1328 en santé et médecine

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Années de la santé et de la médecine :
1325 - 1326 - 1327 - 1328 - 1329 - 1330 - 1331
Décennies de la santé et de la médecine :
1290 - 1300 - 1310 - 1320 - 1330 - 1340 - 1350

Cet article présente les faits marquants de l'année 1328 en santé et médecine.

Événements

  • Fondation à Montpellier, par Pierre Causit, bourgeois de la ville, de l'hôpital de la Madeleine, qui « est réservé aux femmes et accueille les repenties[1],[2] ».
  • Construction à Haguenau, en Alsace, de l'hôpital Saint-Martin à l'emplacement du premier hôpital de la ville, fondé et consacré à la Vierge et à saint Nicolas par Frédéric Barberousse en 1189[3].
  • Un hospice est fondé à Louvain, dans le Brabant, par des alexiens, laïcs « voués à la garde et au service des malades en ville, et qui ont formé un établissement pour garder et soigner des frénétiques[4] ».
  • Une ordonnance du roi Édouard III remet au collège d'Oriel d'Oxford la léproserie Saint-Barthélemy (St. Bartholomew's leper hospital) de Cowley, avec les redevances qui lui sont attachées[5].
  • 1327-1328 : Jean de Padua (fl. 1301-1328), chirurgien de Philippe le Bel, soigne au château de Conflans le fou de Mahaut, comtesse d'Artois[6].
  • Il ne se trouve qu'un seul pharmacien à Reims[7].

Décès

  • Après le 18 avril : Kalonymus ben Kalonymus (né en 1286), rabbin provençal, traducteur de l'arabe en hébreu de nombreux ouvrages scientifiques, philosophiques et médicaux, n'ayant, semble-t-il, jamais pratiqué la médecine, qu'il avait cependant étudiée[8],[9].

Références

  1. Henri Vidal, « Le Moyen Âge, chap. 1 : Les Évêques et les Clercs », dans Gérard Cholvy (dir.), Histoire du diocèse de Montpellier, Paris, Beauchesne, coll. « Histoire des diocèses de France » (no 4), , 338 p. (lire en ligne), p. 63.
  2. Geneviève Dumas, Santé et société à Montpellier à la fin du Moyen Âge, Leyde et Boston, Brill, coll. « The Medieval Mediterranean » (no 102), , XII-592 p. (ISBN 978-90-04-28239-1, lire en ligne), p. 253.
  3. Marie-Théodore Renouard de Bussierre, Culte et pèlerinages de la Très-Sainte-Vierge en Alsace, Paris, Plon, , 408 p. (lire en ligne), p. 98, n. 1.
  4. Guillaume-Joseph Servranckx, Mémoire historique et statistique sur les hospices civils et autres établissements de bienfaisance de la ville de Louvain, Louvain, chez Dusart et Vandenbroeck, , 311 p. (lire en ligne), p. 132.
  5. (en) « Hospitals : St Bartholomew, Oxford », dans William Page (éd.), A History of the County of Oxford, vol. 2, Londres, Victoria County History, (lire en ligne), p. 157-158 (mis en ligne par British History Online, consulté le 2 avril 2017).
  6. Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Jean de Padua [de Pade] », p. 459.
  7. Prosper Tarbé (ill. Jacques-Joseph Maquart), Reims : Essais historiques sur ses monuments, Reims, libr. de Quentin-Dailly, , 462 p. (lire en ligne), p. 239.
  8. Henri Gross (trad. Moïse Bloch), Gallia judaica : Dictionnaire géographique de la France d'après les sources rabbiniques, Paris, libr. Léopold Cerf, (lire en ligne), p. 84-87.
  9. (en) Colette Sirat, A History of Jewish Philosophy in the Middle Ages, Cambridge et Paris, Cambridge University Press et éditions de la Maison des sciences de l'Homme, (1re éd. 1985), 485 p. (lire en ligne), p. 329-330.
  10. a et b Antoine Thomas, « Jean Pitart, chirurgien et poète », Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 60, no 1,‎ , p. 98 et 100 (lire en ligne).