale
Affectations: caserne Camp de Coëtquidan; 305e Brigade d'Infanterie; constitution trois Bataillons.
1915
- Secteur de Reims :
1916
- Janvier – avril : Champagne : Beauséjour, fortin de Beauséjour, tranchées d’Haraucourt et de Posen-Champagne
- Mai – décembre : Verdun : bois d’Avocourt, cote 304, le Mort-Homme
1917
- Janvier – juillet : Verdun : Hardaumont, Les Chambrettes, ravin de l’Hermitage puis cote 344
- Août : La Caïne et cote 344 (), ouvrage de Riel, tranchée de Worms
- Octobre – décembre : Lorraine: secteurs de Sornéville, Mazerulles, Monzel
1918
- Janvier – juin : Lorraine : ferme de Rozebois, ferme des Ervantes, forêt de Bezange
- Juin – août : secteur de Compiègne : bois de Caumont, Antheuil, Giraumont, ferme de Zeel
- Septembre : Aisonville, Grougis, le Thiolet, Tupigny
- Novembre : Belgique : La Neuville, la Voirie
Le dernier combattant français tué pendant la Première Guerre mondiale a peut-être été un soldat du 411e, le 1re classe Auguste Renault, tombé à 10 h 58 le [2], à Robechies.
Entre-deux-guerres
Seconde Guerre mondiale
De 1945 à nos jours
Personnages notables ayant servi au 411e RI
- Xavier Toussaint Arrighi (1887-1953), lieutenant, perd une main au combat de Moncel le . Chevalier de la Légion d'honneur à compter du lendemain, grand officier en 1938[3].
- Charles Blondel (1895-1975), sous-lieutenant, futur conseiller d'État et commissaire régional de la République pour l'Alsace en 1944[4].
- Jean Duchêne (1889-1916)[5], fils du général Duchêne, capitaine de la 2e compagnie de mitrailleurs, trouve la mort le [6] à la Cote 304.
- Jacob Kaplan (1895-1994), grand-rabbin de France de 1955 à 1980.
- René Polack (1881-1963), agrégé de physique et proviseur de lycée de 1924 à 1941. Contraint de quitter ses fonctions de proviseur du lycée Charlemagne par les lois sur le statut des Juifs du régime de Vichy, il les reprend à la Libération[7].
Sources et bibliographie
- Serge Andolenko, Recueil d'historiques de l'infanterie française, Eurimprim, , 413 p. (présentation en ligne).
Notes et références
- « Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées », Bulletin officiel des armées, no 27, (lire en ligne)
- Michel Derrien, « Le dernier tué de la Grande Guerre était breton », Ouest-France, (lire en ligne)
- « Cote 19800035/53/6474 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Cote 19800035/1304/50570 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Cote LH/823/4 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Le Monde & la Ville : deuil », Le Figaro, no 188, , p. 3 (lire en ligne)
- « Cote 19800035/399/53402 », base Léonore, ministère français de la Culture