20e régiment d'infanterie coloniale

20e régiment d'infanterie coloniale
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie coloniale
Rôle Infanterie
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles Bataille de la vallée du Rhône

Le 20e régiment d'infanterie coloniale (20e RIC) est une unité de l'Armée française, qui a existé pendant quelques semaines à la fin de la bataille de France en .

Création et différentes dénominations

  • - création du 20e régiment d'infanterie coloniale
  • - formation des Ier et IIe bataillons[réf. souhaitée] à partir du 483e régiment de pionniers coloniaux.
  • - IIIe bataillon formé avec le bataillon colonial du camp de la Delorme (permissionnaires en transit à Marseille) et des cadres des 25e et 26e RTS[réf. souhaitée].
  • - IVe bataillon formé par le dépôt colonial 159 à Toulon[réf. souhaitée].
  • - dissolution

Historique

Commandé par le lieutenant-colonel Gallinier, le régiment est rattaché à l'Armée des Alpes[1]. Initialement destiné à la 8e division d'infanterie coloniale, le régiment est finalement réparti[2] ainsi :

  • Groupement du colonel Desanti, secteur de l'Isère pour le I/20e RIC[réf. souhaitée]
  • Groupement du général Cartier, S/Grpt Dumont, puis Douard pour le II/20e RIC[3]
  • Secteur de la Drôme pour les III et IV/20e RIC[réf. souhaitée]

Le à Pont-de-l'Isère, une patrouille de la 2e compagnie (Ier bataillon) perd 2 tués, 5 blessés et 5 disparus face aux Allemands[1]. Le lendemain, la Kampfgruppe Fehn de la 4. Panzer-Division est stoppée par la défense du pont-route et du pont-rail par le bataillon[réf. souhaitée].

Le II/20e RIC est déployé sur l'Isère près de Saint-Nazaire-en-Royans[1]. Une compagnie est déployée à Izeron[4]. Le 23, les coloniaux subissent l'attaque de six chars allemands à Saint-Gervais. Le colonel Dumont, chef du sous-groupement, est tué tandis que le régiment déplore un tué et quatre blessés[1].

Déployé dans la région de Valence, le IVe bataillon stoppe plusieurs tentatives allemandes de traversée de l'Isère[1].

Références

  1. a b c d et e Maurice Rives, « Les combattants de l'honneur », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-38 (lire en ligne)
  2. GUF, p. 128.
  3. GUF, p. 926.
  4. Jean-Claude Blanchet et Gaston Régnier, Juin 1940, Voreppe: rempart de Grenoble : La Placette, Pont-Demay, Saint-Gervais, J.-C. Blanchet, (lire en ligne), p. 135

Bibliographie